[Staff] Albert Emon

Emon a-t-il trouvé la solution ?

Bien que cela fait des semaines que beaucoup s’évertuent à expliquer qu’abondance de biens ne nuit pas, Albert Emon hésite toujours à mettre en place un système de jeu qui lui permettrait d’utiliser la quintessence de son groupe. Par contre, quand il n’y a plus d’autres alternatives (comme contre Lyon en coupe de France) ou contre Troyes ce samedi soir, le coach olympien lance l’artillerie lourde. Va-t-il maintenant continuer à aligner une équipe offensive avec Pagis et Cissé ensemble tout en laissant sur le terrain Ribéry, Nasri, Niang et Cana ! Ce schéma se décline en plus sous toutes ces formes, ce qui laisse une liberté très intéressante… comme le prouve les trois positionnements tactiques ci-dessous :


-------------------------- Carrasso ------------------------
Beye------------- Zubar ------ Rodriguez --------- Taiwo
---------------------------- Cana --------------------------
Ribéry -------- Nasri ------------- Pagis ----------- Niang
---------------------------- Cissé --------------------------


-------------------------- Carrasso ------------------------
Beye------------- Zubar ------ Rodriguez --------- Taiwo
----------------- Nasri ------------- Cana -----------------
Ribéry --------------------Pagis--------------------- Niang
--------------------------- Cissé ---------------------------



-------------------------- Carrasso ------------------------
Beye------------- Zubar ------ Rodriguez --------- Taiwo
---------------------------- Cana --------------------------
Ribéry -------------------- Nasri -------------------- Niang
------------------- Cissé --------- Pagis ------------------


Le Phoceen

moi je voit plutot l'équipe comme sa

-------------------------- Carrasso ------------------------
Beye------------- Zubar ------ Rodriguez --------- Taiwo
---------------------------- Cana --------------------------.
-------Ribéry --------------------------------- Nasri -------
Maoulida -------------------- Pagis ------------------Niang

Je prefere la 3ème, avec Pagis et sa technique pour donnée de super ballons pour Cissé

On ne change pas une équipe qui gagne.

Kevom8901 a écrit:

On ne change pas une équipe qui gagne.

Si

Tu mets Djib' à la place de Toif'

A voir, mais faudrait pas tellement chambouler, on fait de belles performances donc si sa continue dans ce genre.

Kevom8901 a écrit:

A voir, mais faudrait pas tellement chambouler, on fait de belles performances donc si sa continue dans ce genre.

Changer 1 joueur, c'est pas grand chose Surtout que Djib' retrouve le chemin des filets Il va etre énorme en c'te fin de saison

On va pas critiquer Albert qui prone l'offensive à tout va

LA une ou la 3

Eh oui Bebert est le meilleur pour sa et Nasri l'a souligner

Offensivement il a l'effectif aussi

A la mi-temps il fait rentrer Cissé: il marque, puis il fait rentrer M'Bami: il marque, sur un couf-franc obtenu par Arrache qu'il venait de faire rentrer, que demander d eplus

Meme si pour M'Bami il ne devait pas si attendre, c'est quand meme un changement payant

Massilia57 a écrit:

Kevom8901 a écrit:

On ne change pas une équipe qui gagne.

Si

Tu mets Djib' à la place de Toif'

non qu'il continue comme ça, pour Sochaux il fait pareil Cissé aura plus de mérite comme ça

Beye13 a écrit:

Massilia57 a écrit:

Kevom8901 a écrit:

On ne change pas une équipe qui gagne.

Si

Tu mets Djib' à la place de Toif'

non qu'il continue comme ça, pour Sochaux il fait pareil Cissé aura plus de mérite comme ça

Et sera plus frais !

Emon satisfait de son effectif

Albert Emon, entraîneur de l'Olympique de Marseille, a déclaré après l'entraînement de mardi qu'il était "très satisfait" de posséder un effectif au complet pour la fin de la saison.

Eurosport.fr

A. Emon : «Il nous faudra 3 points dimanche et ça ne voudra rien dire pour la finale»

24/04/07 - OM-Sochaux

Invité de l'Oeil du Coach sur OMtv, Albert Emon s'est exprimé sur la belle semaine olympienne et il se projette sur la prochaine échéance face à Sochaux en championnat.
UNE COUPURE DE DEUX JOURS NECESSAIRE

«C’était presque une obligation car nous avions vécu ensemble pendant prés de 10 jours. Nous étions partis depuis le match à Valenciennes et nous avons ensuite enchaîné par un stage pour préparer cette semaine dernière qui était si importante avec la coupe et le championnat. Nous sommes arrivés à maintenir 21 joueurs mobilisés pour ce challenge qui peut nous offrir une fin de saison palpitante.
La semaine qui arrive sera bénéfique pour tout remettre à plat au niveau physique et mental. Il faudra bien se régénérer et mettre les joueurs en bonne condition.»
LA VICTOIRE FACE A TROYES

«Nous avons une stratégie de jeu qui fait que nous devons marquer très rapidement. Nous n’y sommes pas parvenus d’autant que le match contre Nantes avait quand même laissé des traces physiquement. Contre Troyes, les joueurs qui avaient joué ce match de coupe devaient donc maintenir la dynamique pendant 60 minutes pour ensuite donner la possibilité aux joueurs sur le banc d’apporter un plus. Les remplaçants étaient aussi concentrés que les titulaires et ça a fait la différence contre Troyes.
Dans ce match, nous n’étions pas très bien physiquement et dans le jeu pour livrer un grand combat. Mais chaque joueur apporte sa vérité à un moment dans le match. Ca dure depuis le début de la saison et j’espère que ça va continuer comme ça jusqu’à la fin.»
DJIBRIL CISSE DECISIF

«Dés l’échauffement, on a senti en Djibril (Cissé) quelqu’un de prêt à relever le challenge de faire la différence en deuxième mi-temps. Il a un statut énorme mais il n’a pas hésité à se plier au collectif. C’est très intéressant pour le groupe. On avait beaucoup réfléchi afin de savoir comment relancer Djibril. Physiquement, il est prêt mais on savait qu’il avait besoin du soutien du public. En le faisant entrer en cours de match, je pense que nous l’avons mis dans les bonnes conditions pour qu’il soit le Djibril Cissé qu’il sait être.
On connaît tous sa valeur, il est un attaquant de pointe qui ne réagit que par le but. Ca n’a pas toujours été évident pour lui mais cette fois le collectif a été assez fort pour le mettre dans les meilleures conditions ce qui n’avait pas toujours été le cas.»
MODESTE M’BAMI BUTEUR

«Cela arrive que des joueurs soient critiqués, parfois ils sont bons, parfois ils sont moyens… Ce n’est pas évident d’être toujours performant dans un match. Modeste travaille parfaitement à l’entraînement et il a un état d’esprit parfait par rapport au groupe. A partir de là, il n’y a aucune raison qu’il ne soit pas récompensé un jour.»
UN NOUVEAU SYSTEME PERFORMANT

«Chacun a son idée mais je pense que les côtés doivent être occupés que ce soit par des milieux excentrés ou par des ailiers avec Toifilou (Maoulida) à droite ou Mamadou (Niang) à gauche mais aussi Franck (Ribéry) ou Mathieu (Valbuena). L’important est d’occuper les ailes car ça nous permet d’avoir des intervalles au milieu et on voit alors l’importance de joueurs comme Franck (Ribéry) ou Samir (Nasri) dans l’entrejeu qui est le cœur du problème. Ils trouvent des décalages et tout le monde en profite.
La seule chose qui change véritablement avec ce système, c’est le rôle de Lorik (Cana) qui est seul au milieu et qui peut travailler énormément. Mais, en fin de match, il peut être mis en difficulté d’où la rentrée généralement d’un deuxième numéro 6 qui peut lui apporter plus de calme et de sérénité.»
LA COURSE A LA LIGUE DES CHAMPIONS

«Je me mets dans une bulle en me disant que l’OM détient des vérités sur ses matches à domicile. On sait le nombre de points qu’on doit acquérir. Il faudra 10 à 12 points pour accrocher une place en Ligue des Champions. Il va falloir aller les chercher.»
SOCHAUX EN CHAMPIONNAT AVANT LA FINALE

«Une chose est sûre, c’est que Sochaux et l’OM se sont qualifiés pour la finale de la coupe et un match de championnat reste un match de championnat. Sochaux sera une équipe difficile à battre. Ils nous avaient vaincu au match aller (1-0) malgré une prestation intéressante de notre part.
On connaît la valeur de joueurs comme Karim Ziani ou Jérôme Leroy qui sont des poisons pour leurs adversaires. A nous de faire en sorte qu’ils aient moins de munitions face à nous. Il nous faudra trois points dimanche et ça ne voudra rien dire pour la finale.»

site off

Emon : "Cana est un leader"


L'entraîneur de l'OM Albert Emon a été invité en conférence de presse à donner son avis sur la superbe saison de Lorik Cana, l'un des meilleurs Olympiens cette année. Emon confirme que l'Albanais "a pris un rôle important dans l’équipe".


Pour lui, Cana est un leader mental parce que c’est un garçon qui joue 95 minutes à fond et qui arrive à rentrer dans le match très tôt". Emon pense que Lorik a progressé dans son jeu cette saison : "Il arrive maintenant à avoir beaucoup plus de maturité de jeu, il joue plus intelligemment, de manière plus réfléchie. Il progresse mais il peut être encore plus fort" estime le coach phocéen.

Il précise : "Il doit être meilleur notamment sur sa réussite au niveau des frappes, au niveau offensif aussi avec plus de passes décisives même si il joue seul devant la défense. Je pense qu’il va prendre conscience qu’il peut faire mieux à ce niveau là" a conclu Emon qui se bat pour tirer le meilleur de ses joueurs qui lui rendent bien quand on regarde les progrès de Cana, Nasri ou même Niang et Taiwo cette saison.


Le Phoceen

A. Emon : "Je ne me suis jamais senti menacé"

Albert Emon garde le cap, comme toujours depuis sa prise de fonction à la tête de l'équipe marseillaise.

Et le coach olympien assure ce dimanche dans le JDD, qu'il ne s'est jamais senti menacé même pendant l'épisode de la vente avortée de l'OM :" Il n'y a pas une phrase, un regard, un geste de José Anigo ou Pape Diouf qui auraient pu me mettre cette idée dans la tête. Jamais je ne me suis senti menacé. J'ai eu des réunions tard le soir après des défaites, mais je n'y suis jamais allé en me disant "c'est fini". Peut-être parce que je suis un rêveur.Mais même dans les moments difficiles où j'avais la tête sous l'eau, comme après Toulouse, et Lens, José et Pape ont réussi à me remonter le moral" a déclaré le coach olympien. Ce dernier assure avoir envie de continuer la saison prochaine : "On n'est ne sait pas, mais j'ai envie de continuer. Au moins une année" ajoute le coach phocéen.

Brèvesdefoot.com

A. Emon : «Ne pas s’enflammer»

«Ces trois victoires à domicile n’ont pas été évidentes du tout. Il faut féliciter les joueurs. Il y a une évidence dans ce groupe-là, c’est qu’ils veulent faire le maximum pour atteindre les objectifs. On voit des joueurs bien déterminés avec de l’orgueil, mais surtout un tempérament serein lorsque nous avons pris le but. J’avais du mal à me dire comment nous allions récupérer la situation. Cette équipe est encore allée vers l’avant, avec beaucoup de détermination, et ça c’est fantastique. On peut dire que ces joueurs-là méritent un grand respect. Nous savons que nous avons des joueurs qui sont fort individuellement et qu’ils peuvent faire la différence à tout moment. Cela c’est avéré exact. Bravo aux joueurs. Pendant 95 minutes, chacun a apporté sa pierre à l’édifice. Que ce soit les joueurs titulaires ou les remplaçants. A la mi-temps, j’aurais pu sortir un ou deux, voire trois joueurs, ce n’est pas un problème. Pour un entraîneur, c’est magnifique d’avoir un groupe concerné comme celui-là. Maintenant il ne faut pas s’enflammer. Nous avons eu des joies et des déceptions. Nous avons un match important le week-end prochain à Monaco, on jouera ensuite Nancy, puis nous jouerons cette finale qui est tellement importante pour nous.»

Site off

Quand Emon juge Lyon

L'entraîneur de l'OM Albert Emon a été interrogé sur ce qu'il pensait du 6e titre de Lyon. Pour lui, les Lyonnais "l’ont mérité".

Il précise : "Leur politique sportive était de faire le maximum en première partie de saison pour ensuite pouvoir se permettre de lâcher des points dans l’optique de se concentrer au mieux pour la Ligue des Champions ou les coupes nationales. C’est ce qui est arrivé. Ils ont fait quatre premiers mois extraordinaires" estime-t-il.

Emon pense également que le fait que l'OL soit couronné si tôt dans la saison est un inconvénient "pour le football en général". Le coach phocéen considère en effet que "cela aurait été mieux si les équipes qui jouent là pour la 2e et 3e place se disputaient plutôt le titre. Il y aurait eu plus d’engouement, de folie dans les stades".

Enfin, Emon ne prédit pas la même réussite aux Lyonnais pour les années à venir : "Cela va être de plus en plus difficile pour eux. Tous les clubs vont chercher des parades et vont commencer à travailler là dessus pour être très performants dès le début du championnat" a-t-il conclu.

lephoceen

L’humilité avant tout…

Albert Emon est excité par cette fin de saison : "Il reste cinq matchs et ce sera les cinq plus beaux matchs à jouer de l’année… ce sera cinq finales !" prévenait-il dans la semaine. Le coach olympien ne peut pas se permettre de gérer la fin de saison de son équipe et se retrouve obliger d’aligner le meilleur onze de départ possible à chaque match.

Dès ce dimanche soir à Monaco, les joueurs devront donc répondre présents pour pouvoir encore espérer accrocher la Ligue des Champions. Mais Emon prévient qu’il faudra faire preuve d’humilité et que les derniers bons résultats de l’OM ne doivent pas entraîner un excès de confiance. "Nous avons suffisamment pris de coups de bâton cette année pour éviter de vouloir péter plus haut que son cul." Clair et net !


Le Phoceen

L'entraîneur olympien Albert Emon était très heureux à la fin de la rencontre car il sait que l’OM est allé chercher la victoire qu’il fallait dans ce sprint final. Ainsi au micro d’OMtv, il tenait à mettre en avant la qualité mentale de son groupe : "On ne peut plus dire que cette équipe n’a pas de caractère… Elle a été menée 1-0, elle est revenue à la marque et a construit sa victoire sans se presser."
Mais comme à son habitude, l’entraîneur de l’OM ne veut pas s’enflammer pour autant… "On a encore Nancy mercredi, on a notre finale de coupe de France… donc il faut rester simple." L’avantage de l’OM en cette fin de saison, c’est donc le mental et Emon craint maintenant simplement une baisse de régime… "On maintient cet état d’esprit assez fort et j’espère surtout maintenant qu’on tienne physiquement jusqu'au bout."

Le Phocéen

Emon, la belle histoire

«Il est où le petit…? » Cette question de Julienne Emon, Roger, son mari, ouvrier dans la pétrochimie à Berre-l'Etang (Bouches-du-Rhône), l'a entendue des centaines de fois. Et des centaines de fois, il a répondu la même chose : « Il tape dans le ballon contre le mur, comme tous les soirs… » Berre-l'Etang, au milieu des années 1960. Albert Emon affiche une dizaine d'années plutôt turbulentes, fréquente l'école en pointillés et joue au foot : « Y a que ça qui m'intéressait… Je me sentais bien sur un terrain ou dans la rue. J'étais libre, raconte l'actuel entraîneur de l'OM. Je ne suis resté que vingt-deux minutes en sixième. Moi qui voulais apprendre l'anglais et devenir tailleur de pierre, j'ai fait le menuisier. » Un tour à bois lui a d'ailleurs mangé le bout de l'annulaire de la main droite. « Heureusement qu'au foot, on joue avec les pieds… », plaisante Albert.

« Porter le survêt de ce club que j'aime est un bonheur »

Il porte alors en minime le maillot du CO Berre et, des pieds, il en a deux dont il se sert à merveille. « Je suis droitier, mais on a souvent cru que j'étais gaucher, parce que c'est avec le pied gauche que j'étais le plus précis. » Remarqué par un ancien de l'OM, éducateur à Berre, Albert fait son baluchon pour Marseille. Centre d'apprentissage de menuiserie le matin, foot en fin de journée, après quelques heures de cours. « J'habitais en face du Stade-Vélodrome, chez M. Mario Zatteli, qui entraînait les pros. Je m'asseyais sur le cartable et j'attendais l'heure de l'entraînement. Quand il manquait un joueur, M. Zatteli me faisait jouer avec les pros, c'était fabuleux. »
A l'OM, il dispute le Championnat cadets avec son pote, Rolland Courbis, et débute sa carrière sous le maillot bleu et blanc, en 1971-1972, lors de l'année du premier doublé du club. Sept saisons et 38 buts plus tard, Albert Emon quitte l'OM, direction Monaco. « J'avais parié avec moi-même que je ferais tous les clubs de la Côte d'Azur. C'était peut-être une connerie mais, finalement, j'y suis arrivé », plaisante Albert.
Après l'équipe du Rocher, avec qui il gagne la Coupe de France 1980, il enchaîne avec Toulon, Cannes puis Nice : « Avec une licence amateur, juste pour quelques matchs… pour tirer les coups francs. Faut dire que je n'avançais plus. »
Fou d'un foot offensif, Emon entre dans le monde des techniciens presque par hasard, comme préparateur physique auprès de son ami Gérard Gili, alors entraîneur de l'Egypte. Expérience intense mais courte qui le ramène en France. « Joueur, entraîneur, masseur, ramasseur de balles en CFA à Manosque. » Puis tout s'accélère, il revient à Marseille d'abord, au centre de formation, ne rechigne devant aucun intérim, met son ego dans sa poche, remplace Ivic au pied levé sous l'ère Tapie II, repart chez les amateurs et fait son come-back comme adjoint d'Alain Perrin, puis de Jean Fernandez. « Porter le survêt de ce club que j'aime est un bonheur, quelle que soit la place sur le banc… »
N'empêche ! Quant à l'été 2006, l'OM cherche un successeur à Jean Fernandez, Albert Emon saisit enfin sa chance. « Pour la première fois, je me suis dit : Tu es capable d'y aller, tu peux le faire… » La suite lui a donné raison. Albert Emon, 53 ans, est en passe de qualifier l'OM en Ligue des champions et espère ramener la Coupe de France sur la Canebière. Le sacre pour « Bert » de Berre.



« Dans sa tête, il est resté joueur »
JEAN FERNANDEZ, entraineur d’Auxerre

Ex-coéquipiés, adversaires et entraîneurs sont tous d'accord : Albert Emon est un chic type. « J'aime sa philosophie de la vie, confie Laurent Paganelli, qui a côtoyé Emon à Toulon. C'est un épicurien. Il aime boire son verre de vin et fumer sa cigarette. Il entraîne comme il jouait. Il mériterait d'être élu meilleur entraîneur de L 1. Si je l'avais eu comme coach, je n'aurais pas arrêté ma carrière à 26 ans. Il donne du plaisir aux autres. »

Un lob de 45 m

Adversaire en Coupe Gambardella, mais partenaire en équipe de France juniors, Bernard Lacombe se rappelle du joueur : « C'était l'un des plus doués de sa génération. Je ne le voyais pas devenir entraîneur, mais il symbolise Marseille, comme Mario Zatelli (NDLR : joueur, puis entraîneur du club olympien). » Marius Trésor, son partenaire à Marseille au milieu des années 1970, ne l'imaginait pas non plus dans la peau d'un entraîneur: « Je suis agréablement surpris. Comme joueur, je me souviens de l'un de ses buts contre Saint-Etienne, un lob de 45 m sur Curkovic (NDLR : le 9 septembre1975). »
Mais le plus beau compliment est l'oeuvre de Jean Fernandez, un ami de plus de trente ans : « J'ai joué avec lui, je l'ai entraîné et il a été mon adjoint l'an dernier. Albert, c'est un footeux. Il ne se la joue pas. Seul le terrain l'intéresse. Dans sa tête, il est resté joueur. Je ne l'ai jamais considéré comme un adjoint. »

Source : Le Parisien

A. Emon : "Le collectif est bien là"



"Physiquement il y a eu un manque de rythme, mais on a été présent mentalement. Quand on essaye de faire le maximum à chaque fois, quand on lâche rien, on est toujours récompensé. Je pense que les dix-huit joueurs doivent être récompensés.

Nancy est bien resté en place. En ce moment, on a un bon état d’esprit et ça a fait la différence. On a fait le match qu’il fallait, on a gagné. On est sur une bonne dynamique. Le collectif marseillais est bien là."

Site off

Bravo à lui, pour son coaching payant

Le mental... C'est vraiment ça qui a fait la diference et qui nous maquédans ce milieu de saison, maintenant qu'on a retrouvé de la confiance, on gagne match après match

Emon : "Je ne l'oublierai jamais"


C'est un Albert Emon encore très marqué par la défaite en finale qui s'est présenté devant la presse ce mardi fin d'après midi."Je ne l’oublierai jamais" a-t-il concédé d'emblée."Ça restera gravé toute ma vie, je suis Marseillais, je sais ce que cela représente pour tout le monde" se désole Emon.

Le coach marseillais estime que ses joueurs ont fait le maximum et qu’il ne faut pas leur en vouloir :Si je peux en vouloir à quelqu'un c’est certainement à moi-même" corrige-t-il. Emon préfère désormais positiver et justement le positif c’est le classement de l’OM à deux journées de la fin :"Finir 2e c'est comme un titre" a même déclaré Emon.


Le Phoceen