[Pro] 12.Charles Kaboré

Encore un match assez brouillon de sa part. Je vois toujours pas ce qu'on lui trouve et je me demande si Chelsea et Barcelone l'ont déjà supervisés.

Kevom8901 a écrit:

Encore un match assez brouillon de sa part. Je vois toujours pas ce qu'on lui trouve et je me demande si Chelsea et Barcelone l'ont déjà supervisés.

Normal, son poste c'est en 6 et pas milieu exentré coté droit

Bah même, quand il avait prit la place de Cana je le trouvais pas terrible de plus que la concurrence est forte.

Il est jeune, et puis ça fait un bail qu'il n'avait pas joué titulaire aussi.
En tout cas Gerets lui a redonné de la confiance en le titularisant dans un match de haut niveau !

Sa progression a été fulgurante. Passé du championnat burkinabé (EF Ouagadougou) à la Ligue 1 française en deux ans, Charles Kaboré est une des nombreuses révélations de l’Olympique de Marseille. Comme Mathieu Valbuena, le joueur originaire du Burkina Faso fait partie de ses trouvailles que l’OM a su dénicher dans l’un de ses réservoirs préférés, Libourne Saint-Seurin. Âgé de 20 ans, Kaboré semblait pourtant promis à un avenir dans le sud-ouest de la France, mais le club phocéen s’est montré plus convaincant. Pour FootMercato, le Marseillais revient sur ce début de carrière tonitruant, lui qui a refusé les plus grands d’Europe pour l’OM.

FootMercato : En deux saisons vous passez du championnat burkinabé (EF Ouagadougou) à la Ligue 2 (Libourne) puis en Ligue 1 à Marseille, expliquez-nous comment cela s’est passé ?

Charles Kaboré : Tout part de ma dernière très bonne saison que j’ai faite à l’Étoile Filante de Ouagadougou, qui est le plus grand club de mon pays. Ensuite je suis appelé à 18 ans en sélection nationale pour la première fois pour jouer contre le Sénégal. À partir de là je suis repéré par mon agent et deux autres joueurs que sont Joël Kouassi (qui évolue à Libourne) et Yahia Kébé (Troyes) ont appuyé ma venue en France.

FM : Avez-vous été impressionné quand vous êtes arrivé en France ?

CK : Un peu oui, mais sans plus. Quand je suis arrivé en L2, réputée pour être un championnat physique, j’avais déjà du répondant dans ce domaine, car le championnat burkinabé est plus basé sur le physique que sur la technique. C’est d’ailleurs le fait que ce soit le contraire en France qui fut déstabilisant. Ici, le ballon circule très vite, quand tu perds le ballon au milieu de terrain, ça peut amener une occasion de but alors qu’en Afrique on prend plus de temps avant d’aller vers les cages. Tu as le temps de revenir. Donc quand je suis venu faire mon premier essai à Libourne, j’ai été impressionné. Je voyais que tout allait vite. Les passes, les contrôles, c’était fou, en deux temps trois mouvements ils passaient d’une situation défensive à une phase offensive. Tout ça sans parler des terrains. En Europe, ils sont tous mouillés, ce qui fait que les ballons fusent tout le temps alors que chez moi ils ne sont pas arrosés tant qu’il ne pleut pas. Donc j’ai essayé de m’appliquer parce que je ne voulais pas rater mon essai.

Impressionné par la rapidité du jeu européen

FM : En arrivant à Libourne, vous ne pouviez pas échapper à l’histoire incroyable qu’a vécue Mathieu Valbuena...

CK : Je n’ai pas connu Mathieu quand il était à Libourne parce qu’il est parti six mois avant mon arrivée. C’est un très bon joueur et j’ai voulu suivre son exemple. Venir du même club que lui c’est bien, ça fait plaisir. D’ailleurs quand je suis arrivé à Marseille, j’étais tout le temps avec Mathieu. Il me conseillait en disant ce que je devais faire ou non. Il m’a aidé à m’intégrer.

FM : En décembre 2006 vous débarquez à Libourne, en janvier 2007 vous signez à Marseille, ça ne vous a pas effrayé de gravir si vite les échelons ?

CK : Non. Le fait que j’ai pu arriver si haut en France vient du travail et de la chance. On a beau faire de beaux discours, ce facteur chance est très important. Tu peux être un très bon joueur de L2, mais ne jamais arriver à percer. Quand j’étais à Libourne, j’ai tout donné et j’ai su bien jouer lors des matches importants où je savais que je pouvais être observé. À l’époque on était en danger donc, il a fallu sauver l’équipe le plus tôt possible.

Pisté par des cadors européens

FM : Vu les liens privilégiés qui existent entre l’OM et Libourne, avez-vous été immédiatement repéré par Marseille ?

CK : Marseille me suivait depuis longtemps, mais au début je devais aller aux Girondins de Bordeaux. Dès le début de ma dernière saison à Libourne, les recruteurs bordelais voulaient me faire signer pour être la doublure d’Alou Diarra. Mais le club avait besoin de moi cette année-là donc ils ont refusé. Et comme à la fin de l’année j’étais en fin de contrat de stagiaire (juin 2008), tout s’est accéléré. Il y a eu Marseille, mais aussi Chelsea et Toulouse qui me voulaient.

FM : Vous me dites que Chelsea vous suivait, mais il y avait aussi d’autres clubs comme Arsenal, pourquoi avoir refusé ces formations pour aller à l’OM ?

CK : J’ai choisi Marseille parce que c’était la proposition la plus concrète au moment où j’avais envie de bouger. J’ai visité leurs installations et ça m’a plu. En plus, tous les clubs qui me voulaient attendaient la fin de mon contrat de stagiaire alors que l’OM m’a contacté en décembre (2007, NDLR). Et puis je sentais que là-bas je pouvais très vite m’intégrer avec Mathieu (Valbuena) et Vincent Gragnic.

FM : Et si un de ces deux cadors européens vous avait contacté en même temps que Marseille, quelle aurait été votre décision ?

CK : J’aurais privilégié Marseille. Ils étaient trop en avance. Ils ont su me parler et de toute façon je voulais aller à Marseille.

Mickaël Essien, l’idole

FM : Vous êtes considéré comme un futur espoir de la L1, comment assumez-vous le fait d’être déjà comparé aux plus grands à votre poste ?

CK : C’est un grand honneur pour moi, mais je ne dois pas rester là-dessus. Je dois travailler pour devenir plus fort que tous les autres.

FM : À quel joueur vous identifiez-vous le plus ?

CK : Il y a beaucoup de bons milieux défensifs. Mickaël Essien, Claude Makélélé, Mahamadou Diarra, ce sont tous de super joueurs. Mais le joueur auquel j’aimerais ressembler est Essien. Il peut jouer à tous les postes. Milieu défensif, latéral, milieu droit.

Devenir plus fort que les autres

FM : Donc la concurrence au milieu de terrain (M’Bami, Cana, Cheyrou) ne vous effraye pas ?

CK : J’apprends beaucoup avec eux, j’observe. Mais un jour je compte bien devenir titulaire, j’ai des ambitions et il faut que je les atteigne. Si je me mets dans une situation ou je refuse cette concurrence pour aller ailleurs, ce n’est pas bon. Il faut que je reste. Je n’aime pas être remplaçant, mais pour le moment je suis en période d’apprentissage et je dois accepter les choix du coach.

Footmercato

Essien , Makelele , diarra

Ta pas choisi les plus nuls

Très belle interview, j'aime bien ce joueur.
J'espère qu'il reussira à l'OM.

Je suis persuadé que sur ce coup l'OM a trouvé la perle rare.

Un tres bon joueur joueur qui a un bel avenir, il parle tres bien (on le sent tres mature dans ses paroles) et il prefère prendre son temps pour s'imposer à l'OM. Que demander de mieu

Dommage qu'il ne jou pas plus souvent, je le préfére à M'Bami.

Pour son but on dirait qu'il le fait pas exprêt.

Il veut tiré mais le tir est dévié quand meme

"Coach..."

Et Kaboré se jeta dans les bras de Gerets

"Parait qu'il y a une grosse fête au Burkina parce que Kabo a marque un goal" @ Gerets

Son entrée m'a un peu fait peur, j'ai cru qu'on allait bétonner derrière, mais au final, ça va, il a apporter devant et tout.

Belle prestation de sa part ce soir. C'est bien que Gerets le fasse rentrer plus souvent ces derniers temps car il ratisse bien le terrain et techniquement il est pas mauvais

Kaboré : «J’étais à l’aise»



«En première période, nous avons été bien en place et en seconde mi-temps, nous ne nous sommes pas jetés et on les a attendus pour placer des contres avec Mamadou Niang et Baky Koné qui vont vite. Sur le banc, j’avais hâte de rentrer et je suis entré en jeu au bon moment. J’étais à l’aise».

OM.net

Kaboré : "Je me sens bien dans cette équipe"

Charles Kaboré estime avoir beaucoup progressé depuis qu'il est à l'OM, "surtout physiquement et tactiquement". "Je me sens bien dans cette équipe, l'ambiance est bonne, surtout après les victoires contre Saint-Etienne et le PSV" ajoute-t-il. Il a aussi profité de la conférence de presse pour donner son sentiment sur l'élection américaine : "Je suis heureux de l'élection Obama, j'ai été averti par texto hier matin" mais, précise-t-il, "Je ne compte pas faire de politique après le foot".

La Provence

« Je ne me plains jamais »

Malgré un temps de jeu inférieur à ses espérances, Charles Kaboré dresse un bilan plutôt positif de ses derniers mois à Marseille. Le milieu de terrain estime qu'il progresse et qu'il retrouve de la confiance après des débuts difficiles.


Charles Kaboré, on a le sentiment que la dernière victoire face au PSV a apporté de la bonne humeur dans ce groupe marseillais…
Oui, c'est vrai. La victoire contre Eindhoven nous a fait beaucoup de bien. L'ambiance est très bonne dans le groupe et on est heureux. Il y a eu beaucoup de changements et ce qu'on a fait à Nantes, contre Saint-Etienne et face au PSV nous a redonné confiance.

Vos partenaires et le coach disent que vous êtes important parce que vous êtes un boute-en-train dans le groupe…
Moi, je suis important ? Ça fait déjà plaisir qu'on parle de moi en bien. Je prie Dieu de rester toujours comme ça. Que je puisse continuer à travailler et à évoluer. Moi, je n'aime pas être triste. Au contraire, j'aime rigoler, me faire plaisir et faire plaisir aux autres.

Comment vous sentez vous actuellement ?
Au début, ça n'allait pas trop parce que je ne jouais pas beaucoup. Mais je commence à gagner du temps de jeu et ça change beaucoup de choses. Quand le coach me fait confiance, je suis heureux et je me sens de mieux en mieux. Je veux m'adapter et être opérationnel pour servir l'équipe. Mais je ne me plains jamais. Si l'équipe joue bien et si on n'a pas besoin d'un milieu défensif ou si le coach fait entrer un attaquant, je respecte ses choix. Ça fait un peu mal mais je n'ai jamais rien demandé au coach.

« Au début, c'était difficile »

Avez-vous des préférences quand vous jouez au milieu ?
Je m'entends avec tout le monde, que ce soit Modeste (M'Bami), Ben (Cheyrou) ou Lorik (Cana). Je dois m'adapter à leur jeu et être performant avec eux. Au début, c'était difficile mais je sais que j'ai beaucoup progressé sur le plan tactique et physique. En match, je ne me pose pas de questions. Même si je ne joue que deux minutes, je donne le maximum.

Le prochain match à Grenoble est-il un piège ?
Tous les matchs sont difficiles pour nous et ce n'est pas parce qu'on va aller jouer à Grenoble qu'il faut penser que cela sera un match simple. On sait qu'on se déplace pour aller chercher une victoire. Alors à nous de savoir comment prendre ce match. Il faut se donner à fond. J'ai joué à Grenoble en L2 : ce sera un match très engagé. Contre Marseille, tout le monde se donne à fond de toute façon.

La clé du match sera-t-il cet aspect « combat » ?
Ça peut arriver de ne pas gagner. Mais on doit toujours être combatif. Sinon, ce n'est pas bon... Mais on ne veut pas penser à ça. On va essayer de bien gérer ce match et on verra le résultat à la fin.

F365


Il a tout pour devenir un très bon et très grand joueur à son poste.

Ca serait bien qu'il débute le match à Grenoble, à la place de M'Bami, pour le faire souffler un peu. Je suis sûr qu'il apporterait plus qu'M'Bami en plus, mais bon si Gerets préfère s'en servir comme d'un joker, pourquoi pas.

D-Drogba a écrit:

Ca serait bien qu'il débute le match à Grenoble, à la place de M'Bami, pour le faire souffler un peu. Je suis sûr qu'il apporterait plus qu'M'Bami en plus, mais bon si Gerets préfère s'en servir comme d'un joker, pourquoi pas.

En plus en ce moment M'bami je trouve que c'est pas le top au contraire de kaboré !!

Oui il faut profiter de la spirale positive qui l'entoure.
Si on le met titulaire à son poste, il va faire des ravages.

Sauf que c'est un poste très stratégique où il ne faut prendre aucun risque !

Charles Kaboré a trouvé la bonne carburation

« Charly » se fait sa place. Arrivé en décembre 2007 sur la Canebière en provenance de Libourne Saint-Seurin alors en Ligue 2, Charles Kaboré s'est rapidement fondu dans le groupe olympien. Moins d'un an plus tard, ce qui n'était qu'un « pari sur l'avenir » commence à tenir ses promesses. Le jeune Burkinabé (20 ans) engrange ainsi de l'expérience au fil des rencontres (19 matchs de L1 à son actif et 6 en coupe d'Europe). Ces dernières entrées sur le terrain face à Saint-Etienne (3-1) et Eindhoven (3-0) au poste de milieu droit ont d'ailleurs révélé un gros volume de jeu de la part du récupérateur. « Avant je préférais jouer dans l'axe plutôt qu'à droite, mais là ça va bien. J'ai beaucoup progressé physiquement et tactiquement, avoue-t-il. C'est aussi à moi de m'adapter en fonction de Benoît [Cheyrou], Modeste [M'Bami] ou Lorik [Cana]. Mais j'essaie de donner le maximum même si je ne dois jouer que deux minutes. » Un état d'esprit qui a conquis ces partenaires. « C'est un garçon qui illumine le groupe à lui tout seul, note Cana. Et puis sur le terrain c'est un battant avec de grosses qualités physiques. Il apporte beaucoup. »

20 minutes

Bonne rentrée, à l'origine de notre véritable action de jeu.

Quand il joue à son poste, il est E-N-O-R-M-E