[Pro] 19.Lorik Cana

Cana, premier joueur à s'exprimer

Sur la chaîne du club, Lorik Cana a été le premier joueur à donner son avis sur l’arrivée d’Eric Gerets. En tant que capitaine et même s’il a souvent défendu Albert Emon, Lorik pense maintenant qu’il "va falloir être à l’écoute" de Gerets afin de savoir quel est "le message qu’il veut faire passer au groupe."

Il sait de toute façon qu’avec ce changement de coach, ce sont "de nouvelles manières de travailler, d’aborder les rencontres, de gérer le staff et l’équipe" qui vont forcément être mises en place et il tient à préciser que tous les joueurs devront être "disciplinés afin que l’OM retrouve rapidement une cohésion."

Quand on demande également à Cana si en tant que joueur, il se sent responsable du départ d’Emon, l’Albanais n’y va pas par quatre chemins… "On a bien sûr une grande part de responsabilité et malheureusement, dans le football, c’est souvent l’entraîneur qui paie le prix des échecs collectifs. On n’a pas su faire ce qu’il fallait pour garder Albert et qu’il conserve son poste."

Mais le message du capitaine de l’OM est aujourd’hui très clair : il est temps de redresser la barre. "Pour nous, le plus important est maintenant de relancer le club d’autant qu’il y a des rencontres qui vont arriver rapidement, à commencer par le grand match qui nous attend à Liverpool, mercredi prochain."

Le phocéen

Il prends vraiment son role de meneur d'equipe a coeur

Landreau a écrit:

Il prends vraiment son role de meneur d'equipe a coeur

c'est son rôle de capitaine....

Vi exactement il as vraiment un mentalite de capitaine

« Le mal est profond »

Capitaine d’un OM à la dérive, Lorik Cana est l’un des joueurs les plus réguliers depuis le début de la saison. Et c’est très naturellement que l’international albanais assume ses responsabilités.

Lorik Cana, vous êtes le capitaine d’une équipe en difficulté. Comment faites-vous face aux critiques des supporters ?
C’est vrai qu’en tant que capitaine, on essaye de parler au nom du collectif devant tout le monde. Donc forcément, on est un peu mis en avant. Il faut essayer de faire face mais je ne me cacherai pas, au contraire. Quand on a ce rôle, montrer l’exemple sur le terrain ne suffit pas. Il faut aussi prendre ses responsabilités à côté, même si ce n’est pas simple.

Dans ces moments difficiles, le brassard constitue-t-il quand même une source de motivation ?
Bien sûr. Depuis que je suis capitaine, je veux vraiment montrer l’exemple. En match, je donne tout ce que j’ai, même si je n’ai pas attendu ça pour le faire.

En L1, le club n’a gagné qu’une fois en neuf journées. Personne ne s’attendait à ça lors de la préparation…
Effectivement. Vu notre effectif, personne n’avait osé imaginer qu’on serait aussi près des relégables après neuf journées. Mais ça fait partie du football. C’est sûr qu’on ne mérite pas d’être dans le haut du tableau mais la réussite nous a un peu tourné le dos, même si on n’a pas su la provoquer non plus. Pour l’instant, la chose la plus importante est de reconstruire des bases saines et solides parce que ça ne sert à rien de gagner deux matchs alors qu’on n’a pas réglé les problèmes de fond. On risque de se retrouver avec les mêmes soucis à la trêve et on n’aura pas avancé. On va essayer de faire le dos rond.

Ces mauvais résultats ont conduit au renvoi d’Albert Emon. Quel est votre sentiment sur cette situation ?
Elle est assez dure. Ce qui est gênant, ce n’est pas forcément la situation des joueurs, de l’entraîneur ou des dirigeants. Ce qui est pénible, c’est que la situation soit difficile pour tout le monde. On aimerait être mieux mais les difficultés font partie du football, surtout dans un grand club comme le nôtre. Albert Emon a payé. Mais à l’OM, il n’y avait pas un problème d’entraîneur. Le problème est collectif.

Pour vous, les joueurs sont donc les seuls responsables des mauvais résultats…
Le plus important dans un club, ce sont les résultats de l’équipe et ses prestations sur le terrain. Actuellement, on ne fait pas le nécessaire pour y arriver. A partir de là, on a une grande part de responsabilité, il ne faut pas se le cacher. Pour l’instant, ce sont les joueurs qui sont responsables de cette mauvaise passe. Si on faisait notre travail, on n’en serait pas là. On a beaucoup tenté pour y arriver mais vu les résultats, ça veut dire qu’on n’a pas mis assez de choses de notre côté et qu’on s’est mal préparé pour réussir. Les acteurs, c’est nous, et on ne peut donc s’en prendre qu’à nous-mêmes si nous n’arrivons pas à faire la différence. Quand il y a des passages délicats, on se doit de les surmonter et de gérer les choses avec professionnalisme. On doit être présents sur le terrain pour faire face à ce genre de situation. Après, on ne va pas refaire le monde du football : ça fait des années que les choses se passent ainsi dans tous les clubs.

« On peut se tromper sur quelques éléments mais pas sur tous »

L’ambiance est-elle toujours bonne au sein du groupe ?
Mais le problème n’est pas là ! De très grandes équipes ont réussi des choses extraordinaires alors qu’en dehors du terrain, les joueurs ne pouvaient pas se voir. C’est vrai que c’est difficile parce qu’il y a beaucoup de caractères différents dans l’équipe mais l’ambiance est bonne. Les joueurs s’entendent bien. Bon, je préfèrerais qu’ils se battent entre eux et qu’ils poursuivent le combat contre leurs adversaires après…

Où est le problème alors ?
C’est un tout. Dans le jeu, à chaque fois qu’un joueur tente quelque chose, ses partenaires ne sont pas au diapason. On fait tout les uns après les autres alors qu’il faudrait, dans un même élan, essayer de produire les efforts tous ensemble. C’est vrai sur le terrain mais aussi dans tout ce qui anime la vie d’un groupe. C’est un moment très difficile. Quand le club traverse des crises comme ça, forcément, c’est difficile de vivre au jour le jour. Mais il faut savoir que le club est une entité et qu’il repartira toujours. Maintenant, nous sommes des acteurs de l’Olympique de Marseille et c’est à nous de faire en sorte que ça reparte de l’avant. Pour l’instant, on n’arrive pas à être une équipe et à avoir le mental pour faire face à toutes les échéances. J’essaye de donner le maximum tous les jours pour qu’il y ait une cohésion dans l’équipe. Actuellement, en dehors du terrain, ma tâche principale est d’essayer de mobiliser les troupes. C’est la chose la plus importante pour moi.

Après la victoire contre Besiktas, avez-vous cru au renouveau ?
Non parce qu’avant ce match, on avait fait huit matchs et qu’on n’avait gagné qu’une seule fois. Du jour au lendemain, on ne peut pas s’attendre à gommer toutes les erreurs. Ce n’est pas possible. Ce qui était bien après Besiktas, c’est qu’on avait acquis un peu de confiance pour aborder le match à Auxerre. Et on sait que la confiance est quelque chose de très important. Malheureusement, on n’a pas réussi à fructifier ce succès à l’Abbé-Deschamps…

Selon vous, le mal est-il profond ?
Le mal est profond, oui. Il faudra du temps pour revenir. Pour repartir de l’avant, je pense qu’il faudra jouer une dizaine de matchs. Je ne pense pas qu’il y ait une solution miracle. On ne va pas s’asseoir et trouver une solution du jour au lendemain. Des prises de conscience doivent se faire rapidement. Je sais que j’ai fort à faire mais je pense qu’on peut y arriver tous ensemble.

Certains joueurs semblent avoir du mal à supporter la pression marseillaise. Est-ce votre avis ?
Il y a une grande part liée au caractère du joueur, à sa mentalité. Certains supportent, d’autres moins. Il faut essayer de repartir collectivement parce qu’ainsi, chacun pourra réhausser son niveau de jeu, retrouver de la confiance. Les joueurs qui sont ici ont de la qualité, du talent naturel. Mais si on n’est pas prêt mentalement, on ne peut pas prétendre faire une carrière et réussir dans le monde professionnel. Peut-être que ces joueurs-là n’ont pas trouvé une atmosphère adéquate pour pouvoir s’exprimer. Quand les joueurs sentent derrière eux une vague qui les porte, ils peuvent faire quelque chose d’extraordinaire. On peut se tromper sur quelques éléments mais pas sur tous. C’est le job du capitaine, des dirigeants, de l’entraîneur d’essayer de redonner le moral à certains…

« Jouer à Liverpool, ça constituera une fête »

Les dirigeants ont-ils informé le capitaine que vous êtes sur leurs intentions avant le remplacement d’Emon ?
Je n’ai pas eu de réunion spéciale avec les dirigeants. Nous, on se concentre sur le travail. Pour le reste, des gens sont là pour prendre des décisions. Il ne faut pas trop se mêler de ce genre de choses parce que c’est le meilleur moyen de se planter soi-même. Je me concentre donc sur mon travail, mes entraînements.

Mais ce qui se passe au club vous concerne, non ?
Bien sûr. On est des professionnels, on est attachés au destin du club. On traverse une mauvaise passe alors on travaille et on va voir comment évoluent les choses.

Une échéance importante vous attend à Liverpool. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
On a la chance d’avoir un peu de temps avant Liverpool. Ce match à Anfield pourrait nous apporter énormément au niveau de la confiance en cas de bon résultat. C’est un match important pour le club et les joueurs. Certains d’entre nous ne vivront peut-être plus une chose pareille. Personnellement, je n’ai jamais joué dans ce stade dont on m’a beaucoup parlé donc j’attends ça avec impatience. Forcément, ça constituera une fête. Maintenant, il faudra prendre conscience que c’est un événement important dans lequel on a un coup à jouer. On va essayer de préparer au mieux cette échéance. On est outsiders, c’est le meilleur moyen pour nous de nous libérer et de voir la différence qui nous sépare des plus grandes équipes européennes.

Le championnat est également important : que pensez-vous du prochain déplacement à Saint-Etienne ?
Il faudra être dans les meilleures conditions pour aborder ce match parce qu’il est peut-être encore plus important que celui à Liverpool. Vu notre situation en championnat, c’est une partie qui sera prépondérante pour la suite. On verra comment va se passer cette préparation. Il faudra savoir faire face à toutes les difficultés.

Vous avez eu droit à deux jours de repos après Auxerre : avez-vous réussi à décompresser ?
Oui, ce repos nous a fait du bien. Depuis le début de la saison, on a connu beaucoup de mises au vert, les internationaux ont beaucoup voyagé… Ça fait du bien de retrouver les amis, la famille, les gens qu’on aime. Moi, pendant deux jours, j’ai coupé mon téléphone et je n’ai pas bougé de chez moi.

FOOT365

Les cheveux

C'est moche.

Sa fait plus ... Gattuso ?

Non il a virer sur ce coup , çà enlève son côté guerrier !

Cana a craquer
C'etait le beau goss de lequipe mais là

paulo2a a écrit:

Sa fait plus ... Gattuso ?

Et comment.

coco_nuts a écrit:

Non il a virer sur ce coup , çà enlève son côté guerrier !

J'ai pensé la même chose en voyant la photo

Mais tant qu'il continue à jouer comme avant, il peut bien se faire des couettes j'adorerais encore ce joueur.



Changement d'avatar en vue

2

Et ma sign' aussi (comme le dit Paulo en dessous )

Revoyez tous vos sign' sur Cana

Non dans 2 mois ca sera bon

Etant Nostalgique , je laisse !

Bien joué Lorik

Il a la même coupe que l'époque PSG lol

Meconnaissable

Mais du moment quil ne change pas au niveau combativité ca me va ...

Disaster a écrit:

Il a la même coupe que l'époque PSG lol

C'est ce que j'allais dire

Lorik, si ca peut faire gagner l'OM, bravo

C'est peut-être l'effet PrisonBreak çà ...

Il est encore plus beau comme ça je trouve! :love:
Mais bon, ça sert a rien d'être beau sur un terrain, faut être bon, pour ça il n'a pas de problème non plus!

C'est quoi cette coupe? Qu'est ce qu'il a fait à ses cheveux?
Qu'est ce qu'ils ont tous à se raser la tête?! Ziani, Cana, c'est une épidemie là...

on s'en fou de la coupe de cheuveux tant qu'il joue bien au foot !!


ps: je le préferais avant quand meme

:rire: :rire: J'avoue j'ai été surpris de voir sa

Je crois que je vais me faire la mème coupe