Elisez l’Olympien de l’annéeIls vous ont fait rêver pendant toute l’année, l’heure est venue de les départager. Comme à chaque fin de saison, il est désormais temps de couvrir de lauriers l’Olympien le plus méritant.
Nasri,
Mandanda,
Cheyrou,
Niang… Des noms prestigieux qui ont pour principal point commun - au-delà d’avoir tous porté les couleurs olympiennes - d’avoir brillé avec la tunique phocéenne. Au point d’avoir tous déjà été élus «
Olympien de la saison ». Parti sous d’autres cieux durant l’été, le Sénégalais ramenait ce fameux titre dans son escarcelle la saison passée. Un trophée aujourd’hui remis en jeu. Zoom sur les grands favoris de cette édition 2010.11.
STEVE MANDANDAS’il a déjà eu l’occasion d’installer près de sa cheminée ce fameux trophée d’Olympien de l’année, pas mal de choses ont changé depuis cette fameuse saison 2007.08. Trois années, plus exactement. Mais une éternité si l’on en juge la progression du portier phocéen. S’il nous confiait à l’époque, ne pas vouloir s’enflammer « pour continuer à progresser »,
Steve semble aujourd’hui avoir atteint son apogée. Ou pas ? Difficile à dire tant le désormais porteur du brassard de capitaine paraît complet dans tous les compartiments du jeu. Sur sa ligne, dans les airs, ou au pied, l’international français est à l’aise peu importe les situations. Élu Olympien des mois d’août et d’octobre, il pourrait carrément briguer le titre suprême sans que personne ne puisse crier au scandale.
ANDRE AYEWOn pourrait écrire tant de belles histoires sur
André, qu’il serait futile d’essayer de résumer la saison du garçon en à peine quelques lignes. De la progression du minot par des prêts successifs, à l’explosion aux yeux de tous lors du Mondial Sud-Africain, en passant par les réjouissances de titularisations « en famille », les belles histoires sont bien évidemment légion.
Mais bien au-delà du statut d’éternel espoir, si le jeune ghanéen est aujourd’hui considéré comme l’un des cadres de cet OM version 2011, il aura bel et bien gagné cette reconnaissance sur le terrain. Des rushs, de la percussion, une envie inoxydable, et pour parfaire la partition, des buts. Onze au total. Pas mal pour quelqu’un qui se revendique milieu de terrain de formation. Élu Olympien des mois de mars et d’avril, lui-aussi fait partie des favoris de cette grande élection.
LOIC REMYIl est peu dire que la saison de
Loïc Remy fut chargée en émotions. Après un début de saison tronqué par le diagnostic d’une anomalie cardiaque, l’ancien aiglon est finalement rassuré par les médecins du club qui lui autorisent ses grands débuts en Ciel et Blanc lors d’un déplacement à Bordeaux. Les Phocéens « découvrent » alors un attaquant racé, capable d’effacer son adversaire direct sur une simple accélération. Insaisissable au milieu de l’arrière-garde girondine, il ne concèdera d’ailleurs la virginité de son compteur but avec l’OM qu’à un poteau récalcitrant.
Qu’importe, plusieurs mois et une période d’adaptation nécessaire plus tard, le garçon est en passe de conclure son exercice avec 14 banderilles à son tableau de chasse. Et un titre honorifique de meilleur buteur du club en prime. S’il en est un qui attend la rentrée des classes avec impatience, c’est sûrement
Loïc Remy !
MATHIEU VALBUENAAilier, meneur de jeu, ou même attaquant de pointe,
Mathieu Valbuena aura vraiment été l’homme à tout faire de l’OM cette saison. Avec succès, qui plus est. Auteur d’un début de saison canon, le feu-follet de l’attaque olympienne a ainsi récolté la bagatelle de quatre trophées d’Olympien du mois (septembre, novembre, décembre et janvier).
Des prestations de classe confirmées aux 4 coins de l’Europe, que cela soit avec la tunique olympienne comme celle des Bleus, dont il s’est affirmé comme l’un des titulaires en puissance… Avant qu’une vilaine blessure au genou le tienne écarté des terrains durant un mois. Un épisode aujourd’hui oublié, et mis de côté par un Petit Vélo de nouveau décisif sur le front de l’attaque marseillaise. Là-aussi, un des grands favoris pour le titre d’Olympien de l’année.
BENOIT CHEYROUDépositaire, garant, métronome… Les mots manquent pour décrire l’importance prise par
Benoît Cheyrou « au fil de la saison ». Car s’il n’échappait à personne que l’ancien auxerrois avait toujours été un joueur de grande classe – comme
Mandanda, il a déjà brigué le titre d’Olympien de l’année (2009) – il apparaissait moins incontournable entre la fin de saison dernière, et le début de l’exercice actuel. En grand professionnel, l’intéressé n’a accueilli ce turnover que comme un nouveau défi. Challenge relevé, et aisément remporté.
Redevenu le Big Ben de l’entrejeu, le relayeur marseillais aiguille à sa guise les offensives de son OM. Passes courtes, longues orientations, jeu à une touche, tout y passe quand il s’agit de faire briller sa ligne d’avant. Un véritable Monsieur Plus.
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