L'OM s'est manqué à domicile dimanche dernier face au dernier, Nancy (0-1). Une preuve que l'équipe décimée à l'intersaison est en surrégime ? C'est notre question avant la 24e journée.
Le faux-pas contre Nancy (0-1) n'est pas isolé. Il a surpris, sauf ceux qui avaient perçu dans la petite victoire de l'OM à Rouen (2-1), en 16e de finale de la Coupe de France et dans le nul à Rennes (2-2), les stigmates du mal qui ronge les Marseillais. L'OM, qui n'a pris que 4 points en quatre matches depuis la reprise, reste à la 3e place, à six points du leader le PSG et trois de l'OL mais voit Bordeaux et Nice revenir à 4 points avant de visiter l'Evian-TG, dimanche. Mardi, Souleymane Diawara a haussé le ton, le défenseur de l'OM regrettant qu'il y ait actuellement «moins de solidarité» dans l'équipe qui «n'a pas le droit de baisser les bras».
Comme disent les économistes, l'OM avait réussi à gérer la décroissance. La question était de savoir si le "miracle" pouvait durer. Elle revient d'actualité.En début de saison, son départ canon (6 victoires) était inattendu de la part d'une équipe fortement diminuée par les nombreux départs : Azpilicueta (Chelsea), Alou Diarra (West Ham), Mbia (Queens Park Rangers). Comme disent les économistes, l'OM avait réussi à gérer la décroissance. La question était de savoir si le "miracle" pouvait durer. Elle revient d'actualité. Avec 33 millions d'euros d'économie à la mi-saison (incluant les départs de Deschamps et de son staff), les Olympiens l'ont joué modeste, bien obligés après une saison 2011-2012 terminée à une décevante 10e place . Une "Realpolitik" qui leur permet encore de rester en haut de l'affiche. Assez longtemps pour accrocher l'indispensable qualification en C1 ?
:Lequipe:
Sur leur site le sondage est à Oui à 65 %.