Lloris : «C'est allé trop loin»
Hugo Lloris est l'un de ceux qui a montré le plus d'implication pendant la courte Coupe du monde de l'équipe de France en 2010. Ce vendredi, dans L'Equipe, le gardien lyonnais est revenu sur la grève des Bleus et le fameux épisode du bus. «On a plus agi en équipe dans le bus que sur le terrain. (...) Faire grève, c'est la décision d'un groupe qui s'est senti esseulé, qui estimait que personne ne l'avait protégé et qui avait un message à faire passer. (...) Après, on est allé beaucoup trop loin. C'était une décision très maladroite, une grosse erreur. C'était complètement stupide ! Mais il y avait tellement de problèmes qui traînaient...», a tenté d'expliquer le portier lyonnais.
Tout en niant être allé s'excuser après l'épisode de la grêve auprès de Raymond Domenech, Lloris tacle les Bleus et indirectement leur sélectionneur : «L'échec est acceptable quand tu donnes tout et que tu tombes sur plus fort que toi. Mais là... De toute façon, depuis 2008, on n'a jamais joué un match référence, un match plein, on n'a jamais enchaîné les performances.»
«Envie de redorer l'image de l'équipe de France»
Aujourd'hui, Hugo Lloris dit être revanchard, comme les autres joueurs de l'équipe de France. «On a tous envie de redorer l'image des Bleus. Je ne demande pas à ce qu'on gagne tout, juste qu'on fasse tous les efforts, qu'on donne tout, martèle-t-il. C'est important pour nous et on ne l'a pas montré. (...) Il faut revenir à la simplicité, au respect du maillot, de soi, de l'équipier et de l'institution équipe de France. (...) On doit prendre le pouvoir car il y a de belles générations, riches en potentiel, un nouveau sélectionneur. Il faut partir sur de bonnes bases.»
Selon lui, ces évènements pourraient servir pour l'avenir : «On a une grosse envie que ce qui s'est passé en Afrique du Sud n'arrive plus, qu'on ne s'autodétruise plus jamais comme ça. (...) En équipe de France, on est seulement de passage. Elle ne nous appartient pas.» De belles paroles. Suivies d'effets ?
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