[PSG] Le topic Parisien

L'entraîneur du PSG, Paul Le Guen, estime que la qualification de son équipe pour la finale de la Coupe de la Ligue peut apporter beaucoup à son équipe : «Ca nous ouvre des perspectives et nous donne de l'espoir. On apprécie. Mais, étant donné la situation en championnat, on va vite passer à autre chose». L'entraîneur du PSG a déploré la pression exacerbée qui paralyse les joueurs sur le long terme. «Dans les statistiques on gagne plus souvent les Coupes que le championnat, a-t-il déclaré. C'est peut-être le contexte parisien qui ne permet pas la constance sur le championnat».

Le Guen n'a pas tenu à en rajouter sur la prestation de Mickaël Landreau, auteur d'une nouvelle erreur contre Auxerre (3-2). « Il va jouer le prochain match, j'espère qu'il n'y aura pas de nouvelle erreur. Je pense que la victoire peut lui faire du bien», a-t-il expliqué.

Pauleta touché à une cuisse

Se plaignant d'une douleur à la cuisse gauche à l'issue du match contre Auxerre, l'attaquant parisien Pedro Pauleta passera une IRM jeudi.

Pedro Pauleta passera une IRM jeudi afin de déterminer la gravité de sa blessure à la cuisse gauche contractée contre Auxerre, mardi.
Le défenseur brésilien Ceara a lui reçu un coup au mollet gauche face à l'AJA et est resté aux soins.
Bonne nouvelle en revanche pour Clément Chantome. Remis de son entorse de la cheville droite, le milieu de terrain parisien reprendra l'entraînement jeudi.

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Cette fois, cette erreur-là n’a pas été décisive mais il ne s’en est pas fallu de beaucoup. Car si elle n’a pas coûté la qualification à un Paris-SG qui ne méritait vraiment pas telle désillusion, elle a relancé un match qui semblait plié à un quart d’heure de la fin. Alors que Paris s’acheminait vers une qualification sans douleur, le but gag encaissé par le gardien parisien, qui envoya du poing le ballon dans ses propres filets, remis en effet tout en question et redonna à une AJA moribonde un deuxième souffle inespéré. Alors, si la performance collective de ses partenaires a annulé sa faillite individuelle, elle n’atténue pas l’inquiétude sur le niveau actuel de Mickaël Landreau.
Hier, on a longtemps cru que le gardien international vivait le match idéal pour se remettre à flot. Après ses gaffes à Marseille (1-2) et contre Monaco (1-1), Le Guen avait déclaré qu’il savait comment aider son gardien international. Ses coéquipiers apportèrent aussi leur contribution sur le terrain, annihilant toutes les tentatives auxerroises pour le laisser à un apaisant chômage technique.
La première mi-temps du portier international, légèrement sifflé à l’annonce des équipes, fut donc idéale, seulement ponctuée par des relances au pied précises. Sa seconde période l’était aussi jusqu’à cette 74e minute et cette tête anodine de Niculae. Seul, Landreau tendit son bras pour boxer le ballon, qui glissa sur son poing pour mourir dans ses propres buts.
L’erreur était presque trop énorme pour être vraie. Et elle n’a même pas altéré la cote du gardien dans l’esprit de Paul Le Guen : « C’est un problème de confiance. Pour quelqu’un comme lui qui raisonne en terme de collectif, la victoire peut lui faire du bien. C’est vrai, c’est sa troisième erreur en trois matches mais il va jouer le quatrième, où il n’en fera pas », déclarait ainsi le technicien parisien à l’issue du match.
À 2-1, ce but en forme de cauchemar aurait pourtant pu scotcher à nouveau le PSG au doute, comme il avait déjà réveillé les rancoeurs du Parc, qui siffla son gardien copieusement. Mais hier, Landreau n’était pas seul et pouvait compter sur ses coéquipiers. Ironie de l’histoire, c’est un autre "grand sifflé", Bernard Mendy, qui redonna de l’air au PSG et à son gardien (79e) en signant le but du 3-1.
Alors que toute l’équipe célébrait le buteur, Zoumana Camara se dirigea vers son gardien, autant pour fêter le but que pour le consoler. Les sifflets s’évanouirent, effacés par la joie, volontiers partagée par Landreau. Dégagé d’une pression qui aurait été difficilement soutenable, il n’avait plus qu’à finir son match avec sérieux, efficace sur une frappe de Pedretti (89e), impuissant sur le retourné de près de Quercia (90e+ 3).
Il avait gagné le droit de revenir au Stade de France disputer sa deuxième finale de Coupe de la Ligue après celle perdue en 2004 avec Nantes face à Sochaux (1-1, 4 t.a.b à 5) lors d’une fameuse séance de tirs au buts et une non moins fameuse "Panenka" décisive ratée face à Richert. Le 29 mars, Landreau sera donc confronté à des démons plus anciens que ceux qui le hantent aujourd’hui.