[AJ Auxerre] Le Topic à l'Auxerrois

« On se complique la vie »

Jean Fernandez a admis qu'il avait sans doute assisté «au plus mauvais match de la saison de l'AJA à domicile» contre Metz, samedi (0-0). «Il est évident qu'en perdant autant de points à domicile depuis deux mois, on se complique la vie, admet l'entraîneur auxerrois. Ce soir, nous aurions quasiment pu assurer notre maintien, et la semaine prochaine, nous avons un déplacement délicat à Paris», a expliqué l'ancien entraîneur de Metz, qui a regretté une fois de plus le manque de réalisme de ses attaquants. «Si Niculae et Kahlenberg concrétisent leurs occasions en début de rencontre, ce n'est plus le même match. Mais il faut aussi reconnaître que Metz s'est montré dangereux à plusieurs reprises. Au vu de la qualité du jeu, ce résultat nul est assez logique.»

Pourtant, en raison des défaites de Strasbourg et Paris, l'AJ Auxerre a désormais six points d'avance sur le maintien. «C'est presque un point de gagné», a osé Jean-Pascal Mignot, sans complètement convaincre. Un avis guère partagé par Yvon Pouliquen, qui ne s'est pas privé pour exprimer ses regrets. «Les joueurs jouent libérés, ils veulent prendre du plaisir sur le terrain. L'équipe rivalise avec tout le monde mais ce qui est frustrant, c'est notre manque de réalisme.» Et le mot de la fin est revenu à Jean Fernandez, qui a reconnu que son équipe évoluait dans un climat de nervosité. «Il y a de la pression, de la tension, et cela explique en partie notre déchet technique.»

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Sammy Traoré opérationnel

Victime d'une contracture samedi dernier contre Metz (0-0), Sammy Traoré participera sans doute à la rencontre face au Paris-SG, samedi (17h10). Mis au repos en début de semaine, l'international malien, qui s'était contenté de courir mercredi à effectué la séance de jeudi normalement. Si Jean Fernandez est optimiste sur le cas Traoré, il l'est moins sur celui de Thomas Kahlenberg, qui souffre du genou et qui ne s'est pas entraîné cet après-midi. «Il pourrait figurer dans le groupe, mais il ne débutera pas la renconre», a expliqué Fernandez.



Lequipe

Fernandez garde confiance

L'entraîneur auxerrois Jean Fernandez est déçu de la prestation de ses hommes face au Paris Saint-Germain (3-1, 35eme journée de Ligue 1), mais il n'est pas question de baisser les bras. Les Bourguignons veulent garder confiance.

Jean Fernandez, quel regard portez-vous sur cette défaite face au Paris Saint-Germain (3-1, 35eme journée de Ligue 1) ?
(Sourire) C'est la troisième fois de la saison que nous perdons contre eux. Cette équipe ne nous réussit vraiment pas. On a eu un début de match très, très difficile. Après, avec un handicap de deux buts, c'était presque impossible de revenir. Défensivement, on a été très faibles. Et offensivement, on a été trop maladroits. Daniel Niculae, à lui tout seul, aurait pu inscrire trois buts, tellement il a eu d'occasions. On est vraiment dans une période délicate. On prend trop de buts. A la mi-temps, on a un peu rectifié le tir. On a été plus conquérants. Mais on a fini par prendre ce troisième but, presque anecdotique au final.

En voulez-vous à Daniel Niculae pour sa maladresse ?
En football, le plus difficile reste de marquer des buts. C'est déjà bien de se procurer des occasions mais, dans notre situation, on aurait besoin de faire preuve de davantage de réalisme. Sur les quatre derniers matchs, on n'a pas inscrit le moindre but. Et pour se maintenir, on devra en inscrire des buts. Sinon…

Vos joueurs ont mis beaucoup de temps à entrer dans la partie. Que s'est-il passé ?
Je ne comprends pas. On a fait un début de match catastrophique. On a voulu garder le ballon derrière, et le faire tourner. Mais on s'est fait trop de passes latérales. Et ça a fait le jeu du Paris Saint-Germain avec Chantôme, Mendy, Diané et Pauleta, qui ont fait un gros pressing sur nos défenseurs. On a totalement déjoué, mais c'est notre faute. Après la pause, ça été mieux. On jouait de façon plus directe. On passait davantage par les côtés. Mais on ne s'est jamais remis de notre entame de match. Néanmoins, je veux garder confiance pour la suite. On a les moyens de faire mieux, et de se sauver.


Foot365