[Staff] José Anigo, le minot devenu directeur sportif

Comme elle vous a choquée son interview !

Citation :

Dassier va convoquer Anigo pour s'expliquer

Les déclarations de José Anigo, qui samedi se plaignait de sa mise au « placard » cet été à l’OM avant un subit retour en grâce, n’ont clairement pas fait plaisir du côté des dirigeants de l’Olympique de Marseille. Selon l’Equipe, le directeur sportif de l’OM va devoir s’expliquer sur ses déclarations avec Jean-Claude Dassier, ce dernier ayant l’intention de crever l’abcès avant même le match de dimanche soir à Lille. De son côté, Didier Deschamps a lui décidé de garder le silence, même si entre les lignes on pouvait comprendre que José Anigo n’était pas loin de penser que l’entraîneur de l’OM avait un peu poussé pour sa « placardisation» .

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Anigo calme le jeu

Auteur de déclarations choc dans le quotidien La Provence samedi et reprises dans L'Equipe dimanche, José Anigo s'est expliqué avant la rencontre Lille-OM (1-3). Le directeur sportif de l'OM, qui avait notamment parlé de ses relations tendues avec l'entraîneur Didier Deschamps, a précisé qu'il ne retirait aucun mot de cette interview, ne cherchant cependant «pas à polémiquer». «Cet article, c'était pour faire un bilan de mon travail au club, ça faisait trois mois que je n'avais pas parlé. Et on sort trois ou quatre phrases d'un long entretien et d'un contexte», a précisé Anigo.

Dans la foulée, il ajoute : «Mais qu'est-ce que j'ai dit ? Que Didier et moi n'étions pas les meilleurs amis du monde mais que l'on travaille dans un but commun : l'intérêt de l'OM. Lui et moi, on sait où on en est, nous avons des relations professionnelles. Si j'ai parlé avec Didier ? Mais de quoi ? S'il fait un article, je ne l'appelle pas.» De son côté, Jean-Claude Dassier n'a pas vraiment apprécié l'attitude de son directeur sportif et devait lui demander des explications. L'a-t-il fait ? Le président de l'OM a lui-même répondu : «Mais tout ça, ce n'est rien du tout. Je n'ai même pas lu et je m'en moque. Tout va très bien.»

L'Equipe

J. Anigo : «Une victoire large et belle»

José, quel est votre sentiment après ce large succès à Zilina ?
Non seulement la victoire a été large mais elle a surtout été belle car je trouve que notre équipe a très bien joué ce soir. Si le score peut paraître lourd, il l'est parce qu'on a rendu le match facile à un moment. D'abord parce qu'on a marqué très vite, et en plus en mettant de la qualité dans le jeu. Cette équipe était la même qu'au match aller, celle qui nous a compliqué la vie et nous a mené dans nos retranchements en gagnant un but à zéro. C’est la même mais cette fois on a rendu le match plus facile en étant bien meilleurs dans le jeu.

Comment l’expliquez-vous ?
On sentait au bord de la pelouse des joueurs qui n'avaient pas envie de prendre de but, qui voulaient garder une défense inviolée. Il y avait plein de choses intéressantes, j'ai vu plein de choses intéressantes offensivement. C'était très, très bien. Pour le moral de Gignac aussi, ces trois buts vont faire beaucoup de bien à l'ensemble de l'équipe. C'est la victoire européenne la plus accomplie et la plus lourde que le club ait eue.

L’OM est-il relancé dans son groupe de Champions League ?
Il fallait gagner ici c'est fait. Il y aura cette petite finale (à Moscou), qui pourrait nous permettre de sortir de notre poule. Nous savons que cette équipe de Moscou est très intéressante, mais on sait qu'on peut la battre aussi. Si on est dans l'esprit de ce soir et qu'on a la même qualité de jeu et la même volonté, je crois qu'on est capable de le faire. Ce sera intéressant de voir ce match, car c'est un bon match à jouer et à voir.

OM.net

"La prestation prouve que cette équipe, sans être au top, a du mental. Je suis heureux pour les joueurs, le club, les supporters. Ce n'est que du bonheur. Depuis le temps que nous attendions de franchir ce cap, y parvenir est une étape importante dans la construction du club, mais ce n'est pas un aboutissement." @Anigo

J. Anigo : «Tout n'est pas parfait mais on est là»

José, qu’avez-vous pensé de ce match ?
J'aime bien retenir la victoire et le contenu du match. Après Toulouse et Moscou, ça fait une semaine riche et finir par un 4-0 est très bien pour tout le monde. Ça veut dire aussi que les joueurs n'ont pas lâché mentalement. On pouvait craindre une déconcentration après Moscou, ça n'a pas eu lieu et c'est une bonne chose. Dans le match de Brandao, il y a tout : la maladresse car il y a des gestes qui étaient très facile à réaliser qu'il ne réalise pas. Et il y a tout ce qu'il vous donne : la combativité, l'énergie, les remises. C'est tout ce qu'il nous donne à coté, donc il faut être indulgent et se servir de ses forces et ne pas forcement se focaliser sur ses faiblesses.

Maintenant, l’OM ne peut plus se cacher, le champion de France est de retour ?
On ne s'est jamais caché, depuis le début de la saison la couleur est annoncée. Par tous les dirigeants, de l'actionnaire au président, c'était la sortie des poules, puis les premières places pour la C1. Le championnat est encore long, il faut faire cette course en tête et il faut être premier à la dernière journée. Mais, par rapport à tout ce qui avait été dit et écrit sur le recrutement et les faiblesses annoncées, je m'aperçois que nous avons la meilleure attaque du championnat, malgré les départs de Niang, Koné et Ben Arfa. On est encore là, cette équipe continue à marquer des buts. Il ne faut pas avoir de jugements trop hâtifs, tout n'est pas parfait mais on est là !

La perte d’Azpi est un gros coup dur, des précisions ?
C'est très pénalisant pour nous et pour lui. On va en parler dimanche avec le président et Didier. D'après Didier et je suis d'accord, on ne peut pas rester qu'avec Charles parce que le jour où il a un problème, on va se retrouver dans une grosse difficulté. On se doit donc d'aller chercher quelqu'un. Un joker médical ou un joker tout court cela veut dire que ce sera un joker français mais on va se pencher sur ça. Il faut faire aussi attention à nos moyens, on a utilisé nos cartouches pendant le mercato, il y a toute sorte de paramètres dont il faudra tenir compte. C'est dommage parce que c'est un bon garçon et un très bon joueur qui montait en progression. Pour nous, au delà du fait qu'on perd un joueur, c'est l'homme qui compte.

OM.net

J. Anigo : "On a subi une injustice"

" J’aimerais avant tout féliciter l’équipe ce soir, car jouer à 10 contre 12 c’est plutôt difficile. L’arbitre a fait un match contre nous : sur le penalty sifflé pour Auxerre, la faute commence à l’ extérieur de la surface, ce qui devrait aussi nous éviter l’expulsion, sur Lucho le pénalty n’est pas sifflé par contre, et enfin beaucoup de petites fautes sont prononcées en notre défaveur.
Ce soir, Fredy Fautrel et ses assistants n’ont pas été au niveau, il est difficile de faire des résultats dans ces conditions. Nous maîtrisions pourtant le début de match, avec l’ouverture du score, mais quand on donne beaucoup d’opportunités à l’équipe adverse… Ce soir, tout le monde est remonté, car on a le sentiment d’avoir subi une injustice, caractérisée par la mauvaise foi de Mr Fautrel et son incompétence. Je ne disais plus rien sur les arbitres depuis des mois et des mois, mais là c’est trop pour que l’on garde ça sous silence. Si l’on demande aux joueurs d’être au niveau, il faut que les arbitres le soient aussi.
Ce soir, c’est avant tout l’équipe qu’il faut féliciter, car avec une mi-temps à 10, face à cette équipe d’Auxerre avec un joueur de plus, et un arbitre qui nous pénalise sans arrêt, ça devient difficile de venir faire un résultat. On a pris un point, c’est une bonne chose, même si on était venu pour en prendre trois, et qu’on certainement tout fait pour les ramener. "

Site Off

Normal que tu disait plus rien vu que c'etait dans le sens de l'OM ces derniers mois.... Et aprés on parle d'Aulas la pleureuse... faut croire que ça vaut pas mieux ailleurs.

Deschamps remet Anigo à sa place

Tout le monde le sait ou presque, Didier Deschamps et José Anigo ne sont pas amis. Mais cela n’a pas empêché l’OM de gagner deux titres la saison passée et c’est bien là l’essentiel pour le club phocéen. Evoquant ses rapports compliqués avec le directeur sportif de l’Olympique de Marseille, Didier Deschamps a tenu à remettre les choses en perspective, quitte à ne pas faire plaisir.

« Un entraîneur est de passage, et moi je me rapproche du moment où je vais partir. Ça ne m’empêche pas de dormir. Lui était là avant et il sera encore là après. C’est tout simple. Pour l’heure, c’est moi le patron du sportif et ça ne se discute même pas. Celui qui était là avant moi faisait différemment, mon successeur fera sans doute différemment, mais moi c’est comme ça. On n’est pas obligé de partir en vacances ensemble, mais on est obligé de travailler pour le bien de l’OM. Moi, c’est ce que je fais ! », lance l’entraîneur de l’Olympique de Marseille dans France-Football. Des propos pas si anodins que cela et qui vont évidemment faire causer dans les couloirs de la Commanderie. Didier Deschamps et José Anigo ont souvent été en conflit sur les problèmes de recrutement de l’OM, notamment cet été lors du départ de Mamadou Niang que le coach marseillais n’a pas digéré.

Foot01

C'est la même déclaration qu'il y'a 1 an et demie.

Du réchauffer.

Citation :

« Jean-Michel Aulas, c’est sur les planches d’un théâtre qu’il devrait aller. A chaque fois, il prend la balle au bond pour mettre la pression sur les arbitres. Mais c’est de bonne guerre. Cela ne reste que du folklore. On le sait, il est comme ça Aulas. C’est aussi ça qui fait son charme. » Après j’espère que l’arbitre sera assez fort pour n’avantager personne dimanche. Sinon Aulas, ça fait des mois qu’il pleure. C’était quand les résultats n’étaient pas bon pour son club. Maintenant que ça va mieux, il semble avoir plus d’humour. » @ Anigo

Un peu comme nous avec certains membres du forum, pendant la mauvaise passe lyonnaise on ne les voyait plus, là Lyon fait une série on les revoit de nouveau.

Mais merde entre Ludo et José, ils veulent me flinguer mon édito ou quoi?

« Anigo est un des acteurs principal du football français. Il sait très bien qu’un match à Marseille est difficile pour tout le monde. Pour l’OM, pour l’équipe visiteuse et pour l’arbitre, a-t-il déclaré sur RMC. Comme mon passing-shot était assez puissant, il est rapidement monté au filet pour essayer de rectifier les choses. Je ne lui en veux pas du tout. » @ Aulas

« Aulas, j’aime bien, car ce mec défend son club. Tu ne peux pas oublier ce qu’il a fait pour le football français. Quelquefois, il te casse un peu les c... quand il t’envoie des piques sur l’arbitrage. Mais c’est de bonne guerre. Aulas aime bien les gens qui lui rentrent un peu dedans. Je n’aurai pas trop de souci à travailler avec lui. Il a son franc-parler, moi le mien. Je préfère cela à un gars qui ne te dit pas trop ce qu’il pense et qui t’en met plein le corner par-derrière » @ José Anigo

« Ce n'est pas un petit titre; il fallait le rafler et on l'a fait ! Il est aussi important pour moi que la Coupe de la Ligue; c'est la même saveur. Et puis, battre Paris, Trophée des champions ou pas, en Tunisie ou ailleurs, c'est toujours un très, très grand bonheur! Moi, en tout cas, c'est mon kif personnel ! » @ Anigo

Beye13 a écrit:

« Ce n'est pas un petit titre; il fallait le rafler et on l'a fait ! Il est aussi important pour moi que la Coupe de la Ligue; c'est la même saveur. Et puis, battre Paris, Trophée des champions ou pas, en Tunisie ou ailleurs, c'est toujours un très, très grand bonheur! Moi, en tout cas, c'est mon kif personnel ! » @ Anigo

Tu peux pas poster l'article de La Provence ?

Non car je l'ai pas.

Anigo : «Il faut regarder devant»

« Après Evian, on était un peu décontenancés mais la victoire de ce soir remet les choses à l'endroit. On a mené longtemps 2 à 0, même si on s'est fait peur sur la fin avec ce penalty qui relance un peu Bordeaux. Le succès nous fait du bien au plan comptable et au niveau mental. Il va donner de la force à tout le monde.

Au classement, il ne faut pas regarder Bordeaux derrière, il faut regarder devant. On est à deux points de Paris et des autres et trois de Lille qui a un match de retard. La chasse pour recoller à Lille va être ouverte. Il faut rester collé à ce groupe de cinq et lutter jusqu'au bout. On démarre l'année par une belle victoire. On aurait pu alourdir le score car nous avons eu beaucoup d'occasions. Gignac, au-delà de son but a fait, a vraiment été bon. Idem pour Brandao et Valbuena... L'équipe a bien bossé, on a retrouvé de la solidité avec un axe et un milieu de terrain avec de l'assurance.

Les attaquants ne peuvent pas mieux démarrer l'année. On sent que Brandao est en jambes. Gignac est revenu avec un autre mental. Il n'avait pas encore marqué au Vélodrome, c'est chose faite. J'espère que cela va agir sur le mental, son capital-confiance va grandir. Je l'ai trouvé bon sur la gauche ».

OM.net

Anigo : "Une finale ne se joue pas, elle se gagne"

Le directeur sportif de l'OM est aux anges avec la qualification en finale de la coupe de la Ligue. "Cette victoire, c'est un apport de confiance pour la suite. Il y a une coupure mais si on est capable de s’imposer à Monaco on sera sur de bons rails. Cette qualification est une très bonne chose pour le club, pour tous ses acteurs, joueurs comme entraîneurs. On voulait réaliser quelque chose de bien, et retourner au Stade de France, se satisfait José Anigo au micro d'OMtv. Tant qu’on pourra gagner des titres, il faudra le faire, on a trop attendu pour ça. On ira donc au Stade de France avec l’objectif de sortir vainqueurs. Une finale ne se joue, elle se gagne. Il faut apprendre, à chaque fois qu’on a la possibilité de remporter un trophée, de le ramener. Ça ne sera pas facile face à Montpellier, qui est une belle et jeune équipe. Je préfère les jouer eux que le PSG, par rapport à la sécurité, c’est mieux pour tout le monde."

La Provence

L'ennui du match à Monaco, c'est qu'on va avoir 10 jours sans rien "faire" un amical serait le bienvenu.

"C’était un match charnière, un match qui compte dans une saison et pas uniquement au niveau des points, un match important parce que tout le monde se plaignait du jeu. Ce soir, on a gagné avec la manière. On a retrouvé un peu l’équipe de l’an dernier avec de la disponibilité, de la force et de la justesse dans les passes." @ Anigo

José Anigo a évoqué sa situation actuelle à l’Olympique de Marseille où ses rapports avec Didier Deschamps ne sont pas les meilleurs du monde.

Citation :

« Je vais faire une réponse à la Pape Diouf : quand tu regardes un poisson rouge dans un aquarium, tu ne sais pas s'il est heureux ou pas. Seul lui le sait. C'est un peu pareil pour moi. Si je suis heureux ? Je le garde pour moi... Mais j'ai une certaine latitude qui me permet de bien bosser. Si on a besoin de moi, je suis là, sans plus me poser de question sur le long terme, tout en vivant comme si je devais toujours vivre là » @ José Anigo

Citation :

« Entraîner de nouveau ? En tout cas pas à Marseille. Je m'y suis essayé ici, je sais les contraintes que ça engendre. Je pense qu’aujourd’hui on a un bon entraîneur, et que dans mon rôle de directeur sportif je m'épanouis pleinement (...) Mon rêve serait certainement, un jour, d'entraîner une équipe nationale, quelle qu’elle soit, pour toucher une compétition de très haut niveau. Soit un pays africain, ou une sélection peu cotée, pour pouvoir essayer de réaliser un véritable exploit, comme le Ghana à la dernière Coupe du Monde » @ José Anigo

Ouf !

« On saura dimanche si la contre-performance de Lille nous est profitable. Cette défaite nous arrangera seulement si on gagne contre Toulouse. Dans ce cas, cela va ranimer la flamme de tout le monde et cela promet une super fin de Championnat. Je tire deux enseignements de ce match que j’ai regardé. 1. Le Championnat est loin d’être joué. 2. Dans une rencontre compliquée, j’ai vu Lille perdre ses nerfs et c’est nouveau. En fait, tout le monde pensait que Lille ferait cavalier seul et ce n’est pas le cas. Je les ai trouvés moins bien dans le jeu, même quand Gervinho était là. En plus, s’énerver comme cela, ce n’est pas leur style. La tension est palpable. Lille découvre ce que cela fait que d’être l’équipe à battre, les joueurs ont du mal à supporter cette pression. Nous, on l’a sur les épaules pendant trente-huit journées, on est habitués » @ Anigo