[Ligue1 Orange] OM-AJ Auxerre [3-1] Score Final

Beye13 a écrit:

Pagis à pas jouer ce soir

C'est pas plus mal étant donné qu'il était sous le coup d'une suspension en cas de carton jaune

Massilia57 a écrit:

Beye13 a écrit:

Pagis à pas jouer ce soir

C'est pas plus mal étant donné qu'il était sous le coup d'une suspension en cas de carton jaune

Ouais avec un jaune il aurait était suspendu contre Lyon là pas de blesser, rien, si personnes prends de rouge contre Le Mans on sera au complet

On même temps c'est bien de les préservers car on va enchainer des gros calibres dans les jours à venir et on a besoin d'offensive fraiche en cas de coup dur et pis c'est pas plus mal.

Ouais bien sur mais eux ne sont pas Marseillais

Et ouais on es 2ème pour l'instant héhé c'est quoi le problème ?? :heureux:

:heureux: ils ont gagné haut la main c'est tout ce qui compte !!!! :heureux:

AAhhhh!
Drole de match quand même... A huis clos c'est vraiment spécial quand même... Je n'aime pas du tout...
Sinon je voulais que Toif' marque pour sa maman, il a pas marqué c'est domage mais on a gagner c'est le principal.
A noter un très bon match de Ribery (pas seulement pour son doublé).
Et quel belle frappe de Taiwo, ce joueur m'impressionne de plus en plus, il nous a sauvé de situations dangeureuses de nombreuses fois dans ce match.
Carrasso s'est bien ratrapé de son match contre le Bayern, il est de plus en plus rassurant.
Bon le principal aussi c'est bien sur les 3 points pris ce soir!

ludom80 a écrit:

Et allez l'OM !

Tu peux garder ta sign
Quoi que...si troyes gagnent

Bon match de l'OM malgré le contexte l'OM a su gére cette situation
L'OM c costau ALLEZ L'OM

Jean Fernandez triste après sa défaite contre l'OM

Jean Fernandez, l’ancien entraîneur de l’OM ne s’est pas étendu devant la presse, suite à la défaite d’Auxerre face à l'Olympique de Marseille. Parti de Bourgogne avec la neige et le froid, le coach auxerrois s’est retrouvé à Marseille avec des conditions hivernales et sans la chaleur du 12ème homme olympien. C’est donc une bien triste soirée de retrouvailles pour l’ancien technicien messin. Son analyse à chaud, dans la froideur provençale suite à la défaite 3 à 1 de ses troupes, semble fataliste. « Nous sommes tombés sur un OM opportuniste. Nous nous sommes fait piéger sur les deux derniers buts, après une bonne première mi-temps. C'est une tristesse de jouer un match dans ces conditions difficiles. Il y avait beaucoup de frustration à laquelle s'ajoute celle de la défaite » a conclue Jean Fernandez.

OMplanéte

OM 3-1 Auxerre : Un OM sérieux et efficace

Bien que privés du soutien de leurs supporters, les Olympiens ont fait parler la poudre contre Auxerre. Une victoire obtenue grâce à un doublé de Franck Ribéry et un nouveau missile de Taye Taiwo sur coup-franc. Ils se hissent à la 2e place.

OM 3-1 AUXERRE

1-0 : Ribéry (8e)
1-1 : Jelen (17e)
2-1 : Ribéry (39e)
3-1 : Taiwo (86e)

Dans cette ambiance si singulière du huis clos, les Olympiens ne sont pas tombés dans le piège. Ils ont fait abstraction du contexte, et du manque de soutien. Ils se sont concentrés sur leur jeu, et l’ont déroulé avec maîtrise. Ils sont d’autant plus à féliciter qu’en plus du silence de cathédrale et de l’absence de leurs repères habituels, ils durent aussi composer avec un vent violent et contraire en deuxième période.

Déterminés, les joueurs d’Albert Emon connurent le début de match idéal. Car si le premier tir était à mettre au crédit des Bourguignons, c’étaient bien les gants d’Olivier Sorin qui brûlaient sur une frappe sèche de Franck Ribéry des 20 mètres, à la 8e minute. Le rebond était fatal au portier. Il ne pouvait qu’accompagner le cuir dans les buts (1-0). Un but salué par un attroupement, et quelques cris. Ceux des onze phocéens et de leur banc.

Chose exceptionnelle au stade Vélodrome, l’égalisation faisait logiquement le même bruit. Elle intervenait à la 17e, sur corner, quand Jelen surgissait devant Habib Beye pour battre Cédric Carrasso d’un tir imparable (1-1).

La réaction olympienne ne tardait pas : Samir Nasri décochait une flèche qui se plantait tout près du poteau.

Au fil des minutes, les combinaisons Cissé-Ribéry-Nasri donnaient de plus en plus le tournis, et sans doute faisaient se lever à distance les supporters qu’ils soient dans un café, chez eux, ou entre amis.

Inscrit avant le repos, le deuxième but marseillais rapprochait alors l’OM de son succès, sur une action d’une efficacité remarquable. Un ballon aérien était en effet mal négocié par la charnière centrale auxerroise. Djibril Cissé le subtilisait pour s’en aller servir Franck Ribéry, qui signait son doublé d’un tir imparable (2-1).

Djibril Cissé échafaudait ensuite des plans de troisième but. Il évitait le gardien, avant de pousser le ballon. Mais un retour sur la ligne de Jaurès le contrariait dans sa tentative.

A l’heure de jeu, les hommes de Jean Fernandez reprenaient finalement du poil de la bête, en tirant aussi profit du vent, qui soufflait à présent à leur avantage. Sans incidence toutefois au tableau d’affichage.
L’OM conservait son visage sérieux et appliqué. Spectaculaire aussi par moments. Notamment par Franck Ribéry, qui se faufilait dans tous les trous de souris, et animait le front de l’attaque.

Les derniers honneurs revenaient cependant à un défenseur. Mais pas n’importe lequel. Taye Taiwo, dit l’artificier. Un bon coup-franc placé plein axe l’amenait à armer. Lorik Cana sortait du mur, et le missile du Nigérian s’engouffrait dans l’espace, sans laisser la moindre chance à Olivier Sorin. Un coup de canon qui claquait dans le silence du boulevard Michelet. Un troisième but pour parachever une rencontre habilement négociée.

site officiel

Marseille 3 - Auxerre 1

Ribéry fait le vide

Dans un drôle de contexte, l'attaquant international, auteur d'un doublé, a permis à son équipe de poursuivre la dynamique. Et de conforter momentanément la seconde place.

A l'envi, les Ajaïstes inspirent Franck Ribéry. Il n'avait plus marqué depuis le 19 août et un certain déplacement au stade de l'Abbé-Deschamps. Cinq mois plus tard, dans la glacière d'un Vélodrome balayé par le mistral, "Francky" n'a pas fait le voyage à vide et est redevenu l'icône marseillaise que l'on connaît. Certes, sur le premier but découlant d'une action anodine, sa frappe de vingt-cinq mètres, avec le rebond, surprit un Sorin peu inspiré (8). Le second, après une passe décisive involontaire de Thomas, auteur d'une tête arrière, lui fut servi sur un plateau par Cissé (38). Et permettait à l'OM de regagner la pause avec un mince avantage face à des Auxerrois plutôt bien rentrés dans la partie à l'image du capitaine Cheyrou, du revenant Pedretti et surtout du Polonais Jelen, dans tous les bons coups, qui égalisa sur corner après un raté de Beye (16).

Un OM plus consistant

Pour le reste, les deux équipes s'étaient plutôt bien accoutumées à ce contexte inhabituel malgré un Eole à décorner un boeuf et qui donnait au ballon des trajectoires pas toujours lisibles. Après la pause, la mainmise marseillaise se fit beaucoup plus insistante et les actions ne manquèrent pas d'asseoir cette maîtrise. Sur un déboulé de Ribéry suivi d'un centre lifté, Sorin détourna le cuir pour Cana, idéalement placé, qui trouva les tribunes Ray Grassi (48). Ensuite, ce fut au tour de Cissé de devancer Sorin sans pouvoir enfoncer le clou (53). Faute d'avoir breaké, l'OM était toujours à la merci d'une égalisation bourguignonne même si Jelen, beaucoup moins en vue, et Akalé en manque de finition ne perturbèrent pas outre mesure Carrasso. Et la libération olympienne vint dans les ultimes minutes consécutivement à une faute de Mignot sur Niang. Le coup-franc joué par Ribéry se conclut par un coup de canon du Nigérian Taiwo (86).

Diouf : "Dynamqiue entretenue"

Trois-un! Et troisième succès d'affilée pour l'Olympique de Marseille à la grande satisfaction de Pape Diouf : "On a su jouer notre partition à des moments cruciaux et rester concentrés malgré un contexte particulier issu d'une décision injuste qui nous permet d'entretenir la dynamique". Quant à Jean Fernandez, il faisait plutôt grise mine : "Ce ne sera pas un bon souvenir. On repart avec beaucoup de frustration car on donne deux buts alors qu'on était bien parti et qu'on joue devant des tribunes vides ce qui est bien triste pour le football".
Sûr que "Jeannot" avait souhaité un autre retour, même s'il ne cherchait pas à contester la victoire et la suprématie du club de son coeur.

LeDauphiné