[Finale CDL] Après match

Si c'est possible de récupérer la video je prend trés volontiers !

CdL : 1,6 millions d'euros pour l'OM

Non contente de briser la malédiction qui touchait l'OM depuis 17 ans, la Coupe de la Ligue rapportera également 1,6 millions d'euros au club phocéen. Une somme qui devrait en partie être redistribuée aux joueurs. Les Girondins de Bordeaux devraient quant à eux toucher 1,2 millions d'euros. Les Marseillais peuvent désormais mettre toute leur énergie dans le championnat, dernière compétition dans laquelle ils restent en course.

OMPlanete

Il y a moyen de voir une retransmission ?

J'aimerais bien entendre Lucho ou entendre les conneries des joueurs.

@ drogbasyl

+1 pour ton pavé. Tu as tout dis

J'ai réussi à me caser avec les Yankees, en bas du virage, après le 2-0, c'était le bordelllllllllllllllll

Sur le 1er but, je me suis "tué" le tibia, sur le 3ème, jme suis retrouvé en bas du virage

Massilia57 a écrit:

@ drogbasyl

+1 pour ton pavé. Tu as tout dis

J'ai réussi à me caser avec les Yankees, en bas du virage, après le 2-0, c'était le bordelllllllllllllllll

Sur le 1er but, je me suis "tué" le tibia, sur le 3ème, jme suis retrouvé en bas du virage

tu etais vers ou ? Moi j'y etais aussi ! Apres le 1-0 je me ssuis mis torse nu jusqu'a la fin

Jsuis passé par la porte "A5" (je sais pas si ça t'aide)

J'ai tout donné hier, plus de voix

Je finis un "Mémoire d'un supporter" je vous le posterais ce soir sans doute.

Un mec non loin de moi à fini le match en slip donc bon

Rock1 a écrit:

Petite pensée pour Massi, Drogbasyl, et tous les autres!

Merci. Je suis pas un chat noir

STEPH m'a demandé de revenir avec la Coupe, c'est chose faite

[Coupe de la Ligue] Mémoire d’un supporter !

Il est de ces soirs, où tout bascule. Que ce soit dans la tristesse, la joie, le bonheur, la frustration. Il est de ces soirs où quand tous ces sentiments se mêlent, toute rationalité nous quitte et seul notre cœur parle. Notre cœur Marseillais qu’il soit au fin fond de la France ou dans un bar Marseillais. Ces soirs Marseille en a connu beaucoup ces dernières années, mais la tristesse l’emporte allégrement. Pourtant hier c’était tout le contraire.

Ces mémoires débutent en Mai 1993, trop jeune à l’époque pour comprendre ce que représente ce match je me contente de le suivre. Attentivement, émerveillé par chaque beau geste, mais sans en comprendre vraiment l’importance. Je ne comprends pas non plus pourquoi quand Boli marque, un jeune gardien chevelu traverse tout le terrain pour sauter dans les bras d’un autre gardien. Je me dis juste : « Tiens il est content, ils ont marqué. » Mais sans plus. Pareil à la fin des 90 minutes, tout le monde pleure mais trop jeune là aussi pour comprendre je ne fait que regarder. Ce ne sera que bien plus tard, que je comprendrais la vraie portée de cette victoire, et de ce sprint à travers le terrain.

Le second soir se situe en 1999. Un an après avoir vibré au rythme des Bleus et du fameux : Et 1, et 2, et 3 zéro, l’OM de Laurent Blanc atteint la finale de l’UEFA face au Parme de Boghossian et Thuram. Plus âgé je comprends plus facilement l’importance de ce match. Il fallait gagner pour être un Seigneur d’Europe, car pour être le Roi il fallait gagner l’autre coupe d’Europe. A cause d’une télé défectueuse, je me vois obligé de suivre le match à la radio. Incapable de tenir en place plus de 5 minutes, j’ai du faire une tranchée dans ma chambre à force de faire les 100 pas. Et malheureusement ce match sera un calvaire. 3 buts encaissé, aucun de marqué, des absents de marque, et Laurent Blanc faisant une erreur de débutant. Dur de leur en vouloir après toutes les émotions qu’ils nous ont fournies. Je fini sans voix, mais avec des larmes de tristesse. Les premières d’une longue série.

S’en suit une longue attente, trop longue pour moi, voir toutes les années l’OM lutter pour le maintient me fend le cœur. Moi qui les voyais souvent en haut de l’affiche, mon cœur se brise au fur et à mesure. Mais l’arrivée d’un joueur va changer la donne en une seule année. Ce joueur ce sera bien sur Didier Drogba ! Sous l’impulsion de son joueur hors norme, l’OM se hisse une troisième fois en finale d’une coupe d’Europe. Et avec un parcours des plus compliqué, puisqu’il a fallu sortir : Liverpool, l’Inter, et Newcastle. Mais à chaque fois l’Om a su renverser les montagnes et me faire crier comme pas possible. Pour cette finale j’en attends pas moins d’eux. Mais encore une fois, cela ne se passera pas comme je l’imaginais. Drogba blessé, Marlet maladroit de la tête, et Colina en mode Hitman auront raison de mon cœur une nouvelle fois. Bien sur je reste fier de leurs parcours, comment ne pas l’être ?, mais ce sont encore des pleurs de tristesse qui coulent.

Mais ces finales à répétition sonnent le retour de l’OM au premier plan ! En effet en 2006 l’Om sort le grand jeu et se hisse en finale de coupe de France. Une coupe de France que le club aime bien puisqu’il ne compte pas moins de 10 trophées dans sa vitrine. Une vitrine qui, il faut bien le dire, commence à se retrouver couverte de poussière depuis qu’on ne l’a pas ouverte. La première finale sera face au PSG au Stade de France. Et là désillusion totale ! L’OM ne rentre jamais dans son match, l’OM ne fait pas la différence, et encaisse deux buts sonnant comme un nouvel. Même le but de Toif’ ne me redonnera pas le sourire ! Non, trop c’est trop ! Ce n’est plus de la tristesse qui est en moi, c’est de la frustration ! Oui de la frustration, car perdre 4 finales c’est quand même faire fort ! Mais au fond de moi je me dis que c’est partie remise, la prochaine sera la bonne comme il est coutume de dire.

4ème finale depuis le titre de 1993, et c’est une nouvelle fois en Coupe de France. Le club aime décidément cette compétition et le signale haut et fort en misant sur cette coupe pour un titre. Comme pour toutes les finales je m’installe devant mon écran, et je commence à me chauffer la voix. Mon père entend résonner les « Allez l’OM ! », ou encore les : »Aux armes ! » dans toute la maison. Il tente de me faire taire, mais c’est peine perdue il le sait bien, ce soir je vais encore me casser la voix ! Et cela commence bien, Nasri sert Cissé pour le 1/0 ! Premiers cris de joie, et les « Allez l’OM ! » redoublent d’intensité. Mais c’est de courte durée, Sochaux égalise et l’OM doit tout refaire. En prolongations Cissé encore lui redonne l’avantage, et me redonne l’espoir ! Mais encore une fois Sochaux égalisera. L’épreuve des penaltys est trop dure pour moi, la tristesse est de retour et s’empare de moi. Je n’en dormirais pas de la nuit, j’en pleurerais plutôt.

Cette finale de Samedi, la 5ème donc, était pour moi le temps des promesses. Oui je m’étais promis des choses : « Rock tu ne pleureras pas avant la 95ème minutes, et même la cérémonie de remise. Sait-on jamais une météorite frappe le Stade de France, la coupe part en lambeaux pas de trophée malgré la victoire ! ». Mais on le sait tous une promesse, c’est fait pour ne pas être tenue ! Et ce sera chose faite à la 61ème minute quand El Commandante sortira une nouvelle passe millimétrée de son pied droit et que Basile Diawara, ou Souleymane Boli comme vous voulez, catapultera un phénoménal coup de tête en pleine lucarne. Corner coté droit, but de la tête d’un défenseur ? Des signes qui ne trompent pas, et les premières larmes sont de sortie ! Et bien sur elles ne quitteront pas mes yeux vu que Valbuena ira de son but, et que Chalmé nous donnera un peu plus la coupe de la Ligue. La réduction de l’écart ne changera rien à moi, je pleure encore et encore. J’attends fébrilement la remise de la coupe, et quand Mamadou la soulève c’est l’explosion ! Tout s’envole comme par magie, juste avec une victoire en coupe de la Ligue !

Rock1

Même si je parle de moi, et de comment j'ai vécu les finales je pense qu'on se retrouve tous un peu là-dedans. Inutile de vous dire, qu'en le tapant j'ai encore quelques larmes.

C'est beau

Concernant la victoire, c'est pas faute de vous l'avoir rappeler ces derniers temps Je le sentais très bien

Massilia57 a écrit:

C'est beau

Et encore je vous ai épargné le match face à Newcastle! C'était mythique, je commentais moi-même.

Rock1 a écrit:

Massilia57 a écrit:

C'est beau

Et encore je vous ai épargné le match face à Newcastle! C'était mythique, je commentais moi-même.

J'en ai encore parlé avec un pote ce week-end LA meilleure ambiance au Vél' lors des dernières années, encore un bon souvenir

Rock t'as failli me faire pleurer meme si je suis pas supporter de l'OM Bravo , magnifique prose

Mais c'est clair! On entendait que ça! Faut dire qu'à cette époque y avait de quoi quand même. Newcastle, Liverpool, l'Inter, on avait pas eu Bolton aussi?

Sans doute la plus belle campagne Européenne que j'ai pu voir, avec une maitrise de chaque match impressionnante! Face à l'Inter je me suis dit on va se prendre une volée monumentale et non on les sort. Contre les Reds plus mitigé, j'y croyais beaucoup à vrai dire, et le retour m'a donné raison! Et Newcastle! Mon Dieu le truc de fou, je m'entends encore commenter le coup-franc:

"Oh il est bon celui-la! Il est très bon même. On voit Drogba qui discute avec Abdou, et Habib, sans doute une combinaison! Allez bien s'appliquer le mettre au point de penalty sur une tête Marseillaise! Le coup-franc est frappé à ras-de-terre, Drogba surgit! La frappe de l'Ivorien! Oh le but, le but, le but, le but! Goalllllllllllllllllllllllllllllll!!!!!!!!!!!!!!!! De Didier "La machine à marquer" Drogabaaaaaaaa!!!!!!!!!!"

C'était exceptionnel!

stéphanois a écrit:

Rock t'as failli me faire pleurer meme si je suis pas supporter de l'OM Bravo , magnifique prose

Merci!

Comme je l'ai dit, on se reconnait tous un peu dans cette façon de vivre une finale ou un match important! On stresse à mort, j'ai pas dormi le vendredi par exemple, le samedi 45 minutes avant le coup d'envoi j'étais en stress! Sur les actions de Bordeaux j'ai pu me faire ma conso d'huile d'olive perso pour le prochain siècle. Puis le premier but, le second, le troisième, la remise de la coupe, les larmes d'Elinton! puta*n y avait pas à dire c'était ban**** hier! Et c'est qu'une simple coupe de la Ligue, j'ose pas imaginer la chose si on prend la L1!

Si on fait le doublé, je me lache

Tu as stressé, mais imagine ceux qui étaient au Stade

Là-bas ça devait être conso d'huile d'olive pour les 10 prochains millénaires.

Et dire que c'est que pour une Coupe de la Ligue

J'imagine pas si on est champion !

Les Olympiens célébrés par une marée humaine

Hier après-midi, "La Provence des Sports" a vécu la présentation du trophée à la ville dans le bus des Olympiens. 15 000 personnes les attendaient.

Soudain, Hatem Ben Arfa s'est assis. Il a croisé les bras et observé la scène en silence comme on se couperait du monde extérieur pour mieux apprécier une situation. Autour de lui, tous ses coéquipiers chantaient et sautaient sur le toit du bus à impériale. Plus bas, le long de l'avenue, la ferveur était à son comble. Des milliers de personnes levaient les bras en direction du véhicule, clamant leur attachement à l'OM et reprenant sans fin les habituels refrains des tribunes olympiennes.

"Allez, allez ! Marseillais, Marseillais ! Marseillais allez, allez !" "Qui saute pas n'est pas marseillais !" Ces standards des soirs de match en devenaient entêtants et dans cette hystérie collective, Ben Arfa, lui, s'était accordé une petite pause, balayant la foule d'un regard amusé et interloqué à la fois. Puis, se redressant, il devait se laisser aller à cette confidence: "J'en ai vécu des célébrations de titre à Lyon (sacres de champion de France en 2005, 2006, 2007 et 2008), mais cela n'avait jamais atteint ce que je suis en train de vivre à cet instant. Voir autant de monde se mobiliser pour fêter un trophée, c'est extraordinaire. Personnellement, c'est la première fois que je vis un truc aussi impressionnant. On sent qu'ici, c'est une vraie ville de football."

Et celle-ci a chaviré dans l'allégresse depuis samedi soir et le succès de l'OM en finale de la Coupe de la Ligue. Marseille s'est carrément enfiévrée, hier après-midi, lorsque les Olympiens et les membres de leur encadrement, de retour de Paris, ont présenté ce trophée entre laCanebière et l'Hôtel de Ville, perchés en haut d'un bus. Dès qu'ils y ont pris place, vêtus pour la plupart d'un tee-shirt blanc floqué de l'inscription "Coupe de la Ligue 2010", les ovations sont montées en flèche. Celles-ci furent à leur paroxysme quand Mathieu Valbuena a brandi la coupe. "Des journées comme ça, on en vit rarement. Il faut pleinement en profiter. On vit un week-end magique avec dix fois plus d'émotions qu'à Liverpool", hurla dans le bruit assourdissant l'attaquant olympien, buteur à Anfield Road en 2007 (0-1).

Le bus avait entamé son parcours quelques centaines de mètres plus tôt, rue des Fabres, devant le Centre Bourse. Le trophée n'allait pas tarder à passer de main en main, comme on se transmet un témoin. Le président Jean-Claude Dassier, José Anigo et Antoine Veyrat s'en emparèrent ainsi. Présente auprès du groupe depuis la veille, Margarita Louis-Dreyfus serra fort, elle aussi, cette coupe, en la montrant aux supporters massés derrière des barrières, agrippés à des grilles ou postés au balcon de leur appartement. "Je n'en crois pas mes yeux! s'exclama-t-elle. Il y a une telle frénésie. Je n'imaginais pas que l'on pouvait exprimer une joie aussi démonstrative dans des circonstances pareilles. Marseille est décidément unique! Je suis extrêmement heureuse pour la ville et les inconditionnels du club. C'est une immense émotion pour mes enfants et pour moi. Mon mari aurait été tellement heureux de vivre ce moment-là."

Assise, discrète, aux côtés de Vincent Labrune, le président du conseil de surveillance, l'actionnaire principale du club assistait là à un étonnant spectacle. Les joueurs de même. Installé à l'arrière du bus, avec les autres Sud-Américains - Heinze, Brandao, Hilton, Andrade -, Lucho Gonzalez, pourtant si réservé d'ordinaire, se sera également laissé entraîner par l'enthousiasme général. "L'ambiance et le soutien des supporters vous prennent aux tripes, confia l'international argentin, subjugué. C'est sensationnel !"

Un peu plus loin, Didier Deschamps, visage illuminé par un large sourire, se faisait fort de répondre aux gens qui l'interpellaient amicalement. "C'est super de pouvoir partager ce moment de bonheur avec ceux qui suivent l'OM depuis des années, malgré une longue période sans titre, appréciait l'entraîneur olympien. Je vis là de fortes émotions qui m'en rappellent d'autres, il y a longtemps, en 1993."

Cette année-là, les festivités pour le triomphe en Ligue des champions s'étaient déroulées au stade Vélodrome. "C'était comme ça en 1993 ?" interrogea Ben Arfa à l'approche de l'Hôtel de Ville, édifice devant lequel plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblés. "Non, c'était pire encore, lui répondit-on. Mais là, c'est tout de même fabuleux." "Je ne pensais pas que l'on serait accueilli comme ça ! lança,alors, Mamadou Niang, tendant un grand drapeau sénégalais au-dessus de la foule. C'est une énorme surprise. Tu imagines un peu si on gagne le titre de champion de France ?"

Retrouvez les 8 pages consacrées à l'événement, aujourd'hui, dans La Provence des Sports.

La Provence

25 finales et tant de passion

Face à Bordeaux l'OM a disputé sa 25e finale. Et que ce soit dans la victoire comme dans la défaite, ce fut à chaque fois bien à part. Marseille oblige.

Ca y est, c'est fait. Après 17 années de disettes, le peuple Marseillais a de nouveau gouté aux joies de la victoire avec cette Coupe de la Ligue, singulièrement rehaussée par l'adversaire de la finale, le Champion de France Bordeaux.

Avant toute chose, il faut se rappeler que l'OM disputait sa 25eme finale, ce qui est assez exceptionnel si on y ajoute que cela s'étale sur 86 ans et que pas une décennie ne s'est passée sans voir les Marseillais jouer le match de la dernière marche.

25 finales, 13 victoires, 3 nuls, 9 défaites, sur le plan comptable, c'est positif sans oublier que deux nuls furent sanctionnés par des défaites aux tirs au but et par un match à rejouer. Seule la première en 1924 a vu des prolongations. Comme quoi, l'OM ne sait pas jouer les gagne-petit, pour soulever la Coupe, il veut l'emporter sur le terrain, et sans les prolongations. Il était nécessaire aussi de reprendre une spirale positive qui s'était dégradée depuis 1986 avec seulement deux succès sur dix finales.

Un peu trop à notre goût..

Et c'est certainement cette frustration accumulée qui a déclenché tant de joie sur la Canebière, étonnant le reste de la France qui a du mal à comprendre tant d'effervescence pour une simple Coupe de la Ligue.

Oui mais pour comprendre, il faut être Olympien jusqu'au bout des ongles, avec le football ancré dans la vie de la ville comme les vrais pays de football que sont l'Italie, l'Espagne ou l'Angleterre et l'Allemagne. Car en France, le football, c'est plus souvent un fait de société qu'une passion. Sauf au Vélodrome.

Depuis 110 ans, tout ce qui touche au club imprègne la ville et de 1924 à 2010, les Coupes furent fêtées comme il se doit par toute une cité en ébullition. Paris trop déchiré entre son centre people et sa banlieue ouvrière, Bordeaux trop bourgeoise, Lyon trop tranquille, on comprend mieux pourquoi Marseille n'a pas de rival dans la communion footballistique de ses habitants mais aussi de tous ceux qui en France et dans le monde ont la passion de ce club.

Bien sûr, tout n'est pas toujours rose dans la cité phocéenne, mais au delà des origines, les gens sont Marseillais avant tout.

Et la bonne mère protège les marins, l'OM et tout le monde quelque-soit les religions. Et ceci explique aussi cela. Bien sûr, il y a aussi la symbolique de la victoire en Champion's League. Mais pas que ça, car dans la défaite, l'OM peut être grand comme les larmes de Boli à Bari. A chaque fois que le club Olympien tombe, il se relève et Basile le Bien-Heureux le prouvera d'un coup de tête rageur deux ans plus tard.

Quand Saint-Étienne perd à Glasgow, les joueurs défilent sur les Champs-Elysées mais le club ne disputera plus de match à ce niveau européen. Quand Kopa perd en finale contre le Real avec Reims, c'est avec le club espagnol qu'il gagnera la Coupe d'Europe tandis que le club Champenois disparaitra rapidement de l'élite.. Quand Papin quittera l'OM pour le Milan AC, il affrontera le club Marseillais en finale mais il la perdra, comme un symbole de l'histoire.

Didier Deschamps arrivé en 1990 à l'OM fut prêté aux Girondins durant la saison où l'OM perdit deux finales (Étoile Rouge et Monaco) et il revint pour la gagner comme capitaine en 1993 après avoir convaincu Bernard Tapie de le garder. Il ne savait pas qu'il reviendrait dix-sept ans plus tard à la tête de ses troupes pour gagner un nouveau trophée.

Comme un signe du destin.



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25 finales, mon dieu...