[Steve Mandanda] Oh, el fenomeno !

Pour moi il est là depuis le début de la saison mais bon.

« Je suis content pour lui, il est décisif et efficace. En plus, il est capitaine. Le mérite lui en revient mais aussi à Nicolas Dehon, l’entraîneur des gardiens, qui fait un gros travail spécifique avec lui, sur le plan psychologique également. Même s’ils ont de bonnes relations, cela ne l’empêche pas de lui rentrer dedans de temps en temps. A lui de maintenir ce niveau là. Steve met en valeur tout le travail fait au quotidien » @ Deschamps

Dédicace à Spino
Du grand Steve en ce moment et heuresement pour nous !

Mandanda, 25 ans et tous ses gants

Galvanisé par le brassard de capitaine, Steve Mandanda est redevenu un dernier rempart infranchissable. Le gardien de l'OM, qui affronte Rennes samedi (21 heures), récolte les fruits d'une profonde remise en question.

Ses gants ne glissent plus. Ils accrochent. Ses prises de balle ? Plus tranchantes. Ses parades ? Décisives. Ses dernières sorties ne trompent pas : à 25 ans, Steve Mandanda est redevenu l'ange gardien d'un OM qui défie Rennes samedi soir (21 heures). L'impression, tenace depuis plusieurs semaines, s'est muée en certitude dimanche dernier. A Lille (3-1), le portier international fut tout simplement héroïque. Dégoûtant tour à tour Hazard, Rami et Gervinho. Cette prestation hors norme succède à une autre tout aussi convaincante, cinq jours plus tôt, devant Zilina (1-0). Dans le sillage de Mandanda, 118 matches de Ligue 1 au compteur, la défense de l'OM a retrouvé sa solidité : elle n'a encaissé que trois buts lors de ses cinq derniers matches.

Une ascension fulgurante

Didier Deschamps ne s'y trompe pas. L'entraîneur olympien loue les performances de son capitaine, qu'il juge «décisif et efficace». Cela n'a pas toujours été le cas. Contre Caen (1-2), il avait mal apprécié la frappe lointaine de Seube. A Valenciennes (2-3), son placement hasardeux avait été exploité par Pujol. Deux erreurs pour autant de revers. Deux erreurs qui s'inscrivent dans la lignée d'un exercice 2009-2010 en demi-teinte sur le plan personnel. Jusqu'ici, sa progression épousait une trajectoire linéaire. En 2007, Mandanda a posé ses valises sur la Canebière pour y endosser le costume du remplaçant. La blessure de Cédric Carrasso a précipité une ascension fulgurante.

Deschamps: «Ce brassard l'oblige à forcer sa nature»

«Tout est arrivé très vite pour lui ici, confirme son agent Étienne Mendy à l'AFP. Il est passé de la L2 au Havre à la Ligue des champions et à l'équipe de France. Pour un jeune joueur, ce n'est pas toujours aisé à assimiler, et il a connu un peu plus de difficultés l'an dernier. Il en a eu conscience, mais il a su affronter la réalité et se remettre en question pour repartir sur d'autres bases.» Cet été, il a hérité du brassard laissé vacant par Mamadou Niang. Ces nouvelles responsabilités auraient pu l'inhiber. Elles l'ont au contraire transcendé. «Steve n'est pas quelqu'un de très expansif. Porter le brassard l'oblige à l'être, à forcer sa nature, alors qu'il a une certaine forme de nonchalance. Cela le fait gagner en agressivité et en concentration», note Deschamps.

Dehon, plus qu'un entraîneur, un mentor

Mais la clé de ce renouveau est sans doute ailleurs. Elle porte un nom: Nicolas Dehon. L'entraîneur des gardiens a débarqué du Paris Saint-Germain avec l'étiquette du mentor. Auparavant, c'est lui qui avait formé Mandanda au Havre. «Il me connaît mieux que je me connais moi-même», disait le gardien marseillais cet été au sujet de son mentor. «La présence de Nicolas Dehon dans son travail et sur le plan psychologique lui fait du bien, reprend Deschamps. Steve a confiance en lui et ils ont une relation particulière.» «Nous avons des affinités, renchérit le coach des gardiens. Il connaît bien mes méthodes. Et notre relation dépasse celle du cadre entraîneur-entraîné. Nous nous voyons aussi à l'extérieur, où on ne parle pas que de football.»

Touché par le sinistre épisode sud-africain des Bleus, dans l'ombre d'Hugo Lloris, Mandanda s'est reconstruit mentalement. Dehon l'a «aidé à effacer cela». A tourner la page. «Il est bien dans sa tête, on voit qu'il est en confiance. Mais c'est en mai qu'on fera le bilan. Nous ne nous enflammons pas.» Pour le natif de Kinshasa, souvent décrié pour une irrégularité chronique, le plus dur commence. La confidence de Deschamps a valeur de mise en garde: «Maintenant, il doit faire preuve de continuité.» Éternel dilemme.

francefootball

Citation :

« C’est déjà sa quatrième saison à l’OM, il a acquis de l’expérience. L’euphorie née à son arrivée, où les gens le pensaient invincible, est retombée. Il a d’ailleurs vécu une saison plus difficile l’an dernier, où il s’est endurci et a appris que le métier n’était pas linéaire. Là il revient à son meilleur niveau. Il est peut-être même en train de continuer à grandir. » @ Jean Philippe Durand

Intéressant l'article.

"C'est une belle soirée. Ce fut un match facile parce qu'on l'a rendu facile. On a répondu présent dans l'état d'esprit, dans l'engagement, dans la volonté et ce dès le début du match. Le fait de marquer rapidement nous a facilité la tâche. Mais ce n'est pas fini. La qualification en 8es de finale est un objectif qui est loin d'être atteint. Cette victoire n'est qu'une étape." @ Il Fenomeno

Bah voilà en espérant que sa ne le replonge pas dans une spirale négative.

Il s'est rapidement relevé, il nous a bien sauvé

Cette parade de grande classe qu'il a sortit. :love:

la parade sur la tête de Bulot ok c'est un beau réflexe mais elle est sur lui quand même

asmfc a écrit:

la parade sur la tête de Bulot ok c'est un beau réflexe mais elle est sur lui quand même

Quand Lloris fait la mème, je dis pas ça forcément pour toi, on salue son arret

j'ai jamais cru aux "arrêts du siècle" de Lloris vus par CJP ne t'inquiètes pas

asmfc a écrit:

j'ai jamais cru aux "arrêts du siècle" de Lloris vus par CJP ne t'inquiètes pas

Il y a du monde en France, qui se sègue sur la moindre parade de Lloris... Quand Mandanda, ou un autre, fait pareil, on peut aussi le préciser.

Le pire c'est le coup franc qu'il capte contre Lille, si il fait une lloris genre je la repousse en faisant une roulade, tout le monde s'enflamme.

il à été impérial ce soir.

« Etre capitaine le responsabilise encore plus. Mandanda donne l'exemple avec ses performances sur le terrain mais, dans le vestiaire, ce n'est pas quelqu'un qui va remotiver les troupes. Depuis quelques temps, le capital de confiance est au maximum pour Mandanda » @ Nicolas Dehon, entraineur des gardiens.

Il est peut-être là le souci aussi, un capitaine qui remotive pas qui pousse pas une gueulante c'est pas vraiment un capitaine.

Un gardien- capitaine (je sais de quoi je parle, je suis dans la mème situation) c'est pas trop le top.

Il te faut un gars qui soit un milieu, qui puisse pousser une gueulante quand ça va pas.

Même sans ça, Mandanda il a pas les qualités pour faire ça, il en a d'autres, je pense que c'est un gars qui mérite le brassard mais il saura pas nous pousser une gueulante et ça, ça dépend pas de son poste, même si en effet ça arrange rien car il est assez loin.

Je l'avais dit qu'il n'avait pas l'âme d'un capitaine.

Je pense que personne n'en doutait finalement.

Le problème c'est que je vois mal Deschamps lui enlever le brassard alors que c'est le vestiaire qui a voté pour Steve...

"Steve aime l'OM, il veut rester"

Dans une interview publiée dans la nouvelle formule hebdomadaire de But ! Marseille, l'entraîneur des gardiens de l'OM Nicolas Dehon a donné une petite indication sur l'avenir de Steve Mandanda au sein du club olympien.

A la question de savoir s'il suivrait Mandanda si ce dernier venait à quitter l'OM, Dehon a répondu : "Ça dépend des opportunités, mais je ne me prends pas la tête. J’ai signé un an. Steve aime l’OM, il veut rester" a-t-il confié.

Suivi par de bons clubs étrangers, Mandanda est lié à l'OM jusqu'en 2014. Le gardien marseillais, promu capitaine cette saison, avait prolongé son contrat d'une saison supplémentaire il y a un peu plus d'un an.

lephoceen

Bon match, il nous sort une belle manchette et de très bonnes sorties aériennes à lui aussi.