[Souleymane Diawara] de retour à la compétition, mais à quand pour le foot ?

«Il faut se souvenir qu’il s’est pété les croisée et qu’il a enchainé beaucoup de matches lorsqu’il est revenu. Cela peut expliquer ses contres performances sur les derniers matches notamment. Mais il faut voir un Souley Diawara avec un mois de préparation en plus et quelques rencontres supplémentaires. Pour moi, il est toujours au dessus des autres et il rendra encore beaucoup de service à l’OM cette saison. Même si c’est vrai que l’association Lucas Mendes Nkoulou a plutôt bien fonctionné» @ Di Méco

Dispo pour dimanche

Diawara : "Je ne suis pas fini!"

Convaincu que l'OM peut troubler la hiérarchie, le défenseur veut aussi prouver qu'il a encore le niveau.

Exténué après une séance matinale usante, Souleymane Diawara s'affale sur le moelleux canapé du hall de l'hôtel Pullman de Marrakech. Même quand la fatigue le guette, les rires ne sont jamais loin. Malgré les blessures et les coups du sort, la bonne humeur fait partie de son ADN. D'autant que la première moitié de saison de l'OM couplée à son retour sur les terrains lui ont ouvert l'appétit.

Du haut de ses 34 ans, le doyen de l'effectif olympien n'a pas dit son dernier mot et veut conduire ses partenaires sur les sentiers de la victoire. "Au Sénégal les vieux m'appellent Jules, précise-t-il. C'est comme ça pour tous les Souleymane."

Souley a encore faim. Entretien.

- Le groupe olympien avait-il besoin d'un tel stage ?

Souleymane Diawara : (Il réfléchit) Je ne sais pas... Se retrouver, passer du temps ensemble est toujours un plaisir. Cela permet de resserrer les liens après la coupure. Même si Foued (Kadir) n'est pas là, il y a Brice (Samba). Ce stage lui permet de voir comment fonctionne le groupe. Marrakech n'est pas loin, seulement à deux heures de Marseille ; il fait beau, le pays est sympa. Ce stage est une bonne petite idée.

- Les journées n'ont-elles pas été trop longues ?

S.D. : Même pas. C'est passé super vite. Après notre arrivée lundi, on a eu droit à un décrassage avant d'être invités au restaurant. Mardi, on a fait des soins, du spa... Un régal.

- En avez-vous profité pour vous rapprocher ?

S.D. : On a discuté. Entre joueurs, on a aussi revu nos objectifs.

- C'est-à-dire ?

S.D. : En début de saison, personne ne nous voyait là, il ne faut pas se voiler la face. On possède des joueurs de qualité, de bonnes recrues nous ont rejoint. Sans se la raconter, on peut revoir nos objectifs à la hausse.

- Croyez-vous au titre de champion ?

S.D. : Tout est possible. Déjà, on ambitionne d'être dans les trois premiers. Quand cet objectif sera atteint, peut-être que l'on pourra voir plus haut.

- Quel est votre favori ?

Nous ! À nous de tout mettre en oeuvre pour y parvenir.

- Vous êtes habitué aux campagnes victorieuses. Sentez-vous que ce groupe possède ce petit truc en plus ?

S.D. : L'effectif compte beaucoup de jeunes, certains joueurs ont peu de matches en Ligue 1 et sont peu expérimentés. Quand l'OM a été champion, l'expérience avait pesé. Aujourd'hui, on sent un état d'esprit irréprochable. On peut retourner des montagnes. Gardons cette mentalité. Si on y parvient, on peut aller loin et réaliser quelque chose de remarquable, même en étant moins expérimenté.

- Êtes-vous désormais rassuré sur les ambitions du club ?

S.D. : Bien sûr. Malgré notre effectif et le peu de moyens du club à cause de ses difficultés financières, on a réussi quelque chose de merveilleux sur la première moitié de saison. Personne ne nous attendait là. Tout le monde est rassuré aujourd'hui. C'est pour cela que l'on va revoir nos objectifs à la hausse.

On a les qualités pour faire beaucoup mieux qu'être dans les dix premiers. L'été dernier,on n'a pas recruté, des joueurs sont partis. Tu te dis : "Ça va être chaud".

- Êtes-vous serein à l'entame de la seconde moitié de saison ?

S.D. : Oui. Foued va beaucoup nous apporter.

L'expérience, c'est vous. Vous êtes le doyen du groupe...

Put..., j'ai vu ça récemment ! Moi qui me croyais encore dans la peau d'un mec de 23 ans...

Je suis le plus ancien, mais on ne m'appelle pas encore papy ! (rires) La plupart de mes partenaires ne savent même pas que j'ai 34 ans. Je déconne, je rigole, j'ai toujours envie. Je ne suis pas un mec qui gère ou ne s'entraîne pas. Tant que j'ai la forme, je joue. Je suis le plus ancien, peut-être le plus expérimenté. Si je peux apporter ça, tant mieux.

Comment vous sentez-vous après cette première partie de saison où, à cause de votre blessure, vous n'avez joué que sept matches ?

S.D. : Physiquement, je me sens super bien. Durant ma rééducation, j'ai bien travaillé avec le staff médical, Jérôme Palestri, le doc, les kinés... Pour retrouver mes réflexes, ma détente, ma vitesse, je dois continuer à travailler. Mais ça va aller...

Quand tu es blessé pendant sept mois, tu vis forcément une période difficile. J'ai pris mon mal en patience. Ma famille et mes proches m'ont bien entouré. Je suis aussi parrain d'une association "Graines de Tournesol" qui s'occupe des enfants malades. Quand je me déplaçais là-bas, je me disais que je n'avais pas le droit de me plaindre. J'ai vu qu'il y avait beaucoup plus grave que ma blessure, ça m'a redonné de la force. Je vous jure, aller voir les petits de l'association m'a donné de l'énergie.

- Les footballeurs donnent souvent l'impression de vivre en vase clos...

Il faut arrêter de s'apitoyer sur son sort. Quand on se rend à l'hôpital de La Timone, on se rend compte de la chance que l'on a. Une petite blessure, ça se soigne et tu repars. C'est ce que j'ai fait.

- Vous vous êtes rompu les ligaments du genou, à plus de 33 ans. Avez-vous douté de votre faculté à revenir ?

Franchement, non, je n'ai pas douté. J'ai trop faim de football, j'ai encore besoin de l'OM pour gagner des titres. Je ne me voyais pas me prendre la tête avec mon âge, me dire que je n'allais pas revenir. Après, j'en ai entendu...

- Qu'avez-vous entendu ? Que vous étiez fini ?

Oui. Mais c'est normal vu mon âge. Avec une telle blessure, on se dit que c'est fini. Ça m'a donné encore plus envie de montrer que je n'étais pas encore mort. Je veux travailler encore plus pour essayer de revenir à mon meilleur niveau et faire taire les gens qui croyaient que j'étais fini.

Jusqu'à quand comptez-vous jouer ?

Encore deux ou trois ans, tranquille. J'ai encore faim de football. Arrêter ne me traverse même pas l'esprit. Pourquoi pas finir à l'OM ? Ce serait une belle aventure.

:La Provence:

Il a buggé ce soir ou quoi ?

Non non, c'est surtout sa blessure qu'il a complètement mit ko, je pense qu'il reviendra jamais à niveau vu son age.

Beye13 a écrit:

Non non, c'est surtout sa blessure qu'il a complètement mit ko, je pense qu'il reviendra jamais à niveau vu son age.

Sur chaque accélération sochalienne il était à la trappe. Sur le deuxième but, il se fait lapider par Privat qui crée le décalage.

Oui. Sinon douleurs dorsales pour Diawara.

Au moins Mendes rejouera.

Lui comme Cheyrou sa place n'est plus à l'OM

Incertain pour la réception samedi de Montpellier.

Diawara : «Je suis un compétiteur»



Le défenseur central sénégalais s’attend à un match compliqué à Rennes samedi (17h). Mais malgré le redoutable secteur offensif breton, il se dit «pas inquiet».

Ce samedi les Olympiens se déplacent affronter Rennes pour la 22ème journée de championnat, c’est un autre calibre comparé à Sochaux et Montpellier…
C’est vrai, Rennes a une très belle équipe. Je pense qu’elle l’a démontré durant la première partie de la saison. Mais vous savez, on s’est fixé des objectifs en début de saison, on est obligé de jouer contre des bonnes équipes ! On va voir si on est encore prêt depuis ce début d’année. On affronte une belle équipe, qui marque pas mal de buts et qui fait des bons matches en ce moment. Ils ont des joueurs qui sont en confiance, comme notamment Féret et Erding. C’est à nous de faire le nécessaire pour ramener les trois points tout simplement.

Tu parles de Féret, d’Erding, on peut rajouter Alessandrini. C’est un trio offensif assez percutant, est-ce que vous ça vous inquiète en tant que défenseur quand vous voyez arriver des joueurs aussi talentueux face à vous ?
Inquiet non, mais je les respecte parce qu’ils ont fait des belles choses depuis le début de la saison. Le jeune Alessandrini est la révélation de cette première partie de championnat. Féret, on le connaissait un peu plus, on savait déjà que c’était un excellent joueur et je ne suis pas étonné par ce qu’il fait. Quant à Mevlut (Erding), j’ai eu la chance de le connaître quand j’évoluais à Sochaux et je savais déjà qu’il avait d’énormes qualités à son âge. Mais, je ne suis pas inquiet, il va juste falloir être bien concentré et empêcher qu’ils puissent exploiter leur jeu.

Mamadou Niang était au stade dernièrement, il parlait un peu de toi. Un journaliste lui demande pourquoi il ne fait pas venir Souley jouer au Qatar. Et Mamad’ répond : «C’est un compétiteur, un gagneur. Il voudra rester en Europe et à l’OM», est-ce que ça résume bien ta personnalité ?
Oui il a raison. Mamad’ sait que j’aime le foot. Je suis encore un compétiteur, j’ai encore envie de gagner beaucoup de titre en Europe, surtout à Marseille. Pour l’instant je ne me vois pas aller au Qatar, je pense que je peux encore jouer au haut niveau. (Et terminer à l’OM, c’est une possibilité ?) Pourquoi pas, j’aimerais bien !

:OM.net:

Souleymane Diawara sera titularisé en charnière centrale au côté de Nicolas Nkoulou.

Je kiffe son interview de la mi-temps, il a peut être plus le niveau, plus les jambes (et d'ailleurs il est lucide sur son niveau) mais au moins lui c'est un leader, un vrai ! Il mâche pas les mots, toujours direct !

Diawara tire la sonnette d'alarme


Diawara : "Arrêtons de parler !" par lephoceen

Le défenseur de l'OM Souleymane Diawara a mis les choses au point ce mardi. Il point du doigt l'état d'esprit de ses coéquipiers et le manque de solidarité dans le groupe olympien. Il espère ainsi voir des actes sur le terrain, et moins de bla-bla dans le vestiaire...

"Je ne vais pas dire qu'on se voit trop beau, mais je pense que l'état d'esprit a changé par rapport au début de saison. On sait très bien que sans l'état d'esprit, on peut perdre contre n'importe qui. Il faut vite le retrouver, car nous, on est une équipe où c'est tous ensemble qu'on peut gagner, on n'a pas un joueur qui va nous faire gagner un match à lui seul. Si on tire tous dans le même sens, là on va réussir, sinon, si chacun tire de son côté, on n'y arrivera jamais."

"Au début de saison, on voyait que tout le monde faisait des efforts, on attaquait et on défendait ensemble. Quand on voyait un coéquipier en difficulté, on sentait cette solidarité. Là, ces derniers temps, on la ressent moins. On fait juste le minimum et on le paye cash."

"Ce n'est pas un coup de gueule, mais je sais qu'on est capable de faire beaucoup mieux. On l'a prouvé depuis le début de la saison. Ces derniers temps, ça ne va pas beaucoup, il faut le dire. Il y en a marre de faire des réunions, de parler à chaque fois et de dire toujours les mêmes choses... mais c'est sur le terrain qu'il faut réagir. Je ne me sers pas de vous pour faire passer un message. Si j'ai quelque chose à dire je vais au vestiaire et je dis les choses qu'il faut."

"On a dû faire trois bonnes réunions cette saison. Ça dure quelques matchs, mais après on retombe dans nos travers. Alors, il faut arrêter de parler et agir."

:Le Phoceen:

C'est lui le vrai capitaine en faite !

Diawara : "On m'écoute encore"


Diawara : "On m'écoute encore" par lephoceen

Auteur d'une pâle prestation, à l'image de son équipe face à Nancy, Souleymane Diawara tente d’expliquer ce qui n'a pas fonctionné face aux Lorrains.

Penses-tu que vous avez trop cogité avant Nancy ?

Souleymane Diawara : "Peut-être qu'on calcule un peu trop. Vu qu'on connaissait les résultats de la veille, on s'est dit qu'il fallait gagner absolument pour pouvoir recoller au deuxième et ne pas laisser échapper le PSG. C'est peut-être ça, on calcule trop alors qu'il faut essayer de faire abstraction de tout ça, jouer notre jeu et prendre un maximum de points."

Ne pas calculer, ça veut dire ne pas changer de schéma à la mi-temps ?

S.D. : "Non, je ne suis pas du genre à me plaindre. Le coach a mis une tactique en place, on l'a respectée, tout simplement. Je ne vais pas dire que c'est à cause de ça. On a raté notre match tout simplement."

Le mercato vous a-t-il perturbé ?

S.D. : "Je ne pense pas, même si quand tu es joueur et que tu vois dans les journaux que tu as la possibilité de partir, tu essayes de ne pas trop regarder, même si inconsciemment tu y penses. À part Loïc qui est parti, il n'y avait pas d'autres joueurs concernés... (On lui souffle le nom de Morgan Amalfitano) Oui, il y avait la rumeur Morgan, mais on le voit toujours impliqué aux entraînements. Il se donne toujours à fond. Je ne pense pas que ça ait perturbé le groupe."

Tu es toujours autant écouté et respecté dans le vestiaire ?

S.D. : "Bien sûr, ce n'est pas parce que je joue moins ou que je me retrouve sur le banc que le respect n'y est plus. On se respecte beaucoup les uns et les autres. On m'écoute comme quand quelqu'un d'autre parle on l'écoute aussi. Il n'y a pas de problèmes sur ça."

:Le Phoceen:

Citation :

« Dans ma tête, je pense finir ma carrière à l’OM. Dans le foot, ça va très vite. Je suis vraiment bien ici, je m’entends bien avec tout le monde, les dirigeants, les staffs médical et technique, les membres du bâtiment. C’est comme une famille. Mais on ne sait jamais ce qu’il peut se passer dans le foot. Après l’année du titre, il y a eu quelques contacts mais pour moi, il était hors de question d’aller dans les clubs au Qatar. J’avais besoin de trophées, de vivre de ma passion et de jouer dans des stades pleins. Je ne me voyais pas aller au Qatar maintenant où tu joues devant 100 personnes. J’aime le foot, je pratique le plus beau métier du monde. J’ai encore envie de cette pression. Je n’ai pas envie d’aller me « reposer » au Qatar où le championnat est beaucoup plus faible. J’ai envie de montrer que je suis encore présent, de gagner des titres et faire vibrer le stade Vélodrome et la ville de Marseille » @ Diawara

Retraite en fin de saison donc ?

Diawara : «Je ne me décourage pas»

Comme face à Evian-TG (1-1) et Valenciennes (1-0), Souleymane Diawara était remplaçant, dimanche, lors de la défaite de l'OM à Paris (0-2). Avant les retrouvailles entre les deux clubs (20h55), le défenseur sénégalais évoque pour nous sa situation, mais aussi ce 8e de finale de Coupe de France.

Son statut de remplaçant
«Ça ne me plait pas d’être sur le banc, mais ce sont les choix du coach, il faut les accepter. Je ne suis pas du genre à faire un pataquès pour ça. Ce n’est pas parce que je suis remplaçant que je vais tirer la gueule ou que je ne vais pas encourager mes partenaires, leur donner des conseils. J’ai assez d’expérience, je prends beaucoup de recul : Qu’est ce qui ne va pas ? Comment améliorer les choses ? Je me remets beaucoup en question. Il ne faut pas oublier non plus que je n’ai pas joué pendant huit mois (en raison d'une grave entorse du genou droit avec rupture du ligament croisé antérieur), et que je n’ai vraiment repris qu’il y a deux mois et demi. L’âge qui me rattrape ? Non ça n’a rien à voir. Des jeunes qui ont eu la même blessure ont également eu du mal à retrouver leur meilleur niveau. C’est à moi de travailler plus et de prouver que je mérite ma place. Je ne me décourage pas».

Le Classique perdu dimanche
«Ça a engendré beaucoup de frustration. On voulait recoller, malheureusement, ça n’a pas été le cas. On a eu plusieurs opportunités, on a bien gardé le ballon, mais on s’est fait prendre deux fois en contre. C’est comme ça. Des fois, dominer n’est pas gagné. Ils ont été plus efficaces que nous. Est-ce que j’ai été surpris par la posture du PSG ? Ça fait partie de leurs qualités, tant mieux pour eux. Ils ont les joueurs pour, qui vont vite devant et sur les côtés. C’est normal qu’ils jouent le contre».

Le Classique à venir mercredi
«Une victoire pourrait nous relancer. Et puis, on les a déjà joués deux fois cette saison, et on n’a toujours pas gagné. Alors là, c’est défaite interdite, on n’a pas le choix. Il faudra jouer comme on l’a fait dimanche, mais en étant plus efficace».

Les ambitions pour la fin de saison
«Pour ma part, je n’ai jamais gagné la Coupe de France. J’aimerais bien… Le titre ? Je ne vais pas dire que c’est fini parce que mathématiquement, c’est encore possible, mais ça sera quand même difficile. Je ne pense pas que Paris va lâcher. Le podium ? La priorité, c’est de gagner des matches, pas la troisième place ou quoi que ce soit. On fera les comptes à la fin».

David Beckham
«Dimanche, je n’étais pas trop focalisé sur lui. Tout ce que je voulais, c’était qu’on égalise. Il est entré à la 76e, a été impliqué sur le deuxième but, c’est bien pour lui. Et d’une manière plus générale, bien pour la L1. Sans Paris, certains joueurs n’auraient peut-être jamais eu la chance de jouer contre des joueurs de classe mondiale comme Beckham, Ibrahimovic ou Lavezzi. Je trouve ça super».

Son avenir
«En juin, il me restera un an de contrat. Personnellement, je kiffe le club, la ville, les supporters, l’ambiance donc pourquoi pas finir ici ? Après, dans le foot, tout va tellement vite. En tout cas, ça ne dépendra pas de mon temps de jeu d’ici la fin de la saison».

:Lequipe:

« En ce moment, je me sens bien, explique l’ancien Bordelais, qui a remplacé Jérémy Morel à la 85eme minute de jeu. Mais je me pose des questions : qu'est-ce qui va chez moi et qu'est-ce qui ne va pas ? Je n'aime pas être sur le banc, mais il faut faire avec et continuer à travailler. Je ne suis pas du genre à dire que je veux partir alors que je ne joue pas ! Quant à Sougou, il est très loin d'avoir montré ce qu'il vaut. Il peut apporter beaucoup plus. » @ Diawara

« À ma place, certains auraient pété les plombs. Moi, je me demande ce que je dois faire pour changer les choses. Si je ne joue pas, c’est que je dois avoir des lacunes. Quand je suis revenu, j’avais l’impression d’être bien, mais c’était juste une impression. Je n’étais pas au top. J’ai parlé avec le coach. Je dois travailler mes appuis, la vivacité aussi. Mais ce n’est pas pour ça que je ne dois plus vous parler (aux journalistes), bouder mes coéquipiers ou mes dirigeants. Pendant que je ne jouais pas, Lucas Mendes a été performant. Pourquoi je m’en prendrais à lui ? Au contraire, si je peux lui donner quelques conseils, c’est avec plaisir, reconnaît le défenseur de l’Olympique de Marseille, qui tient à prouver son amour du club et la cité phocéenne. Ici, j’aime tout. La ville, le club. Il fait toujours beau. Après, en France, l’argent est un sujet qui revient sans cesse. J’ai eu l’opportunité de partir à plusieurs reprises. Je pense que je gagnerais plus en évoluant à l’étranger. » @ Diawara

Diawara pourrait quitter l'OM au mois de juin d'après :Mercato365:

Souleymane Diawara en toute franchise

Au cours d'un entretien exclusif, Souleymane Diawara s'est livré avec franchise. Le défenseur de l'OM évoque notamment le football, l'argent, sa famille et la solidarité.

Souleymane Diawara, comment vous sentez-vous ?
Plutôt pas mal, même si je ne joue pas beaucoup (sourire).

Comment vivez-vous ce statut de remplaçant ?
Je ne vais pas le cacher, je le vis mal. Je suis un compétiteur et j’aime jouer. Cette situation ne me plait pas mais ce sont les choix du coach et je dois les respecter. A moi de me poser les bonnes questions et de travailler plus aux entraînements. J’en ai discuté avec Elie (Baup) et les choses ont été claires. Il estime qu’il me manque encore quelques petites choses qui font que je ne peux pas enchaîner les matchs. Je dois tout faire pour retrouver sa confiance.

Est-ce un objectif de revenir à votre meilleur niveau après cette grave blessure à un genou ?
Ce n’est pas un défi non plus mais c’est vrai que j’ai envie de retrouver toutes mes sensations. Après une longue absence, ce n’est pas évident de revenir. Je travaille au quotidien pour revenir vite. Mais même à 34 ans, j’ai confiance en moi et je sais que je vais revenir. Quand je vois Beckham à 37 ans, je me dis que j’ai encore de belles années devant moi.

Il vous restera un an de contrat en fin de saison. Avez-vous discuté d’une prolongation ?
Pour le moment, il n’y a pas eu de discussion et aucun rendez-vous n’est programmé. Il me reste encore un an de contrat. Je me sens super bien ici au club, dans l’équipe et dans la ville. Donc pourquoi ne pas prolonger et finir ma carrière ici ?

Qu’est-ce qui vous pousse à continuer l’aventure ici malgré la mauvaise réputation de la ville et du club ?
La pression. Celle qui vous pousse à gagner, gagner et encore gagner. J’aime ça, j’aime sentir quand les supporters sont derrière toi. C’est normal qu’ils soient mécontents aussi. Il faut les comprendre : il paie pour voir du spectacle et s’ils sont déçus du résultat, ils sont obligés de gueuler. Et quand on gagne, on sait que l’ambiance va être fabuleuse. J’ai connu les deux choses mais je ne retiens que le meilleur. Je sais en tout cas qu’en France, il n’y a pas mieux comme supporters. Le football est une religion ici.

« T’as de l’argent, tu le claques »

Si vous ne prolongez pas, que pourrait être la suite ?
Il me reste encore un an de contrat, c’est encore loin. Je ne suis pas du genre à me projeter dans l’avenir. J’aurai le temps de me poser la question quand l’heure viendra.

Peut-on vous imaginer rejoindre le Qatar, la Chine et la Russie comme certains jeunes ?
Peut-être qu’il y a des offres que tu ne peux pas refuser. Il ne faut pas se voiler la face. Si on te propose un salaire de fou, tu vas y aller. Le mec qui dit qu’il préfère l’aspect sportif à l’aspect financier, il faut arrêter la comédie. Je respecte leurs décisions. Dans le football, si tu n’as pas bien investi, ce n’est pas les médailles qui vont te payer, te faire manger… Il faut penser à l’avenir. Je ne pourrai jamais critiquer un mec qui part pour ça.

Et vous, avez-vous déjà investi pour l’avenir ?
Oui, dans l’immobilier.

Quel rapport entretenez-vous avec l’argent ?
Avec ma famille, je dépense. Sans eux, je ne serai pas là. S’ils ont besoin de quoi que ce soit, je dépense sans calculer. Sinon, ça dépend. J’ai un côté économe et un côté dépensier. J’aime les fringues et puis, je ne peux pas acheter de voiture, je n’ai plus de permis (rires). J’aime les belles choses.

Est-ce que vous trouvez juste le procès que l’on fait aux footballeurs sur l’argent qu’ils dépensent ?
(Il souffle) Y’a un truc qui me fait rire. Il y en a qui parlent de voitures, de maisons de luxe mais l’argent que l’on gagne, ce n’est pas l’argent de l’Etat, c’est de l’argent privé. Et pourtant, on paie nos impôts qui vont à l’Etat. Je ne comprends pas trop parfois la logique de certains. Si tu as les moyens de t’acheter de belles voitures, pourquoi t’en priver ? Achète, va te faire plaisir. Tu vas garder l’argent et puis quoi ? Tu vas mourir avec. Tu vas être le plus riche du cimetière. T’as de l’argent, tu le « claques ». On ne l’a pas volé. On vit avec nos moyens.

Comprenez-vous que certains joueurs pètent les plombs devant tout cet argent ?
Oui, tu peux, tu n’es pas à l’abri. Du jour au lendemain, il y a plein d’argent qui arrive sur la table alors qu’avant, tu n’aurais jamais imaginé t’acheter une belle voiture sans regarder le prix. Tu peux péter les plombs. Si tu n’as pas la chance d’être bien entouré, on va te tomber dessus. Je comprends tout à fait que ça puisse arriver.

Vous souvenez-vous de la première folie que vous avez fais ?
Je me souviens qu’à l’époque, c’était des Francs. J’avais gagné 8 000 Francs et j’avais donné 3 500 à ma mère, 3 500 à mon père et j’avais gardé les 1 000 qui restaient. J’ai vu la joie dans les yeux de mes parents. J’étais fier de venir avec des sous pour mes parents. Ensuite, je me suis acheté une voiture deux-trois ans après.

« Entraîneur ? Jamais de la vie »

Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas été footballeur ?
Pompier. Aller combattre le feu et sauver des vies. Pour aider mon prochain. Il n’y a pas mieux je pense.

Avez-vous déjà songé à ce que vous ferez après le football ?
J’ai des petites idées. M’occuper des associations par exemple. Et sinon, dans le football, je me vois dans un rôle de conseiller du président ou de directeur sportif. Mais entraîneur, jamais de la vie, c’est un métier plein d’embrouilles (rires).

Vous êtes le parrain d’une association, Graine de Tournesol. Pouvez-vous nous en parler ?
Quand j’ai signé à Marseille, j’ai eu la chance de rencontrer Chantal, qui est la présidente de cette association qui s’occupe d’enfants atteints de pathologies lourdes, handicapés, atteints du cancer également. Chantal m’a fait l’honneur de me demander si je voulais être le parrain de cette association et sans hésiter, c’est avec plaisir que j’ai accepté. Quand j’ai du temps libre, j’essaie d’aller les voir à l’hôpital et même si je ne suis pas médecin, j’essaie d’apporter beaucoup de bonheur aux enfants. En plus, la plupart est fan de l’OM donc ça me fait plaisir d’aller les voir. Le 13 mars, j’organise une journée de lutte contre la faim qui consistera à récolter des fonds pour les enfants qui souffrent de malnutrition.

Quand on vous entend parler, on sent que vous êtes reconnaissant de ce que la vie vous a donné…
Bien sûr, la vie m’a gâté. Et je me disais que si un jour j’avais les moyens, je ferais tout pour aider le plus de gens possible, même si je ne peux pas aider la terre entière. J’ai la chance de pouvoir aider les enfants qui souffrent de malnutrition, du cancer et de pathologies lourdes. Et il y a encore d’autres projets, j’espère aider les SDF. J’essaie de rendre ce que la vie m’a donné.

On vous sent vraiment serein. D’où cela vient-il ? L’âge, la maturité, l’amour ?
C’est un tout. Avec mes parents c’est l’amour, la rigolade, il n’y a pas de pression. Je suis vraiment bien quand je suis là-bas.

:Foot365:

« C’est très difficile pour moi. Quand on a toujours joué depuis des années, c’est impossible à supporter. Je suis un compétiteur, j’ai toujours envie de jouer, alors je me suis remis à travailler pour regagner la confiance du coach. Nous avons eu déjà quelques petites discussions tous les deux. Il voit qu’il me manque encore des petits trucs, sur certains gestes, notamment quand je dois me retourner. Pour le coach, je ne suis pas à 100%, c’est pour cela que je travaille mon explosivité pour pouvoir retrouver toutes mes sensations. La retraite ? Je n’y pense pas du tout. Je me vois bien jouer encore 3 ou 4 ans. Il n’y a qu’en France que l’âge pose problème pour les footballeurs mais je n’ai que 34 ans. J’ai encore un an de contrat ici à Marseille, où je suis super bien. Maintenant, on ne sait jamais ce qui peut se passer, mais mon choix ne sera pas lié au temps de jeu que j’aurai d’ici la fin de saison » @ Souleymane Diawara

Bon il va être content il va rejouer pas mal de fois pour la fin de saison.

À 34 ans, après une blessure longue durée et une saison quasiment blanche (13 matches joués, 958 minutes), Souleymane Diawara pourrait songer à changer d'air. Mais le défenseur sénégalais, cadre du vestiaire, se sent bien au club.

:La Provence: