Marseille, Ciani «n'espère plus»
Michaël Ciani commence à être fatigué de voir son nom régulièrement cité du côté de Marseille et Bordeaux. Le défenseur de Lorient a lu comme tout le monde les déclarations de José Anigo dans L'Equipe. «Il fait partie des joueurs qui nous intéresse. Il pourrait avoir de nos nouvelles dans la semaine», avait annoncé le directeur sportif de l'OM suite au refus catégorique du LOSC de lâcher Adil Rami. Depuis, Ciani attend, comme depuis l'ouverture du marché des transferts. «Je suis leur liste, mais je ne sais pas combien il y a de défenseurs encore devant moi..., nous a-t-il confié. Aujourd'hui, je n'ai aucun contact ni avec Marseille, ni avec Bordeaux. Ça avance plus du côté de l'Angleterre».
Invité à commenter le manque d'entrain des clubs français à matérialiser leur intérêt, Ciani se montre dubitatif. «Pourtant, je sors de trois bonnes saisons de L1 et le prix fixé par mes dirigeants (4 millions d'euros) n'est pas inabordable, s'étonne-t-il. Aujourd'hui, j'ai l'impression que les clubs ne veulent pas se mouiller. Ils préfèrent prendre des joueurs avec davantage d'expérience, qui ont déjà joué la Ligue des champions. C'est leur choix, je ne vais pas les critiquer». Et d'ajouter : «Désormais, quand j'entends Ciani-ci, Ciani-là, ça me fait plus rire qu'autre chose. Même si Bordeaux et Marseille représentent des opportunités alléchantes, on ne va pas non plus les harceler... J'ai tellement entendu de choses que je n'espère plus».
«Pas une roue de secours»
En attendant que sa situation se décante, Ciani continue de se concentrer sur sa préparation. «Que je parte ou que je reste, il faut que je sois prêt», explique-t-il sans masquer une certaine «frustration». «Je m'entraîne, tout se passe bien, mais la seule chose qui me peine, c'est d'être toujours dans l'attente. Je ne vais pas rester comme ça toute ma vie. Aujourd'hui, que ce soit pour le club ou pour moi, il faut passer la vitesse supérieure. Le Championnat reprend bientôt...». Il souhaite trouver un club «qui le désire vraiment» et qui ne le considérera «pas comme une roue de secours». C'est l'impression que lui donnent actuellement les dirigeants bordelais et marseillais.
Lequipe