[Pro] 24.Laurent Bonnart

Auxerrois a écrit:

Arf ... C'est un choix cornélien. Si seulement il avait une doublure

C'est pas toi, qui voulait Faty à droite? Bah là, il a une carte à jouer.

Dans 5 matchs, il aura 3 semaines pour se reposer.
Si il joue c'est qu'il a le feu vert des médecin ...

Oui, Faty à droite

Rock1 a écrit:

Pour ce genre de soucis, une semaine de repos c'est comme si tu jettais un verre d'eau e l'air.

Je voulais dire par rapport à l'époque où l'OM jouait tout les 3 jours.

Bonnart : "Je dors 4h par nuit"

Diminué depuis deux semaines par une douleur que les médecins n’arrivent pas à guérir, Laurent Bonnart tient le coup car la fin de saison arrive. Interrogé en conférence de presse, le latéral droit de l’OM revient sur cette blessure :

"Malheureusement, je n’ai pas des nouvelles forcément rassurantes. Même si cela n’évolue pas négativement, ça n’évolue pas non plus positivement. En fait, on ne sait pas trop… ça stagne. On fait beaucoup d’examens et on se penche vraiment sur la question mais c’est très délicat. C’est peut-être un peu trop fin pour qu’on puisse véritablement trouver ce que j’ai. Il y a deux choses qui sont embêtantes : la journée, j’ai des fourmis sous le pied et ça me gène dans mes appuis ; la nuit, ça m’empêche de dormir parce que ça me procure de grandes douleurs… je passe des nuits pas terribles depuis 15 jours en ne dormant que quatre heures par nuit, en me réveillant toutes les heures et en étant obligé de me lever pour marcher."

Finalement, on pourrait presque dire qu’il n’y a que sur un terrain de football que Bonnart se sent bien ! Mais le joueur tempère : "Disons que l’effort violent est tout de même difficile. Après Lyon et même Metz, il m’a été impossible de dormir de la nuit. Ca me tirait au niveau du nerf. Ca va bien qu’on ne joue plus qu’une fois par semaine. Mais c’est vrai que je peux quand même courir et jouer. Le plus gros problème, c’est que ça change beaucoup de choses au niveau de la récupération. C’est comme tout le monde, quand on passe des nuits difficiles, ce n’est pas toujours facile. Mes appuis sont aussi un peu bizarres donc je n’ai effectivement pas de bonnes sensations. Mais il ne reste que cinq matchs et il va falloir tenir et gérer ça. Je ne suis pas mort quand même…"

Le Phoceen

Il ne dit jamais rien c'est vraiment un joueur exemplaire qui ne se plaint jamais un joueur comme il en existe que très peu dans le foot d'aujourd'hui.

Un gars qui mérite lui aussi l'EdF mais bon voila ... (Domenech )
Il était quand même pas beaucoup connue quand il était au Mans, et comme d'hab', il explose chez nous. En plus quel calme ! j'admire ce joueur

Il est génial ce joueur.....avec un nerf bloqué il réussi à faire de super match......
Un exemple pour tous..


Bonnart en Edf !!!! (il sera surement meilleur que certains.........)

Bonnart souffrait d'un kyste

Laurent Bonnart, qui a du mal à retrouver la forme, sait enfin ce qui le fait souffrir : un kyste sous le pied, qu’il s’est fait retirer.

Laurent Bonnart est enfin fixé. Le défenseur marseillais, qui passait quelques nuits blanches à cause de fortes douleurs dans le pied, a passé des examens dans un centre hospitalier vendredi après l’entraînement. Selon La Provence, une IRM a montré qu’il souffrait d’un kyste comprimé entre le nerf et l'os sous le pied, qui lui a été ôté aussitôt.

Sport24

Bah tant mieu

il n'y a rien de plus chiant qu'un kyste!

C'est plus rassurant je trouve, au moins il ne souffre plus et ne souffrira plus pour la suite.

Ouf enfin il va pouvoir bien dormir à présent.

Franchement il faut vraiment un autre joueur à ce poste d'arrière droit pour aider Bonnart .

il faut pas lacher il a raison lolo, nous les sochaliens on lache pas, gillot le dit et on va se maintenir

LAURENT BONNART, LE TEMOIN

Pour avoir passé neuf saisons sous les couleurs du Mans, Laurent Bonnart connaît comme sa poche le club sarthois. Il nous dévoile ses souvenirs et les spécificités de cette surprenante équipe mancelle avant le déplacement olympien à Léon-Bollée samedi.

Laurent, après quelques jours de réflexion comment analysez-vous la défaite contre Bordeaux ?
On a fait des efforts énormes depuis le début de la saison mais on a encore quelques carences ce qui fait qu’on n’arrive pas à gagner tous les matches. En 2008, on reste quand même sur de grosses séries mais l’équipe n’est pas encore parfaite. Alors face à des équipes très fortes comme Bordeaux, on le paye. Bordeaux a gagné avec beaucoup de classe et de mérite.
Nous avons une équipe qui aime avoir le ballon et qui est capables de faire des choses extraordinaires. On l’a vu contre Lyon. Chaque joueur doit prendre ses responsabilités sur le terrain pour que ça résonne collectivement sur le terrain.

La course pour la troisième place reste encore d'actualité...
Après le match, on pourra dire si on a encore une chance d’être troisième. Il n’y a plus possibilité de lâcher des points en route et on se doit donc de gagner nos deux matches. On fera ensuite le bilan le 17 mai. On sait qu’on doit compter sur les autres pour que Nancy perde des points mais il faudra avant tout rester concentré sur nous-mêmes. Ensuite, on verra bien mais il faudra au moins qu’on fasse notre boulot en gagnant les deux matches.

"J’aurais pu être encore avec eux cette saison mais j’ai choisi autre chose"

Vous avez passé toute votre carrière au Mans, ce sera la première fois que vous y retournerez, qu’allez-vous ressentir ?
Ce sera quelque chose de particulier de revenir sur ce terrain. D’autant plus en fin de saison alors qu’une saison entière s’est écoulée avec l’OM. Il y aura un petit pincement au cœur puis quand le match sera parti, ce sera parti. J’aurais pu être encore avec eux cette saison mais j’ai choisi autre chose. Il y aura quand même énormément de plaisir à revenir.

En tant qu’ancien capitaine du MUC, vous attendez-vous à un bel accueil ?
J’ai peut-être laissé de bons souvenirs mais c’est surtout grâce à tous ces gens qui m’ont entouré là-bas. C’est donc réciproque. Je ferai peut-être moins de bruit qu’eux mais j’essaierai de les remercier comme il se doit.

Comment expliquez-vous que l’OM ait souvent eu du mal sur cette pelouse de Léon-Bollée ?
Les références ne sont pas encore trop nombreuses puisque Le Mans est encore un jeune club en L1 (trois matches pour deux victoires du Mans et un nul). Toutefois, Marseille est effectivement toujours attendu dans les clubs comme celui du Mans. Ce sont des affiches de prestige et ils ont envie de rivaliser avec l’OM voire de faire mieux. Je le sais bien puisque j’en ai fait partie. Le club est aujourd’hui bien bâti, c’est devenu une bonne équipe de notre championnat. Ce ne sera pas facile mais possible.

Est-ce qu’il y a une préparation ou une excitation particulière quand il s’agit de recevoir l’OM ?
C’est souvent l’affaire de l’environnement qui en parle un peu plus que les joueurs. Les membres de l’équipe ne se focalisent pas vraiment là-dessus car il y a des matches à jouer chaque semaine. La semaine pour préparer Marseille n’est pas différente et il n’y a pas forcément plus de pression. Vous savez, c’est un club qui reste familial où le plaisir et le côté humain prédominent. Par contre, je ne connais pas le nouveau coach (Rudi Garcia) mais avec Frédéric Hantz, on ne se prenait pas vraiment la tête, il n’y avait pas de mise au vert particulière. Il s’agissait surtout de matches où il n’y avait pas grand-chose à nous dire car les joueurs sont déjà préparés dans leurs têtes.

"C’est une équipe qui a beaucoup d’enthousiasme et qui a parfois un excès de confiance"

Une fois sur le terrain, on sent souvent une motivation décuplée chez des joueurs comme ceux du Mans quand ils jouent l’OM. Vous qui l’avez connu, comment ça se passe ?
Il n’y a pas de façon d’être particulière. Dans ces matches, on est toujours à 110% mentalement quand on joue dans un club comme Le Mans. Mais surtout, cette équipe a les qualités nécessaires pour nous mettre en difficulté. Ils ont causé des problèmes à pas mal d’équipes cette saison même à Lyon où ils ont réussi à mener 2-0 avant de perdre 3-2 dans un match particulier. C’est une équipe qui a beaucoup d’enthousiasme et qui a parfois un excès de confiance car il y a pas mal de jeunes. Et quand ça marche fort, c’est assez difficile de les arrêter. Globalement, les joueurs du Mans ne se prennent pas la tête, ils sont bosseurs et il y a ce grain de folie qu’ils arrivent à mettre dans leurs matches. C’est juste une bonne équipe qui, quand elle rencontre Marseille avec tout le déferlement médiatique que cela suscite, a envie de se mettre au niveau.

On sent qu’il se passe quelque chose dans ce club du Mans. Une volonté de jeu et de l’ambition malgré des changements au fil des saisons…
Le club est parti de loin. Quand j’y suis arrivé, c’était un club ancré en L2 sans vraiment d’ambitions. La saison avant la première montée (2001-02), on avait terminé 5e et on a commencé à se dire : «Pourquoi pas nous en L1 ?» On est monté l’année suivante (2002-03) et ce fut très difficile avec une descente dès la fin de la saison (2003-04). Mais, on savait qu’on avait les qualités pour remonter. On y est parvenu et on est resté (depuis 2005-06). Pendant ce temps, le club s’est structuré en terme d’infrastructures mais aussi au niveau du nombre des salariés car ce n’était pas vraiment comme Marseille… Au fur et à mesure, on a mis des gens compétents aux bonnes places. Le club apprend des choses chaque année en s’appuyant sur un très bonne formation et en dégotant de bons joueurs en devenir en recrutement. Ensuite, il faut vendre aussi des joueurs car ça fait partie du jeu aussi.

"Les deux équipes ont gros à jouer"

Bon match de Bonnart, il voulait sans doute faire bonne impression au près de ses anciens coéquipiers. Challenge réussi.

Citation :

Laurent Bonnart s'est fait poser des points de suture et a une énorme bosse à la tête. L'ancien Manceau, qui a été "bien reçu" à Léon-Bollée par ses anciens coéquipiers, arborait également plusieurs pansements aux jambes

Francefootball

«Mon meilleur moment»

L'OM aura encore ménagé le suspense jusqu'au bout de la dernière journée, pour finalement battre Strasbourg (4-3) et terminer 3ème. Laurent Bonnart, qui a joué le plus grand nombre de matches cette saison, a beaucoup souffert mais il est satisfait du devoir accompli.

Laurent, que retiendrez-vous de cette dernière rencontre de la saison, au Vélodrome, face à Strasbourg ?
Laurent Bonnart : Ce match a été à l'image de notre saison. Tout n'a pas été parfait mais on s'est accroché, on s'est battu, on a démontré un très bon état d'esprit. Notre objectif est à moitié atteint puisqu'on devra encore passer un tour au mois d'août pour accéder à la Ligue des champions. Mais on a sorti nos tripes et on a montré qu'on avait beaucoup de qualités comme lors de 6 ou 7 derniers mois.

Connaissiez-vous le résultat de Nancy en temps réel ?
Laurent Bonnart : Non, on n'était pas trop tenu au courant. A la mi-temps, on ne nous a rien dit parce qu'on menait 3-2 mais on s'était vraiment fait peur. J'ai quand même entendu qu'ils étaient menés. Il fallait surtout s'occuper de nous. Le résultat de Nancy ne suffisait pas, on devait aussi faire des efforts sur le terrain.

Vous l'avez dit, vous avez eu du mal à prendre le dessus sur Strasbourg, avez-vous eu peur de vous écrouler ?
Laurent Bonnart : Disons que les 2 buts qu'ils ont mis en première période nous ont remis les idées au clair… Il fallait mettre nos qualités individuelles au service du collectif. Nerveusement, ce match était difficile mais nous n'avons pas lâché. Bizarrement, grâce à la blessure de Niang, nous avons bénéficié de 5 minutes d'arrêt de jeu. Cela nous a permis de reprendre l'avantage. Le football a cela de particulier.

Vous ne retiendrez finalement que le résultat ?
Laurent Bonnart : Oui, nous sommes fiers. Mais ce match est révélateur, nous sommes capables de faire de belles choses mais nous avons parfois peur. Il faudra en tirer les leçons pour que ce soit une base de travail pour la saison prochaine. En tout cas, c'est le meilleur moment de mes neuf premières années de carrière ! Et je suis en plus très content d'être en vacances parce que la saison a été éprouvante, on a joué plus de 50 matches. Alors maintenant, je vais savourer et me reposer…

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