[Match amical] France - Espagne {0-2}

Aucune cohérence entre ce qu'il dit dans la première question et la seconde....

Domenech « saisit mal » le public

Les Bleus, sifflés collectivement et individuellement par le public du Stade de France (Henry, Anelka, rib€ry, Domenech...), continuent de susciter le scepticisme de leurs propres supporters, alors même que l'accueil initial, avant France - Espagne (0-2) avait été bienveillant malgré les polémiques de l'hiver. «Il y a même eu des ''olé olé'' au bout de cinq minutes...» a soupiré Raymond Domenech sur le sujet. Ils ont duré jusqu'au bout de la déroute.

Le sélectionneur aurait aimé s'arrêter là, mais les journalistes l'ont poussé à se découvrir sur ce désamour persistant. «C'est dommage, a-t-il regretté, sans commenter les ''Domenech démission''. Les joueurs ont besoin du soutien du public. Quand on est en difficulté, qu'on joue le champion d'Europe, on ne peut pas marquer à chaque attaque, on souffre. Tout le monde a envie que la Coupe du monde se passe bien et l'équipe a besoin de soutien. Je regrette qu'on ne l'ait pas eu quand il y avait toujours 0-0. J'ai du mal à saisir. Mais ce qui va compter pour nous, c'est de bien se préparer jusqu'au 11 juin.»

«Ribéry aussi, Anelka aussi... En général, le public choisit ses sifflets, mais là, c'était tout le monde.»

Thierry Henry, lui, a d'abord souligné qu'il n'avait pas eu le monopole de la bronca au moment de sa sortie. «rib€ry aussi, Anelka aussi... En général, le public choisit ses sifflets, mais là, c'était tout le monde. Que dire ? C'est toujours comme ça. Les gens se souviennent de 1998, 2000, 2006 et ils veulent ça. C'est normal. Vous savez très bien, a-t-il dit en souriant aux journalistes espagnols, que quand une équipe joue mal devant son public, ça arrive.»

«Les gens ont le droit de ne pas être contents, confirmait Jérémy Toulalan. Dans tous dans les grands clubs ça nous arrive. Cela a été le cas à Lyon, cela a existé ailleurs. Même si c'est embêtant, on doit être armé pour gérer ça.» Le seul à avoir été un peu dépaysé fut Djbril Cissé, souvent titillé par Saint-Denis, et dont la fraîcheur fut ovationnée à son entrée en jeu, sa première sélection depuis juin 2008. «C'était le monde à l'envers aujourd'hui. Ils sont sifflé Thierry et m'ont applaudi... Franchement, j'aurais aimé que tout le monde soit encouragé.»

lequipe

La presse ibérique s'est emparée jeudi de la claque infligée par les Espagnols aux Bleus mercredi au stade de France (2-0). Les «Olés», «Olés» du stade de France se retrouvent sur la première pages d'AS et Marca, les journaux sportifs madrilène. L'équipe de France y est qualifiée de «pourrie comme un fruit périmé»...

Si les sifflets et les «Domenech démission» reviennent très souvent dans les articles, les joueurs sont loin d'être épargnés. Le «double pivot», comme on appelle la paire de récupérateur en Espagne, Diarra - Toulalan a été «aussi inutile qu'un cendrier sur une moto». Thierry Henry, qui évolue à Barcelone, «est comme Eric Cantona sur un plateau de cinéma : complètement prévisible», selon Tomas Roncero, un éditorialiste star en Espagne.

Même sanctions dans la presse généraliste. «Hier il suffisait de se lever de son siège pour faire peur aux coqs», clame El Mundo. «Les Espagnols sont montés sur les épaule de Paris avec la reconnaissance et les éloges de Saint-Denis», écrit pour sa part El Pais. Mais ce qui revient dans tous les titres est le statut renforcé de grand favori de l'Espagne en vue de la prochaine Coupe du monde.

L'équipe

Citation :

la paire de récupérateur en Espagne, Diarra - Toulalan a été «aussi inutile qu'un cendrier sur une moto».

C'est pas nouveau que la presse espagnole se fait une joie de nous rabaisser...

Kevom8901 a écrit:

C'est pas nouveau que la presse espagnole se fait une joie de nous rabaisser...

Ils s'enflamment, comme en 2006. Ils vont voir ce qu'ils vont voir.

Cissé : « J'ai envie, j'ai faim »

Djibril Cissé, l'un des rares joueurs à avoir montré quelque chose, mercredi à la fin de France - Espagne (2-0), a répété avec enthousiasme que sa présence dans la liste des vingt-trois à la Coupe du monde constituait pour lui un objectif majeur de sa fin de saison, après presque deux saisons sans la moindre sélection. « J'ai envie, j'ai faim envie de montrer que je ne suis pas mort, a-t-il asséné à Saint-Denis. J'ai un objectif : la Coupe du monde. A moi de faire mes preuves.»

Sur son entrée en jeu à la 77e minute à la place de Nicolas Anelka, Cissé a dit qu'il avait eu «envie de faire le maximum pour changer les choses». «Avec les ballons que j'avais, a-t-il aussi précisé. J'ai essayé, j'ai tenté, j'ai frappé dans un angle difficile certes, mais c'est ce que je sais faire. J'ai essayé d'amener un peu de profondeur et de vivacité, de vitesse. Si vous voulez de la technique et un appui, ce n'est pas moi qui vais rentrer. Si vous voulez de la fraîcheur et de la vitesse, je peux amener.»

Cissé était mercredi au diapason de ses partenaires sur l'état de l'équipe de France avant l'Afrique du Sud... «Je ne suis pas inquiet. Le but final est d'être bien en Afrique du Sud. Gagner ce soir et se faire ridiculiser au Mondial, ce n'est pas le sujet. On aurait aimé gagner, c'est clair, mais on n'est pas inquiet. Il y a beaucoup de temps encore. Juin, c'est encore loin.»

L'équipe

sinon les notes de foot365 c'est une grosse blague !

Deschamps s’étonne pour Ben Arfa et Cheyrou

Didier Deschamps n’a pas totalement compris que Benoît Cheyrou et Hatem Ben Arfa soient convoqués chez les Bleus et n’aient pas joué une seule minute. Sans remettre en cause les choix de Raymond Domenech, qui ne pouvait pas faire joueur l’ensemble des joueurs convoqués, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille s’en étonnait quand même.

« J'entendais dire que c'était une des dernières chances avant le Mondial de voir des joueurs à l'oeuvre mais aussi que c'était risqué dans un tel match. Ils ont été là-bas et ils n'ont pas joué. Ce sont des choix de sélectionneur mais on peut s'étonner qu'ils n'aient pas joué », a fait remarquer Didier Deschamps.

foot01

Cheyrou/Bleus : «Une belle expérience»

S’il n'a pas connu sa première cape face à l’Espagne, Benoît Cheyrou considère sa convocation en Equipe de France comme «une belle expérience.»

Le vice-capitaine olympien explique qu’il a vécu de bons moments, jusqu’au coup d’envoi. «Jusqu’au match, tout s’est très bien passé. Il y avait une bonne ambiance, J’ai été très bien accueilli. Par rapport au match, c’est frustrant au vu du résultat, par rapport à la manière, à l’ambiance dans le stade. A titre individuel, j’aurais bien aimé faire mon entrée, participer, d’autant plus que c’était un match amical. Mais ça reste quelque chose de positif. Il y a une petite part de frustration, de déception, c’est normal et c’est la même chose pour tous les joueurs qui sont restés sur le banc.»

OM.net

Thuram : «Regarder les joueurs...»

Lilian Thuram, le recordman des sélections en équipe de France, estime que les Bleus peuvent « bien sûr» réussir leur Coupe du monde. «Il suffit que les joueurs veuillent jouer ensemble», a-t-il expliqué lundi soir sur RTL, interrogé par son ancien partenaire Bixente Lizarazu. Thuram, qui a clos sa carrière en 2008, suggère que les joueurs, par leur état d'esprit, sont davantage responsables de la situation que le sélectionneur Raymond Domenech.

«Moi je crois qu'avant tout il faut responsabiliser les joueurs, se mettre à disposition de l'équipe. (...) Souvent on parle de l'entraîneur et on ne parle pas du rendement des joueurs.(...)»

« Je pense que la première des choses, quand vous êtes dans une équipe, c'est de respecter les consignes de l'entraîneur, dit-il notamment à l'attention de Franck rib€ry, qui revendique la place de milieu gauche. La première des choses si on veut avoir des résultats, c'est que chacun arrive à se mettre à disposition de l'équipe. (...) Qu'il (rib€ry) le dise, très bien. Mais par contre, même s'il joue a droite, de se donner à fond. (...) Il n'y a pas un entraîneur au monde qui fait une équipe en pensant que c'est la plus mauvaise équipe. S'il met des joueurs dans des dispositions tactiques, c'est qu'il pense que l'équipe sera meilleure comme ça. (...) Dans la réflexion que nous avons tous, on se focalise sur l'entraîneur. Moi je crois qu'avant tout il faut responsabiliser les joueurs, se mettre à disposition de l'équipe. (...) Souvent, on parle de l'entraîneur et on ne parle pas du rendement des joueurs. (...)»

Lilian Thuram ne fait qu'un «reproche» à Raymond Domenech : celui de ne pas avoir installé une défense centrale. «Dire : ''je prends quelqu'un avec Gallas'', explique Thuram. (...) Je pense sincèrement que ça fait très longtemps que la défense centrale Abidal-Gallas aurait du être essayée. Il aurait dû dire (à Abidal) : ''voilà tu as le poste''. Il faut une symbiose entre les deux joueurs d'axe. Si on change tout le temps, on met en difficulté les joueurs.» Depuis l'Euro, Mexès, Abidal, Squillaci et Escudé se sont succédés sans continuité aux côtés du Gunner. Et en clôture de l'entretien, Thuram est revenu sur son message essentiel : « Ne pas focaliser sur l'entraîneur. Je suis d'avis qu'il faut regarder le travail que les joueurs font ensemble et la volonté qu'ils ont de jouer ensemble. (...)» L'auditeur aura compris que l'essentiel était là. Et Thuram n'est pas soupçonnable de ne pas les connaître, ces joueurs...

lequipe

Rib€ry si il est pas content de son sort, faut le mettre sur le banc c'est tout.

Sonnygoal a écrit:

Rib€ry si il est pas content de son sort, faut le mettre sur le banc c'est tout.

Vu se que fait son concurrent à gauche, ses déclarations sont légitimes.

Si rib€ry s'éclate et est à son meilleur niveau en Bleu, il tirera l'équipe vers le haut. Et c'est le seul dans l'équipe capable de ça.

100 % foot a également évoqué ce problème + celui de Gourcuff (mauvaise entente avec certains, on ne lui donne pas de ballons).

Pour moi il faudra trancher, couper des têtes et pis c'est tout. Rien à faire des égos de tel ou untel. Marre de se taper la honte à chaque match. On veut une équipe de France qui gagne.

Cheyrou étonné par certains Bleus

Benoît Cheyrou a beau être néophyte chez les Bleus, il ne cache pas sa surprise d’avoir entendu certains joueurs, et non des moindres, revendiquer une position précise sur le terrain. « Les joueurs doivent accepter les choix de l'entraîneur. Ce doit être pareil en club et en sélection. Le collectif doit passer avant l'individuel. Si les joueurs n'avaient pas parlé de ça avant, en tête à tête avec le coach, je trouve ça moyen », avoue le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille, faisant probablement référence aux prises de position de Franck rib€ry et Thierry Henry avant France-Espagne.

foot01

Ne parle pas trop mon bonhomme, c'est des déclarations gênantes.

Cheyrou tape là ou sa fait mal

Il y a que comme ça qu'on peut avancer et sur ce point, je rejoins Thuram

Toulalan s'en prend à France 98

Jérémy Toulalan n'est pas tendre non plus avec la FFF. (L'Equipe)

Plutôt habitué à ne pas sortir des clous, Jérémy Toulalan s'en prend violemment à "France 98" ainsi qu'à la Fédération française de football ce vendredi dans le quotidien régional Le Progrès. «C'est sûr que l'on n'est pas bon, explique le milieu défensif. Nous ne faisons pas rêver mais de tout temps, l'équipe de France a eu du mal dans les tournois de qualification. Mais rien n'a été avec nous et "France 98" nous fait "chier" ». Le joueur de Lyon et de l'équipe de France reproche aux ex-champions du monde leurs déclarations et prises de positions concernant le niveau de jeu des Bleus actuels.

«Pas grand monde n'a confiance en nous mais nous commençons à en avoir l'habitude et, connaissant le coach (Raymond Domenech), il fera tout pour gagner. Il y a forcément des clans mais c'est un groupe de football classique», poursuit-il dans le quotidien lyonnais. Le récupérateur aux 31 sélections s'en prend également à la Fédération dont il qualifie la communication de «catastrophique», regrettant que la FFF aille «là où souffle le vent» et qu'elle «ne fasse rien pour nous aider».

«Il n'y a eu ainsi rien de pire que le choix de l'Espagne pour nous mettre en confiance. Je ne me suis jamais senti aussi humilié et aussi impuissant que face à l'Espagne et contre le FC Barcelone au Camp Nou la saison dernière (en Ligue des champions avec Lyon)», déplore-t-il encore en faisant allusion à la dernière défaite des Bleus à domicile (0-2). «L'Espagne est la meilleure équipe actuelle, plus forte que le Brésil car elle joue très simplement», a-t-il affirmé. Toulalan espère encore que la France ira «au moins en quarts de finale» lors de la Coupe du monde en Afrique du sud, qui débute le 11 juin. (avec AFP)

L'equipe.fr

+1 pour la FFF

Les Champions du Monde ont bien le droit de donner leurs avis sur l'équipe de France actuelle, non?

Peut etre que certains parle un peu trop quand meme aussi....

Par contre pour la FFF il a entierement raison.

Peut-etre qu'ils sont souvent interrogés sur l'Equipe de France.

Ils pourraient etre encore plus méchant France 98

Zidane est souvent intérrogé aussi et il dit jamais de saloperie.

Maintenant qu'on est qualifier je pense qu'il devrait plus se taire et laisser l'equipe faire ce qu'il faut pour avoir un bon mondial.... peut etre que l'equipe sera nul mais bon tout ce qu'on entend a droite a gauche ne l'aide pas de toute façon.

Sonnygoal a écrit:

Zidane est souvent intérrogé aussi et il dit jamais de saloperie.

Maintenant qu'on est qualifier je pense qu'il devrait plus se taire et laisser l'equipe faire ce qu'il faut pour avoir un bon mondial.... peut etre que l'equipe sera nul mais bon tout ce qu'on entend a droite a gauche ne l'aide pas de toute façon.

Zidane, c'est une exception. Il crache pas dans la soupe.

Pour les autres, tu connais les personnages C'est la faute à Domenech

Toulalan repris de volée

Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, au nom de France 98, et la Fédération répliquent samedi aux accusations de Jérémy Toulalan.

Le grand déballage de Jérémy Toulalan vendredi dans Le Progrès contre France 98 («"France 98" nous fait "chier"») et la Fédération (communication «catastrophique», va «là où souffle le vent») vaut au récupérateur des Bleus plusieurs mises au point, samedi. Christophe Dugarry, symbole de la présence médiatique des champions du monde, répond sans détour dans les colonnes du Parisien. «Je ne me sens pas concerné. Je n'ai jamais critiqué ni jugé les joueurs de l'équipe de France. J'ai simplement dit que Raymond Domenech n'était pas l'homme de la situation. J'ai quand même le droit de le penser et de le dire ! Je trouve que Jeremy Toulalan mélange tout. On peut critiquer le sélectionneur et croire en l'équipe de France. Je ne connais aucune autre communauté que celle des anciens de France 98 qui soutient autant l'équipe de France et qui affirme qu'elle peut faire de belles choses.»

«Je pensais que Toulalan était un garçon intelligent mais il faut qu'il arrête : France 98 n'a rien à voir avec l'histoire.» (Lizarazu)

Le commentaire de Lizarazu dans L'Equipe est plus sec. «Je pensais que Toulalan était un garçon intelligent mais il faut qu'il arrête : France 98 n'a rien à voir avec l'histoire. Si Toulalan a un problème avec un, deux ou trois joueurs de cette époque, il n'a qu'à citer son nom. Si c'est moi, j'irai débattre avec lui comme je débats avec Raymond Domenech. Mais qu'il nous dise d'abord de qui il parle et de quoi il parle.» Les responsables de la FFF, également invités à réagir à la sortie médiatique surprise du discret Lyonnais, alternent prise de distance (Jean-Pierre Escalettes) et ironie (Noël Le Graët). Escalettes, dans L'Equipe, ne veut pas s'étendre. Répondant à l'accusation de girouette, il réplique : «Le maintien de Domenech était pourtant une façon d'aller dans le sens du vent... Mais je ne souhaite pas commenter ce genre de propos. Toulalan est un garçon que j'aime beaucoup et l'équipe de France a besoin qu'on la laisse vivre. Laissons là se préparer tranquillement pour la Coupe du monde.»

«Avant le match, j'ai salué Jérémy Toulalan (...) et j'ai trouvé qu'il faisait la gueule.» (Noël Le Graët)

Le Graët répond de son côté dans Le Parisien au reproche lancé par le joueur sur le choix de l'Espagne comme sparring-partner aux Bleus avant le Mondial («Il n'y a eu rien de pire pour nous mettre en confiance»). Le vice-président de la Fédération «assume complètement» ce choix et met les joueurs devant leurs responsabilités : «Ce match a été fixé dix-huit mois à l'avance. Si tout le monde avait été en forme et de bonne humeur, il y aurait eu un vrai match. Si l'équipe de France a été nulle, est-ce la faute de la Fédé ?» Et Le Graët d'enfoncer le clou : «Avant le match, j'ai salué Jérémy Toulalan (...) et j'ai trouvé qu'il faisait la gueule. France-Espagne a montré des limites, mais il faut partir à la Coupe du monde avec confiance.»

L'Equipe

« Chacun est libre de dire ce qu’il veut, quand il veut. Est-ce que je me sens concerné ? C’est un bien grand mot. Jérémy est quelqu’un que j’apprécie. On est passé par la même maison à Nantes. Je regrette simplement l’amalgame qu’il a pu faire. France 98 est une association, qui a des buts bien précis. Et ce n’est pas d’avoir un rôle à jouer dans les médias, contre les institutions ou la Fédération. Il a fait un petit amalgame mais ça va » @ Deschamps.