[Pro] 12.Charles Kaboré

Likiliki10 a écrit:

Pour moi le joueur du match.

Impressionnant à la recuperation, des transversales de qualité et egalement une belle qualité technique

Pareil !

Il avait beaucoup de pression en première, stress ...

Mais dès qu'il est rentré dans le match il stoppait tous les contres Parisiens !

Vraiment époustouflant !

Massilia57 a écrit:

Il fait une première mi-temps plus que moyenne,impressionné par l'enjeu du match. En deuxième mi-temps, il a tout tué sur son passage

Un peu à l'image de l'équipe ...

Auxerrois a écrit:

En deuxième période il a été stratosphérique. En première période, pitoyable de chez pitoyable. Il perdait tout les ballons, il perdait tout les duels. Et sur le péno imaginaire, c'est lui qui fait l'erreur emmenant le duel

C'est Cheyrou qui perd la balle au milieu de terrain

Oui j'allais le dire, c'est Cheyrou qui perd la balle et non Kaboré.

Eric Gerets «félicite» Kaboré



Titularisé pour la première fois dimanche contre Paris, Charles Kaboré a su tirer son épingle du jeu et il est monté en régime tout au long de la partie. L’avis d’Eric Gerets : « «Charly» a été un peu impressionné en première mi-temps ce qui m’a étonné car il avait l’air à l’aise. Mais, jouer devant 60.000 personnes, alors que l’on est plutôt habitué à 4000, ça impressionne. Je le félicite car il s’est bien repris en deuxième période et il a fait une bonne mi-temps. Il a désormais un match de haut niveau de plus dans les jambes, ça lui fait du bien.»

Parmi ses coéquipiers, le Burkinabé fait aussi l'unanimité comme le confie Mandanda. «Il est arrivé en décembre mais on a l'impression qu'il est là depuis 2, 3 ans. On rigole, on le chambre, il est vraiment bien intégré. Je n'ai pas vraiment été surpris par ses performances car on connaît déjà tous ses qualités.»

om.net

Superbe match de Kaboré.
Timide en première période mais, plus serein et efficace en seconde, il m'a vraiment impressionné.

60 ballons
1 tirs
16 ballons récupérés
13 duels gagnés

Ses stats lors d'OM-PSG

De belles stats

Bien plus impressionnante si on ne comptait que la 2 periode.

Kaboré touché au genou

Le jeune Charles Kaboré, titularisé d'entrée de jeu contre le Spartak Moscou, s'est blessé après seulement neuf minutes de jeu. Le milieu défensif s'est blessé tout seul et son genou semble avoir tourné sur un mauvais appui. Il a été immédiatement remplacé dans l'entrejeu par Wilson Oruma avant de rejoindre les vestiaires en voiturette.

Lequipe

Tu nous manque déjà.

Kaboré «out» pour deux semaines @ Gerets.

On a le mérite de revoir un très bon M'Bami.

Salete de terrain synthetique!
Kabore avait pourtant fait un bon debut de match!

Heuresement qu'on a le retour de M'bami

Il est de retour. Il était au décrassage ce matin

il a fait l'abruti avec les autres pendant le decrassage!

Pas mal ce jeune joueur ! L'OM est vraiment bon au niveau du recrutement avec les Valbuena, rib€ry et compagnie, pour pas un sous.

Kaboré a repris collectivement

Absent depuis deux rencontres en raison d'une entorse contractée sur le synthétique du stade Loujniki, Charles Kabore a participé, hier matin, à l'opposition entre les remplaçants de la veille et les joueurs non retenus pour la rencontre contre Auxerre. Au regard de quelques contacts, le Burkinabé a bien récupéré.

Zubar, Faty, Niang, Sabo, Zenden, L.N'diaye ont également participé à ce petit match de fin d'entraînement.

La Provence

On l'a vu courir avec le groupe dans Telefoot

Par contre il va falloir qu'il se batte pour retrouver sa place car M'Bami a été excellent pendant son absence

C'est une bonne nouvelle qu'il puisse revenir,j'espere qu'il reviendra plus fort.

L’ascension de Charles Kaboré

Il était inconnu du grand public à l’automne dernier. Depuis sa signature à l’OM, le jeune Burkinabé impressionne et confirme tout le bien qui a été dit de lui. Titulaire face à Lens (3-3) hier soir, il en a profité pour exposer de belles qualités offensives qui complètent de manière très appréciable son arsenal défensif de milieu récupérateur.

"Il a encore beaucoup de choses à apprendre et il vient pour cela mais il va devenir au fur et à mesure un joueur de grande qualité et de grand talent." Ces propos, signés José Anigo, n’ont pas encore trois mois. À l’époque, le directeur sportif de l’Olympique de Marseille s’exprimait sur sa plus jeune recrue du mercato hivernal, Charles Kaboré, et confirmait le souci d’avenir qui anime le club phocéen qui depuis bientôt deux ans a engagé une politique qui le pousse à trouver de jeunes talents sur lesquels il peut se construire. En sept matchs de Ligue 1 et deux titularisations, l’ancien milieu de terrain de Libourne Saint-Seurin a démontré que le futur en question pourrait rapidement se transformer en présent.

Profitant des multiples blessures ayant décimé la défense centrale de l’OM et obligeant Lorik Cana à redescendre d’un cran, Charles Kaboré a grignoté du temps de jeu malgré deux semaines d’absence à la suite d’une blessure récolté en Russie lors du match retour de Marseille face au Spartak Moscou (0-2). Un contrecoup qui aurait bien pu enrayer provisoirement la croissance sportive de ce jeune Burkinabé de 20 ans, qui restait alors sur une sortie très remarquée face au Paris Saint-Germain (2-1) pour sa première titularisation au sein de l’élite. Au lendemain de sa prestation à Lens (3-3), il apparaît qu’il en faudra plus, beaucoup plus, qu’un petit pépin physique pour stopper le nouveau numéro 12 olympien.

Travail tactique en perspective

Positionné sur le flanc droit du milieu de terrain, dans un rôle échouant habituellement aux créateurs phocéens, Charles Kaboré a confirmé l’imposant volume de jeu qu’il avait déjà exposé en tant que milieux récupérateur. Très présent dans les duels, il a parfaitement bloqué son couloir durant la première période et affiché une solidité dans la lignée de sa performance contre le PSG. Mais c’est du registre offensif que la surprise est venue. Alliant impact physique et qualité de passe, l’ancien Girondin s’est mué en efficace ailier droit, tourmentant constamment son vis-à-vis, l’ancien Sedanais Nadir Belhadj. À cela s’est ajoutée une propension à revenir dans l’axe qui a offert une appréciable densité à l’entrejeu marseillais qui se retrouvait animé par la présence de trois milieux défensifs capables de se projeter vers l’avant. Ce dont a profité Benoît Cheyrou, auteur du deuxième but de la rencontre et de la passe décisive sur l’ouverture du score de Samir Nasri.

Reste que cette habitude trahi néanmoins le principal domaine dans lequel Charles Kaboré doit encore progresser pour franchir un nouveau palier. Efficace défensivement, il est apparu quelque peu égaré sur certaines phases offensives, soulignant ainsi un manque de culture tactique. Rien de bien surprenant pour un joueur arrivé du Burkina-Faso il y a à peine plus d’un an et qui ne possède pas encore une grande expérience. Avec le temps s’améliorera ainsi la qualité de ses courses et son poids en phase offensive. Et la Canebière pourra vraisemblablement savourer à plein les exploits d’un milieu de terrain inconnu du grand public il y a encore trois mois.

La Page des Sports

Un peu trop nerveux hier, c'est dommage mais bon c'est pas son poste aussi, il a fait ce qu'il a pu.

Kaboré sourit à la vie

Joueur à la fois rugueux et jovial, le Burkinabé est la révélation du mercato



Charles Kaboré a dans les yeux la couleur de l’innocence, de la jovialité. Au sein du groupe, il est le petit frère, celui avec lequel on badine sans retenue, car on trouve en guise de réponse un sourire éternel. "J’aime rigoler, car la vie est merveilleuse, dit-il. J’évolue au milieu des gens que j’aime, donc je suis loin d’être malheureux."


À 20 ans, le Burkinabé a une force de caractère forgée par les épreuves du temps. Il a seulement 12 ans quand son père décède tragiquement. Un choc à l’aube de l’adolescence : "C’était mon premier supporter, le seul à m’encourager dans mon rêve de devenir footballeur." Une vocation incomprise par sa famille, dont il est le seul à aimer le football : "Les proches de mon père ne comprenaient pas mon attitude. Pour eux, le foot ne mène à rien. J’étais le paresseux, un garçon sans avenir. On me reprochait de ne pas aller tous les matins au marché, travailler pour gagner ma croûte."

Les turbulences le laissent de marbre. Il intègre le centre de formation fédéral à 13 ans et y reste jusqu’à 17 ans. Il est encore cadet quand il signe à l’AS Sonabel, et ses qualités lui permettent d’être retenu dans l’équipe espoirs du Burkina Faso appelée à disputer les Jeux de la Francophonie au Niger. Il y inscrit deux buts, contre la France et le Cap-Vert, et revient au pays avec une médaille de bronze. Charles signe alors à l’EF Ouagadougou. Il y reste deux mois : "Avec l’équipe nationale, nous avons disputé près de Marseille un match amical contre l’Algérie, gagné 2 à 1. Au coup de sifflet final, j’ai filé àLibourne pour un essai de deux semaines."

Didier Tholot l’engage. Il rentre au pays pour obtenir un visa et pose définitivement ses valises en France, le 11 janvier 2007. Sa date fétiche. Sa vie s’accélère. Sa faculté d’adaptation étonne. Les grands clubs européens sont vite alertés par cette jeune gazelle, féline et puissante, dotée d’un physique appréciable. Le jour où l’OM l’enrôle, son agent déjeune avec José Anigo pour régler les dernières formalités. Pendant le repas, le téléphone sonne. C’est Txiki Beguiristain. Le directeur technique de Barcelone formule une nouvelle offre. Trop tard. L’OM a fait le déplacement et a raflé la mise depuis quelques minutes.
Charles débarque à Marseille. "Je n’ai pas réalisé tout de suite, se souvient-il, hilare. Au soir de la première journée, en rentrant à l’hôtel, j’ai déballé tout le paquetage sur mon lit. Là, j’ai vu des maillots à mon nom, des tee-shirts avec mes initiales. Je contournais du doigt l’emblème du club. Et d’un coup, j’ai tilté : je suis à l’OM."

Kaboré allait vite faire parler de lui. Dix minutes, vingt minutes, une titularisation devant Paris et à Moscou, gâchée par une entorse. Une autre, dimanche, embellie par une récupération qui amène le premier but. Mais écourtée par Gerets en seconde période, en raison d’un avertissement et du risque d’une expulsion : "Comme chaque jour, ma mère m’a appelé aujourd’hui (lire hier). Elle m’a dit ne pas avoir eu le courage de regarder le match jusqu’au bout. Elle a toujours peur que je me blesse ou que je sois sorti avant. Mais elle prie Dieu pour que je progresse et me donne au quotidien sa bénédiction."

Incompris dans sa jeunesse, Charles est devenu un porte-drapeau : "Chez moi, quand tu réussis, tu es l’enfant de tout le monde." Et cette image lui arrache un nouveau sourire. De satisfaction.

La Provence

belle histoire

je savais pas qu'il interressait le Barca

Il y avait même des clubs anglais il me semble.
On a fait une superbe affaire !

Retenez bien ce que vous allez lire, car c'est pas souvent :
Merci José !