[Pro] 24.Laurent Bonnart

Je suis d'accord. Trabelsi et Vanden Borre sur le marché, on préfère Lolo

Et pour Beye

Nice 0-2 OM : Réactions

Laurent Bonnart : "Encore un pallier de franchi"
"On voulait continuer sur notre performance contre Monaco. On a été bien en bloc, on n’a pas laissé trop d’espaces entre nos lignes et on a pu récupérer les ballons assez haut. On a eu la maîtrise collective du match et on a amené progressivement le danger dans leur camp pour trouver la faille sur coups de pied arrêté. On a fait preuve de beaucoup de réalisme et de solidarité. L’esprit est là, il y a beaucoup de détermination et on prend du plaisir à faire les efforts ensemble. C’est encore un pallier de franchi ce soir. On a fait le plus dur en menant 1-0 mais on a souffert pendant quelques minutes où il y a eu deux actions très dangereuses. Steve (Mandanda) nous a sorti les ballons et on s’est jeté pour dégager le ballon. C’est la preuve qu’il y a beaucoup de solidarité et un état d’esprit irréprochable en ce moment. On marque le deuxième but un peu contre le court du jeu. Cela nous a libéré totalement et on a su reprendre le dessus en fin de match. On va essayer de gommer les petits détails qui nous font défaut par moment. On est sur la bonne voie. Cette victoire fait beaucoup de bien, surtout avant d’aborder la série de cinq matches qui nous attend. On s’appuie toujours sur les matches précédents pour préparer les prochaines rencontres. Il n’y a que les victoires qui amènent de la confiance. Mercredi (contre le Spartak Moscou), cela va être très difficile et ce sera pareil pour la suite. En accumulant les matches comme celui de ce soir, je pense qu’on est sur la bonne voie pour faire les meilleures performances possibles".

om.net

Il est de mieux en mieux défensivement. Très solide hier!

Bonnart, l'antistar

Loin de la médiatisation excessive de ses équipiers, il est le défenseur le plus régulier cette saison

La poignée de main de Laurent Bonnart est toujours accompagnée d'un sourire. Un mec bien, avenant, mais méconnu, sans histoire, loin des flashes braqués sur ses équipiers. Quand on évoque le recrutement de l'OM, on parle de stars, de gros chiffres, d'attaquants. Inconsciemment, on oublie combien les fondations défensives d'une équipe sont importantes. Laurent Bonnart s'est installé sans prévenir, sans tapage. Sa régularité fait de lui aujourd'hui un défenseur sûr. Il s'est ouvert à "La Provence".

- Au Mans, votre ancien club, votre présence régulière dans le onze de départ olympien étonne. Cela vous surprend-il ?

Laurent Bonnart : Je n'ai pas de comptes à rendre. En arrivant, je savais que je vivrai dans l'ombre, mais j'avais des acquis, de l'expérience derrière moi. Je n'ai pas 20 ans. Je ne suis pas étonné, car je travaille dur. Le football se joue à Marseille comme partout ailleurs. La seule différence est de s'approprier le contexte médiatique.

- Quel premier bilan portez-vous sur votre saison ?

L. B. : J'essaie d'être régulier dans mes performances. Je n'étais pas attendu, mais je n'ai pas caché que j'étais prêt à tout. Il n'a jamais été question de rester planqué derrière les autres, mais d'apporter un plus. C'est pour cela que j'ai été recruté. Et je prends du plaisir.

- Pour de très nombreux observateurs, vous êtes le défenseur le plus régulier.

L.B. : À 28 ans, j'ai acquis un regard tactique par rapport à la gestion des événements. J'ai découvert la coupe d'Europe, une compétition totalement inconnue pour moi. Au fil des jours, chacun apprend. Rien n'est parfait, mais j'essaie de me perfectionner. Je n'aurais jamais pensé revenir à droite un jour, alors que j'ai été enrôlé pour doubler Taiwo à gauche, à l'heure de son départ à la CAN.

- Un droitier qui dit être étonné de jouer à droite, c'est assez particulier, non ?

L. B. : Un peu. J'ai disputé quasiment tous mes matches professionnels à gauche. Ce sont de nouveaux repères, une adaptation au pied droit car il me servait moins auparavant. Il est important d'être à l'écoute. Je ne suis pas du genre à me mettre le moral dans les chaussettes. Il m'arrive de passer de mauvais moments dans un match, mais je bascule très vite dans le positif. Mon mental est mon allié.

- Comment avez-vous travaillé votre mental ? En restant dix ans au Mans ? Par votre éducation ?

L. B. : Chaque être humain a des qualités propres. Je n'ai jamais eu les dispositions footballistiques de certains. Chez les jeunes, il y avait un tas de mecs qui étaient largement plus talentueux que moi. Je n'ai jamais connu d'équipes de France, aucune convocation en pré-France. La différence s'est jouée sur des détails, des petits coups du destin. J'ai saisi ma chance quand il le fallait.

- En quelque sorte, vous avez assimilé rapidement les contraintes du haut niveau.

L. B. : J'ai toujours été à l'écoute. Je suis bien entouré par ma famille, par mes conseillers financiers, par les personnes côtoyées au Mans. On peut tenir tous les discours du monde, il faut quand même retenir les bonnes choses. Cela me sert aujourd'hui pour gérer les événements.

- Vous découvrez la coupe UEFA. Cela représente quoi pour vous ?

L. B. : La Ligue des champions c'est un parfum exaltant, mais je ne peux pas comparer car je ne connais pas l'UEFA. Cela reste un rendez-vous européen. À 28 ans, j'ouvre les yeux sur beaucoup de choses. Je croque dedans.

- Vous connaissez la ville de Moscou ?

L. B. : Pas du tout.

- Savez-vous que l'entraîneur du Spartak était le gardien lors de la première confrontation entre les deux clubs ?

L.B. : Non. L'OM a du passé, moi moins.

- Vous regardiez les rencontres de l'OM plus jeune ?

L. B. : Je n'ai jamais été trop attentif aux matches télévisés, je préférais être dehors avec mes copains. Pas la nuit, rassurez-vous !

- Vous avez besoin de vous couper du foot ?

L. B. : Complètement. À chacun son truc. Pour moi, seul le vécu compte.

- Votre adaptation à Marseille s'est bien passée ?

L. B. : Tout est réuni, ici. Le climat offre des conditions incroyables. Se lever le matin avec le soleil est quand même très agréable.

- Vous êtes un garçon réfléchi, posé, avec une élocution facile. Est-ce naturel ?

L. B. : Au début, ce n'était vraiment pas simple. Je me suis retrouvé devant 1000 personnes lors d'un bal au Mans en fin de saison. En tant que capitaine, j'avais un discours à faire. J'ai abordé cet instant comme si je m'adressais à une seule personne. Le football permet de rencontrer tellement d'individus. Certains sont réservés, moi j'aime bien échanger, découvrir. Je suis attiré par le comportement des gens. Il n'y a pas de tabous. J'aime bien inclure aussi un peu d'humour pour éviter le trop sérieux.

- Vous ouvrir vous permet-il de mieux comprendre vos équipiers ?

L. B. : Aussi. Je n'existe pas sans les autres. Au Mans, quand on était au vert, c'est comme si tout le monde était sur mon canapé. En arrivant ici, il y a eu plus d'observation. Je suis très vivant, j'adore le contact même si on n'a pas les mêmes affinités. Dans les moments difficiles, comme en début de saison, j'amène un esprit de dérision pour dédramatiser, ne pas accentuer la situation. On a un métier fabuleux, on est en bonne santé, on gagne de l'argent. J'essaie de donner le reflet d'un garçon heureux, qui aime la vie.

- Tout le monde comprend-il la dérision ?

L. B. : Notre entourage nous construit. Ma famille, mes potes sont comme ça. Nous sommes habités par la volonté de survoler la réalité. Quand on voit ce qui se passe dans le monde, certaines choses de notre quotidien n'ont rien de dramatique.

- Êtes-vous sensible à la critique ?

L. B. : Elle ne m'arrête pas. À la rigueur, je préfère me faire insulter, un peu, que louper des passes.

- Votre faible médiatisation vous peine-t-elle ?

L. B. : Je ne suis pas à la recherche de la gloire. Il y a des choses simples pour trouver la reconnaissance comme une franche poignée de main d'un partenaire. Je n'ai pas besoin de voir ma tête tous les jours dans les journaux pour faire mon boulot.

LaProvence

Vraiment sympa ce mec !

Toujours important celui là.

C'est vraiment la classe.
Il y a des joueurs qui devraient prendre exemple sur lui, un peu d'humilité et de simplicité ne font jamais de mal et Bonnart le montre.

Bonart est un joueur de couloire que j'apprécie il est venue en remplacent de Taiwo, il se retrouve titulaire a la place de Beye

Logique il est plus là.

Beye13 a écrit:

Logique il est plus là.

soit pas deçu!

Il s'est vraiment mis à la page marseillaise avec son humilité et sa tranquillité. et sa c'est vraiment fort! En plus, sa se voit sur le terrain.

Il est de plus en plus fort défensivement

Il faut juste qu'il s'améliore sur les centres

coco45490 a écrit:

Il faut juste qu'il s'améliore sur les centres

c'est vrai que c'est centre du droit laisse a désiré!

petite question, il est gaucher à la base??

Il peut joué des deux pieds mais il est meilleur du droit

Infatigable travailleur de l'ombre, ce joueur m'a presque toujours bluffé depuis son arrivée dans son attitude et sa façon de parler.
Bref Un grand bonhomme ce Bonnart.

Jay a écrit:

Beye13 a écrit:

Logique il est plus là.

soit pas deçu!

Il s'est vraiment mis à la page marseillaise avec son humilité et sa tranquillité. et sa c'est vraiment fort! En plus, sa se voit sur le terrain.

Ce que j'ai voulu dire c'est que c'est normal qu'il soit titulaire vu qu'il y'a que lui pour le poste.

Faty peut jouer a droite il me semble

C'est pas un latéral Doudou...

Kevom8901 a écrit:

C'est pas un latéral Doudou...

Il est bon à droite et meilleur que Zubar selon moi sur ce côté

Mais les deux ne sont pas des latéraux pur hélas...
En cas de blessure de Bonnart, ils seront là que pour assurer.

A ok je croyais que Jaque Doudou pouvais joué aussi bien a droite que dans l'axe

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Bonnart confirme de match en match. Il joue tous les matchs à fond.

STEPH a écrit:

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Bonnart confirme de match en match. Il joue tous les matchs à fond.

C'est clair

"On doit rester sérieux"


Malgré un avantage de trois buts après l’aller, les Olympiens, à l’image de Laurent Bonnart, ne prennent pas le match retour contre le Spartak par-dessus la jambe. «Il faut y aller avec l’état d’esprit de gagner» annonce l’ancien Manceau.

Quand on évoque le match retour contre le Spartak, on entend parler de promenade de santé…

Qui pourrait penser cela ? Quand on connait le football, on sait que chaque match a sa vérité et qu’en foot, c’est toujours difficile surtout dans des conditions difficiles, il fera très froid, et sur un terrain difficile. Il y a une qualification en jeu et on doit rester sérieux.
On a gagné 3-0 chez nous mais pendant les 25 premières minutes, le Spartak Moscou a prouvé qu’il était capable de nous mettre en danger. A nous de faire ce qu’il faut pour ne pas se mettre en danger.

Quels enseignements avez-vous tirer du match aller ?

Les 25 premières minutes ont été difficiles, les joueurs du Spartak ont bien bougé et nous, tactiquement, nous étions mal calés. Le réajustement du coach nous a fait du bien. Je pense d’ailleurs que l’on débutera comme nous avions fini à l’aller : en bloc pour mieux défendre ensemble afin d’éviter de prendre le premier but.
On va jouer en conquérant, en provoquant les choses. Il faut y aller avec l’état d’esprit de gagner même si les conditions seront différentes.

Justement, à propos des conditions, le terrain sera synthétique…

Il y a de plus en plus de terrains synthétiques et j’ai déjà pas mal joué dessus. Mais apparemment celui-là est particulier. Ça va changer un peu, il n’y aura pas de faux-rebond mais il faudra s’adapter. De toute façon, le terrain sera identique pour les deux formations. A nous de bien s’adapter et faire le maximum pour se qualifier.


OM.net

Bonnart : "Un gros challenge arrive"



Laurent Bonnart fait partie des Olympiens les plus réguliers depuis le début de la saison. Pourtant, tout le monde a pu s’apercevoir que ce dimanche à Toulouse, l’ancien Manceau était un peu moins bien. La cause avait été mise immédiatement en avant par Gerets qui avouait dès la fin de la rencontre qu’aussi bien Bonnart que Givet étaient grippés.

Cette semaine sera donc placée sous le signe de la récupération pour l’ancien capitaine du MUC72 qui affirme également ne pas souffrir de la répétition des matchs. "C’est la première fois dans une saison où je n’ai pas de « trou ». Mais je pense qu’en associant une bonne hygiène avec beaucoup de volonté, on peut répéter les efforts."

De la volonté, il va en falloir une bonne dose pour les semaines à venir. En effet, maintenant que l’OM est bien revenu en championnat, il ne faudrait pas que tout s’effondre sur la dure période qui s’annonce, l’OM ayant un match tous les trois jours. "Un gros challenge arrive mais le groupe est étoffé. On est capable de jouer sur les trois tableaux. De toute façon, on a tellement souffert en début de saison qu’on n’a pas envie maintenant de lâcher ce qu’on est en train de construire."

Avec trois matchs à domicile d’affilée contre Auxerre ce samedi, Saint-Pétersbourg le 6 mars et St Etienne le 9 mars, l’OM va essayer de faire le plein. "Il faut qu’on essaie de tous les gagner afin de nous permettre d’avoir un gros mental pour la fin de saison." Ce serait en effet la meilleure des manières d’aborder le sprint final !

lephoceen

Bonnart l'infatigable.

Faut juste qu'il apprenne à centrer et il sera un parfait défenseur.