[Bayern Munich] Le Topic du fieffé menteur

Kahn, c'est un dur à cuire. Gattuso, je suis d'accord c'est un padawan à côté

Sagnol va mieux

Sorti en boitant en cours de jeu face à Francfort (3-1) mercredi,Willy Sagnol avait laissé craindre une blessure assez sérieuse. Plus de peur que de mal pour le latéral droit français du Bayern Munich qui, dés le lendemain, ne sentait presque plus rien. Ceci étant, l'international tricolore reste incertain pour la finale de Coupe d'Allemagne face à Dortmund à Berlin le samedi 19 avril. « J'ai encore un peu mal, ça risque d'être un peu juste».

FCBayern

rib€ry : «Prêt pour gagner ce trophée»

Décidément, Franck rib€ry ne changera jamais. Devant les vestiaires du Bayern Munich se sont amassés les véhicules des joueurs, en attendant la fin des travaux d'agrandissement du siège du club. L'ancien Marseillais en profite pour se faufiler et ouvrir discrètement la porte du coffre de Miroslav Klose qui quitte les lieux. A quelques heures de la finale de la Coupe d'Allemagne face au Borussia Dortmund samedi (20h00), rib€ry, redevenu sérieux, s'est confié pour évoquer son état d'esprit à l'heure de décrocher peut-être son premier titre outre-Rhin.

« Franck, après avoir pulvérisé le Borussia Dortmund (5-0) dimanche dernier en Championnat, vous retrouvez le club de la Ruhr en finale de la Coupe dAllemagne. Vous êtes confiant ?
Prudent avant tout, car il s'agira cette fois-ci d'un tout autre match. Je ne pense pas que Dortmund ait oublié sa lourde défaite subie à l'Allianz-Arena. Les joueurs du Borussia seront très motivés pour remporter cette Coupe. Ils montreront sans doute beaucoup d'agressivité. A nous d'être prêts pour gagner ce trophée qui est très important pour tout le club ainsi que nos supporters.

Ne craignez-vous pas tout de même que votre équipe ne sous-estime le Borussia après la rencontre du week-end dernier ?
C'est pour cela que je dis quil faudra faire abstraction du match de Bundesliga. Il ne faudra surtout pas prendre Dortmund à la légère. Notre adversaire sera encore plus motivé que d'habitude. Ils seront à 120%. Ils vont nous rentrer dedans.

Si le Bayern a affronté deux fois Dortmund cette saison en Championnat (0-0; 5-0), vous n'avez pas participé à ces deux rencontres, à chaque fois blessé. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
Je me sens frais, je suis fin prêt pour réaliser une grande prestation et remporter cette compétition.

Vous aviez quitté le Stade Olympique de Berlin sans la Coupe du monde le 9 juillet 2006. Cette fois-ci, vous avez l'opportunité de repartir avec le trophée sous le bras. Vous repenserez à cette finale perdue face à l'Italie ?
Bien sûr, dès que je pénètrerai dans ce stade, les souvenirs me reviendront. J'ai la chance d'y revenir. L'ambiance sera sans doute très différente. Là, c'est toute l'Allemagne qui aura les yeux rivés sur le Stade Olympique. Ce sera un gros match. J'espère que cette fois-ci, ça se passera bien.

Après cette finale, vous aurez la possibilité de gagner le titre de champion d'Allemagne, puis la Coupe de l'UEFA. C'est une fin de saison palpitante que vous êtes en train de vivre...
Je me régale. On a le potentiel pour remporter cette Coupe, mais aussi le Championnat. En demi-finale de la Coupe de l'UEFA face au Zénith Saint-Pétersbourg, notre tâche sera difficile. Il faudra être prêt et tout donner ».

Francefoot

STEPH a écrit:

Gattuso est un chaton par rapport au caractère de Kahn.

Je ne dirais rien.

Citation :

à l'heure de décrocher peut-être son premier titre outre-Rhin

Le 2ème, lme bayern a déjà gagné la DFB Liga Pokal, l'équivalent de la coupe de la ligue en France, en tout début de saison!!

Aujourd'hui, finale de la Coupe d'Allemagne : Dortmund - Bayern Munich ( 20:00 )

Citation :

Certes tous les postes sont doublés, mais il manque encore un peu de qualité

On peut pas dire que Podolski manque de qualité
Après Schlaudraff joure moins souvent, donc on peut pas trop le voir, mais il joue aussi en milieu offensif.. il manque peut être un attaquant, même si le jeune Wagner peut prétendre être dans l'équipe dans un ou 2 ans.

rib€ry a volé la Coupe !

Victorieux de la Coupe d'Allemagne samedi face au Borussia Dortmund, son premier titre avec le Bayern, l'international français Franck rib€ry a profité de l'occasion pour subtiliser le trophée des mains de son équipier Luca Toni.

Franck rib€ry toujours aussi facétieux. Victorieux (2-1, après prolongation) de la Coupe d'Allemagne samedi face au Borussia Dortmund pour son premier titre avec le Bayern, l'international français a profité de l'occasion pour subtiliser le trophée des mains de son équipier italien Luca Toni. Avant de filer saluer les supporters bavarois massés dans le stade Olympique de Berlin.

F365

Cool..

paulo2a a écrit:

rib€ry a volé la Coupe !

Victorieux de la Coupe d'Allemagne samedi face au Borussia Dortmund, son premier titre avec le Bayern, l'international français Franck rib€ry a profité de l'occasion pour subtiliser le trophée des mains de son équipier Luca Toni.

Franck rib€ry toujours aussi facétieux. Victorieux (2-1, après prolongation) de la Coupe d'Allemagne samedi face au Borussia Dortmund pour son premier titre avec le Bayern, l'international français a profité de l'occasion pour subtiliser le trophée des mains de son équipier italien Luca Toni. Avant de filer saluer les supporters bavarois massés dans le stade Olympique de Berlin.

F365

Cool..

Ils étaienyt morts de rire... et après il y a juste Christian Lell qui a essayé de le rattraper, mais il y ait pas arrivé
Si vous voyiez les verres de bières en Allemagne!!! 3 litre, et tout sur les joueurs... Je sais pas si Luca a tout bu

rib€ry : « C'est magnifique »

Vainqueur de la Coupe d'Allemagne face à Dortmund samedi (2-1), Franck rib€ry a décroché son premier trophée en Allemagne depuis son arrivée l'été dernier. Il est forcément ravi.

« Le Bayern a difficilement battu Dortmund ce soir après une victoire écrasante (5-0) six jours plus tôt en Championnat face à la même équipe. Comment expliquez-vous ce décalage ?
La Coupe et le Championnat, c'est complètement différent. La finale de la Coupe a été un match où il y a eu beaucoup d'émotion, beaucoup de motivation aussi. On est très contents d'avoir gagné même si ça n'a pas été facile, je pense que tout le monde est heureux et c'est juste magnifique !

Y a-t-il eu un moment de doute lors de l'égalisation de Dortmund à la 92e minute, alors que vous meniez 1 à 0 depuis la 11e minute ?
C'était dur parce que tout le monde pensait que le Bayern allait gagner 1 à 0. On prend ce but à la fin, c'est difficile mais je pense qu'on a été solidaires tout de suite après, on s'est motivé entre nous. On ne s'est pas posé de questions, c'est important de ne pas douter à ce moment-là. On a joué et on a eu la chance de marquer ce deuxième but.

Enfin une victoire au stade Olympique de Berlin après la finale perdue de la Coupe du monde en 2006 de la France. Comment avez-vous trouvé l'ambiance autour de cette victoire particulière ?
Franchement il y avait une très bonne ambiance, magnifique, que ce soit avec les supporteurs du Bayern ou avec ceux de Dortmund. Il y avait de l'engagement, il y avait des occasions, ça poussait, il y a eu beaucoup de contres, on a produit du bon jeu et tout le monde a passé un bon moment ce soir.»

Francefoot

On dirait qu'il a apprécié l'ambiance du stade... ça m'étonne pas trop

Kahn est immortel

Son rêve de triplé est en marche. Vainqueur de la Coupe d'Allemagne, ce week-end, avec le Bayern Munich, Oliver Kahn continue de flamber à un mois de tirer sa révérence.

Si Luca Toni (auteur d'un doublé) est pour beaucoup dans cette Coupe d'Allemagne remportée par le Bayern Munich samedi soir aux dépens du Borussia Dortmund (2-1 ap) au stade olympique de Berlin, les Munichois peuvent avant tout remercier leur capitaine Oliver Kahn. D'ailleurs, au coup de sifflet final, l'image fut émouvante lorsque tous les joueurs se dirigèrent en courant vers le dernier rempart munichois qui fêtera ses... 39 ans le 15 juin prochain. Auteur d'une prestation de haut niveau avec notamment une parade sensationnelle sur un tir à bout portant de Kringe (alors que le score était de 1-1 en prolongations), ''King Kahn'' avait également sauvé sa formation dès le premier tour à Burghausen (D3) en détournant deux penaltys dans la séance des tirs au but. «Sans Oliver, jamais nous n'aurions été en finale», n'a cessé de répéter ces dernières semaines l'entraîneur du Bayern Ottmar Hitzfeld.

Et ce week-end, l'ancien portier de la Nationalmannschaft est entré dans le livre des records en remportant sa sixième Coupe nationale (sur sept finales disputées). «Avec ce trophée, je ressens un mélange deuphorie et d'humilité. Mais je savoure. Bien que ce ne soit pas la première fois que je remporte cette compétition, c'est à chaque fois un événement extraordinaire. Jamais ne s'installera une certaine routine chez moi», expliqua Kahn à l'issue de la rencontre.

Alors quil s'apprête à mettre un terme à sa carrière dans un mois, c'est donc au plus haut niveau qu'il va tirer sa révérence. Et c'est un grand personnage du football allemand qui va partir, laissant la trace d'un sportif qui n'aura jamais rien lâché, déterminé et volontaire dans son travail au quotidien et qui va sans aucun doute laisser un grand vide derrière lui. Toni a tenu à lui rendre hommage : «Oliver a tout gagné dans sa carrière. Je peux apprendre beaucoup de lui. Il a une rage de vaincre incroyable. Si à la fin de mon parcours, je pourrai avoir la moitié de son palmarès, je serai déjà très heureux».

Il ne reste désormais plus que cinq journées de Bundesliga et deux, voire trois rencontres en Coupe de l'UEFA avant qu'il ne dise «auf Wiedersehen» . D'ici-là, Kahn ne désire qu'une seule chose : réaliser le triplé avec le Bayern, ce qui serait tout simplement historique en Allemagne. Après vingt années comme pro, c'est tout ce qu'on peut souhaiter à un gardien de but hors du commun.

Francefoot

Kahn The best goalkeeper ! Qu'est-ce qu'on va faire sans lui à la Mannschaft !
Un des meilleurs gardiens qu'ait connu l'Allemagne !
On t'aime Oliver !


rib€ry c'est un fou ...

Pénurie d'attaquants

Outre l'absence programmée de Luca Toni, suspendu, pour avoir écopé d'un nouveau carton jaune contre Getafe, le Bayern Munich pourrait également devoir se passer jeudi contre Saint-Pétersbourg, en demi-finaler aller, de son attaquant Miroslav Klose. Resté aux soins mardi après avoir reçu un coup au pied samedi dernier lors de la finale de la Coupe d'Allemagne, l'attaquant international allemand ne sait en effet toujours pas s'il pourra tenir sa place. «Sa participation au match jeudi est encore incertaine», a même précisé le club. Preuve que le doute plane vraiment sur la présence de l'ancien joueur du Werder Brême, qui en cas de forfait, n'aurait plus que deux attaquants disponibles avec Lukas Podolski et Jan Schlaudraff.

Franck rib€ry ne s'est pas entraîné non plus. Mais aucune inquiétude ne subsiste en revanche pour l'international français. Il sera bien présent jeudi à l'Allianz Arena. L'ancien Marseillais s'est juste contenté de récupérer totalement des efforts effectués contre Dortmund.

Francefoot

STEPH a écrit:

baidy93 a écrit:

Lahm refuse de prolonger

C'est quoi ses manières.

Il a longtemps été suivi par Manchester United j'espère qu'il réactiveront le dossier.

Schlaudraff à Hanovre

Jan Schlaudraff, l'attaquant international allemand du Bayern Munich, jouera l'an prochain à Hanovre, une information confirmée par le club bavarois sur son site internet. La durée du contrat et le montant de l'indemnité n'ont pas été précisés. Arrivé au Bayern en juillet pour un million d'euros en provenance d'Aix-la-Chapelle, Schlaudraff, 24 ans, n'a disputé que six matches de championnat. Il était notamment barré par Luca Toni, Miroslav Klose et Lukas Podolski. Il retrouvera à Hanovre Dieter Hecking, son coach à Aix-la-Chapelle.

Francefoot

Citation :

Mertesacker gibt Bayern einen Korb

Er war bei den Bayern im Gespräch, jetzt schwört Per Mertesacker Werder die Treue und kann sich sogar eine Vertragsverlängerung vorstellen. Mit dem deutschen Rekordmeister sei er nie in Kontakt gewesen, erklärte der Nationalspieler, der mit den Bremern noch einiges vorhat.

Eurosport.de

En deux mots, Per Mertesacker déclare dans une interview à Eurosport qu'il n'a jamais eu de contact avec le Bayern et qu'il compte réussir de belles choses avec le Werder et pourquoi pas prolonger son contrat.

Lahm au Barca , ca c'est fait .

rib€ry revanchard

Franck rib€ry, le milieu de terrain international français du Bayern Munich, a confié mercredi qu'il abordait la demi-finale aller de la Coupe de l'UEFA, face au Zénit Saint-Pétersbourg, avec un esprit de revanche. «Jouer contre le Zénit, c'est l'occasion de prendre une revanche». Saint-Pétersbourg a en effet éliminé Marseille, club où il a évolué jusqu'en juin 2007, en 8e de finale de la C3 cette saison.

rib€ry a également un mauvais souvenir de son premier duel avec le club russe, lors de la Coupe de l'UEFA 2005-06, alors qu'il portait le maillot de Marseille. L'OM avait été éliminé en 8e de finale par le Zénit et rib€ry avait été exclu du match aller après un deuxième avertissement, laissant son équipe disputer les vingt dernières minutes à dix et s'incliner (0-1).

L'international français estime que le Bayern, qui a déjà remporté la Coupe d'Allemagne cette saison, a «de bonnes chances de remporter la Coupe de l'UEFA», «mais aller en finale ne sera pas simple». «Il faudra faire preuve de concentration, jouer regroupé et surtout ne pas encaisser de but». L'absence du meilleur argument offensif des Bavarois, Luca Toni, suspendu, n'inquiéte pas rib€ry : «C'est bien sûr bête d'être privé de notre meilleur buteur pour un match qu'on doit à tout prix gagner, mais Podolski et Klose feront tout pour l'oublier», a souligné l'ancien Marseillais.

Francefoot

Nico14 a écrit:

Lahm au Barca , ca c'est fait .

Pas encore....


Beckenbauer a déclaré qu'il est contre le départ de Lahm et qu'il estime que c'est un joueur qui va parfaitement avec le Bayern, qu'il ne faut pas le lâcher. Donc les espoirs de le garder ne sont pas encore vains. Seul bémol, Lahm demande beaucoup d'argent...

rib€ry : « Je suis le successeur de Zidane »

Adulé au Bayern Munich, Franck rib€ry vit la saison la plus accomplie de sa jeune carrière. Lors d'un entretien vérité, il avoue ne pas se fixer de limites et s'épanche sur son nouveau statut chez les Bleus.

APRES le succès obtenu en Coupe d'Allemagne, samedi contre Dortmund (2-1 a.p.), d'autres échéances très attractives attendent Franck rib€ry dans les prochaines semaines. A commencer par la Coupe de l'UEFA, ce soir, avec la réception du Zenit Saint-Pétersbourg en demi-finale aller. A moins de deux mois du début de l'Euro, l'international tricolore (25 sélections), éblouissant depuis le début de la saison, nous a reçus à Munich.

Avec sa bonhomie coutumière, il s'est longuement confié. L'homme n'a pas changé, attachant, badin et sensible. Mais le footballeur de 25 ans a acquis une nouvelle maturité technique, au point d'apparaître chez les Bleus comme l'héritier naturel de Zinedine Zidane.

Vous êtes encore en course dans deux compétitions avec le Bayern (Championnat d'Allemagne et Coupe de l'UEFA). Est-ce facile à gérer ?

Franck rib€ry. C'est une grosse saison. Si je peux gagner de nouveaux trophées après la Coupe d'Allemagne, ce sera magnifique. On est bien partis en championnat où l'on compte dix points d'avance sur le Werder Brême. On est en demi-finale de la coupe de l'UEFA. Mais il faut se méfier du Zenit (NDLR : tombeur notamment de Marseille) . Ça rajoute de la tension nerveuse. Je sens de la fatigue physique et mentale. Il faut essayer de bien récupérer et de limiter les sollicitations. Tout ceci n'est pas toujours simple à gérer.

Est-ce la première fois que vous ressentez une telle pression ?

Oui. Ici, il faut toujours gagner. Les gens sont très exigeants et attendent toujours plus. A moi de rester régulier et de me maintenir au top. Ça se passe bien, mais je sais aussi qu'il y aura des moments plus pénibles.

Depuis trois ans, vous avez connu une incroyable ascension. Connaissez-vous vos limites ?

Je ne me pose pas de questions. Je me donne toujours à fond et je veux toujours faire plus. Ce que je réalise actuellement, j'espère le poursuivre très longtemps. Je suis conscient que tout est allé très vite pour moi. Je ne me mets pas de pression inutile. C'est ma force. Je joue au foot, qui est un jeu. Je cherche le plaisir. Le plus important est de rester authentique. Je ne dois pas changer.

C'est bientôt l'Euro. Dans quel état d'esprit étiez-vous à cette même période avant le Mondial 2006 ?

J'avais fait de bonnes choses avec l'OM. J'entendais beaucoup de gens dire que je méritais d'aller en Allemagne. Dans ce contexte, ma sélection était plus une demi-surprise qu'une surprise, même si j'ai dû attendre le stage de Tignes pour commencer à réaliser. Mais je me disais toujours : « Où je suis, qu'est-ce que je fais là avec Zidane, Thuram ou Vieira ? » Il me revenait en mémoire l'époque où j'étais en Espoirs et que je croisais les A.

« Chez les Bleus, je suis l'un des patrons »

Si vous ne deviez retenir qu'un souvenir de cette Coupe du monde...

La finale perdue. On a fait un très gros match. On était plus forts. Après, la séance de tirs au but, c'est du 50-50. Ce truc est toujours en moi. La médaille de finaliste, je ne sais même pas où elle est. J'aurais aimé avoir la photo avec la Coupe du monde dans les mains.

Comment voyez-vous l'Euro ?

C'est une compétition très difficile où il convient d'être prêt tout de suite contrairement au Mondial. On figure dans un groupe difficile. A nous de bien débuter face à la Roumanie, qui est une bonne équipe, en gagnant ce match pour être lancés. Il faut se préparer comme si on jouait les Pays-Bas ou l'Italie. Au moindre faux pas, ça deviendra difficile.

Quels sont vos favoris ?

La France, l'Italie, les Pays-Bas ou l'Allemagne. On ne peut pas exclure l'hypothèse d'une sélection surprise, comme la Grèce voici quatre ans.

Etes-vous aujourd'hui le patron des Bleus ?

On me le répète souvent. Moi, je ne peux pas l'affirmer. Mais quand je vais en équipe de France je me sens beaucoup mieux qu'avant, aussi bien sur le terrain qu'en dehors. J'ai plus de responsabilités. On peut dire que je suis l'un des patrons.

Vous semblez gêné de devoir vous mettre en avant ?

Oui, car ça ne me ressemble pas. Je n'aime pas dire « je suis le patron, je suis le plus fort ». Ce qui m'importe, c'est de continuer à faire du bon travail, à mettre une bonne ambiance au club et à donner satisfaction à mes entraîneurs.

Alors si on parle de vous comme du successeur de Zinedine Zidane...

(Rires.) Beaucoup de personnes me disent cela. C'est vrai que je suis son successeur : de par mon jeu, mon positionnement et mes qualités. Quand Zizou jouait, j'étais souvent avec lui. Il m'a toujours dit de continuer, qu'il était content de moi et que plein de belles choses m'arriveraient encore.

Dans quel système tactique êtes-vous le plus à l'aise ?

Ce que j'apprécie surtout, c'est d'être libre sur le terrain. Jouer derrière deux attaquants, ça me va bien. Mais sur un côté aussi.

Les Bleus de 2008 sont-ils plus forts que ceux de 2006 ?

Aujourd'hui, il y a plus de jeunes. Ils mettent de la folie dans le jeu. Avant, on se reposait plus sur l'expérience. Ce sont deux générations très fortes.

Et le rib€ry de 2008 est-il supérieur à celui de 2006 ?

Je pense, non ? (Sourire.) J'ai passé un cap.

« Je m'entends très bien avec Domenech »

Comment vous comportez-vous avec les jeunes qui arrivent en sélection ?

Je ne suis plus le petit nouveau. Même si je côtoie les plus anciens comme Thuram, Makelele ou Vieira, j'essaye d'accueillir les jeunes comme j'ai été accueilli. Je m'efforce de les mettre à l'aise. C'est très important. Les nouveaux doivent se sentir appréciés.

Etes-vous inquiet du peu de temps de jeu ou de la méforme de certains internationaux ?

Non car j'ai remarqué que lorsque l'on vient en sélection, on se sent bien. Ça redonne confiance. On discute, il y a une bonne ambiance. On est tous heureux en équipe de France.

Quelle est votre relation avec Raymond Domenech ?

Je m'entends très bien avec lui. Ça me fait plaisir, car cela compte beaucoup pour moi. On discute de foot et de choses diverses. Il me parle plus qu'avant. J'apprécie d'avoir un coach proche des joueurs.

On parle de Mathieu Valbuena pour l'Euro. Vous ressemble-t-il ?

On nous compare, car il vient de National. Il s'est imposé à Marseille comme moi et nos styles sont similaires. Il est bien parti pour faire une bonne carrière.

Le Parisien