[Débat] Que faire pour l'arbitrage ?

Puel: «Polémique scandaleuse»

Claude Puel est revenu, jeudi, avec moins de diplomatie qu'à son habitude, sur la polémique qui a animé lé début de semaine, suite au match PSG-Lyon (1-1). «Je trouve ça scandaleux, a lâché le technicien lyonnais face à la suspicion du camp parisien quant à une entrevue Aulas - Fautrel à la mi-temps qui aurait influencé l'arbitre dans sa décision d'accorder l'égalisation à Gomis, pourtant hors-jeu. Il s'agit (le but hors jeu) d'un fait de jeu pas évident, il faut quatre ou cinq ralentis pour juger.»

« Suivant qui ça concerne... »

Ce qui énerve surtout Puel, c'est qu'une telle polémique est née parce qu'il s'agit de Lyon. «Suivant qui ça concerne, on monte en épingle ou on zappe. Dans la même journée, des clubs ont été particulièrement lésés de manière plus évidente et on n'en a pas parlé autant ou pas du tout. Dans toute situation, on doit garder mesure.»

L'avertissement à Leproux

Le propos vise directement Robin Leproux : «Il faut faire attention aux propos que l'on tient quand on est président de Paris. Il vient d'arriver, on ne peut pas se permettre de faire ce genre de propos qui sont, pour moi, disproportionnés. C'est tout sauf de la respectabilité.» Mais aussi à Antoine Kombouaré : «Il a eu du recul juste après le match. Il en a manqué les jours suivants et s'est un peu emporté.» Une telle situation prend-elle autant d'importance parce que Jean-Michel Aulas est au centre des débats, demande-t-on à Puel ? «C'est vous qui le dîtes. Si c'est moi, on va dire que je suis parano.»

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Deschamps prend aussi la défense d’Aulas

Pour l’entraineur marseillais, la polémique concernant l’intervention de Jean-Michel Aulas dans le vestiaire de l’arbitre du match de PSG-Lyon dimanche doit cesser. Didier Deschamps souhaite faire confiance à la version de l’arbitre, qui a assuré qu’il n’y avait eu qu’un bref rappel à l’ordre entre les deux hommes, et surtout que rien n’interdisait de se parler à la mi-temps d’un match.

« S’il n’y a pas de loi, pourquoi ne le feraient-ils pas ? Après, on peut interpréter, déblatérer… Il y a bien des présidents qui viennent sur les bancs de touche, non ? Est-ce qu’un président doit être sur un banc de touche ? Chacun aura son avis, mais tant qu’il n’y a pas de règlement qui l’interdise. Il y a des règles, on les applique. Si mon président, qui est mon patron, me dit : ‘Coach, je viens sur le banc’, je ne pense pas que je vais dire non. Les arbitres sont des êtres humains. Ils ne sont pas des robots. Ils peuvent se tromper, avoir des bonnes ou mauvaises influences, sans qu’on puisse pour autant parler de malhonnêteté », a tenu à préciser Didier Deschamps.

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