[Laurent Abergel] L'arrière droit signe son premier contrat Pro

Le père de Abergel a dis a Labrune qu'on remporterais la Ligue des Champions dans 2 ans.

Sinon, a quoi ca sert de faire passer Pro certains joueurs alors qu'il vont toujours jouer avec la réserve ? A part dépenser plus pour leur salaire..

Pour éviter une nouvelle affaire Flamini.

Et pour pouvoir prêter un joueur il faut qu'il soit en contrat pro.

Très surpris par son niveau de jeu, je le trouve intéressant, à voir si on peut lui faire confiance pour doubler le poste de Fanni, même si ce n'était que sur 45 minutes j'ai de bien meilleures impressions que sur Abdallah qui est juste un tout droit.

Les belles valeurs de Laurent Abergel



Rencontre avec Laurent Abergel, un garçon pétri de valeurs humaines. Un joueur aux qualités footballistiques qui font l'unanimité.

Sa vie n’est pas un long fleuve tranquille. C’est un parcours semé d’embûches, d’obstacles, surmontés un à un. Au fil du temps, les épreuves personnelles ont rendu Laurent Abergel plus fort. Elles l’ont construit. Elles font de lui l’homme d’aujourd’hui.

Son refuge : le ballon rond. Son club : l’OM. Le seul, l’unique. "J’ai commencé la pratique du ballon enfant, ici à l’OM. J’y ai fait toutes mes classes. Je ne connais que ce club. J’y suis attaché, comme à la ville. J’y ai mes repères,  mes habitudes. J’ai du mal à me voir ailleurs." Un apprentissage sérieux du métier de footballeur récompensé le 25 juin dernier par la signature d’un contrat professionnel avec l’Olympique de Marseille. "Je ne réalise pas tellement. Je m’entrainais déjà avec les pros en fin de saison dernière. Ça n’a rien changé dans ma vie au quotidien, ni dans ma tête, vu que je joue toujours avec la réserve. Seule  ma famille est là pour me rappeler ce changement de statut, mais également de garder les pieds sur terre."

Le statut a changé, pas le garçon. Son comportement exemplaire, son état d’esprit irréprochable, font l’unanimité chez ses entraîneurs et parmi ses coéquipiers. "J’ai été éduqué comme ça. Mes parents m’ont inculqué des valeurs. Ils m’ont montré le bon chemin. Ils ont été très présents pour moi tout au long de mon cursus." Une famille, des parents à qui il ne manque jamais de rendre hommage. Jusqu’à son numéro 19 destiné à honorer la mémoire de sa tante disparue dans un tragique accident de la circulation. "Ça a eu l’effet d’un électrochoc. Ça m’a fait grandir plus vite. Depuis, j’ai une nouvelle façon de voir les choses, une nouvelle philosophie. Ça se ressent sur le terrain."

Ses adversaires en font l’expérience chaque week-end. D’un naturel réservé dans la vie de tous les jours, le jeune latéral se métamorphose en pénétrant sur la pelouse. "C’est naturel. Je deviens une autre personne. Sur un terrain, je dois étaler d’autres qualités que celles qui sont les miennes au quotidien." Ses qualités sautent aux yeux : la vivacité, l’explosivité, l’engagement. Un profil non sans rappeler celui de son modèle, le capitaine de la Nationalmaanschaft et du Bayern Munich : Philipp Lahm. "Il défend bien, il est toujours porté vers l’avant. C’est un joueur complet, excellent centreur. Il apporte toujours une solution à ses partenaires. Petit, hargneux, je me retrouve en lui. Mais je mesure également le chemin à parcourir pour espérer un jour arriver à son niveau."

Etre passé pro est une grande étape

Pour y parvenir, un maître mot : le travail. "Etre passé pro n’est pas une finalité, juste une grande étape.  Je sais où je veux aller. M’imposer ici n’est pas juste un rêve, c’est un objectif. Ça passe par le travail. Et je travaille dur pour ça. Ça ne me fait pas peur. J’essaie d’apprendre au maximum aux côtés de Rod et Kassim. Je les observe en matches et aux entraînements, tout en essayant de faire mieux. Conscient que je dois encore progresser sur le plan défensif comme l’a souligné Elie Baup." Toujours à l’écoute, mais aussi toujours prêt à prêter main forte à l’équipe réserve. "Je ne vois pas ça comme une punition. Plutôt comme l’opportunité d’avoir du temps de jeu, conserver le rythme. Je me régale chaque fois que j’y retourne : on est une bande copains."

Une bande dans laquelle ne figure plus Raffidine Abdullah, transféré à Lorient. "J’ai très mal vécu le départ de "Raffi". Il était un exemple pour moi, un repère. Nous étions très proches. Je m’identifiais à lui. Je m’inspirais de ce qu’il faisait pour avoir du temps de jeu. Pour autant,  je suis content pour lui. Nous sommes toujours en contact. Il peut compter sur moi, il le sait, même à distance." Une éventualité à laquelle, il se prépare également : "Nous ferons un point avec le club dans six mois. Si je dois partir pour avoir du temps de jeu, je partirai. Je m’y suis préparé."

Lucide, Laurent Abergel guette son heure à la croisée des chemins. Fidèle à ses valeurs, la tête vissée sur les épaules, les pieds sur terre. Cela ne l’empêche pas de viser plus haut, toujours plus haut…

:OM.net:

Abergel raconte sa première

Pour sa première avec les pros, Laurent Abergel a connu la victoire et une seule tribune ouverte. Il revient sur ce quart d'heure.

Laurent, raconte-nous un peu ton entrée en jeu.
Laurent Abergel : "Rod a eu un petit problème donc je suis parti à l'échauffement à sa place. Après "Kass" avait des crampes donc il a dû laisser sa place et le coach m'a dit de rentrer".

Qu'est-ce qu’on se dit quand on rentre en jeu, 'Dommage qu'il n'y ait qu'une tribune ?'
L.A : "On prend tout ce qui vient. Je suis content d'être rentré. J'aurais aimé avoir plus de temps pour montrer des choses mais je suis content de tout. La tribune, c'est en plus, là je suis très content".

Tu as chambré Gignac, car tu lui mets un bon centre, et ça a failli rentrer...
L.A : "On en a parlé, ça aurait pu rentrer. Mais il a marqué déjà, c'est bien".

 :Le Phoceen: 

"Il ne s'agit pas d'une finalité. Ma signature est une étape. A mois de prouver que je peux réussir ici. Tout passe par le travail. Et croyez-moi, je me donne tous les jours à 200 % pour progresser, encore et toujours" @ Abergel