Krstic, l'espoir de la post-formation Depuis plusieurs années, l’Olympique de Marseille développe la post-formation de jeunes joueurs. A l’image de ce qu’a fait le club avec
Taye Taiwo,
Charles Kaboré ou
Mathieu Valbuena,
Milos Krstic pointe désormais le bout de son nez chez les pros.
C’est durant l’été 2007 que
Milos Krstic a posé ses valises à Marseille pour y effectuer un essai qui ne devait durer qu’une semaine, dix jours tout au plus. Finalement, l’essai se prolonge et débouche finalement sur un contrat. Pour sa première saison, Milos fait ses classes avec la réserve. Au milieu de terrain,
ce jeune serbe ne tarde pas à montrer ses qualités de passeur et sa bonne vision du jeu. Malgré une bonne saison, les hommes de Michel Flos rate la montée lors de l’ultime journée de championnat. Une grosse déception pour Milos.
«En CFA2, il y a beaucoup de matches et beaucoup d’engagement. C’est un championnat difficile. Mais l’an passé reste un mauvais souvenir car on n’est pas monté en CFA».
Peu importe finalement, car Milos a beaucoup appris et a développé son jeu.
A tel point qu’Eric Gerets le retient pour les matches de préparation et le stage à Evian. Une belle récompense pour ce jeune joueur d’à peine 21 ans qui découvre alors le monde professionnel.
«Les entraînements sont plus intenses qu’en CFA2. Il y a plus de vitesse et d’engagement. La préparation se passe bien. On doit beaucoup travailler avec Eric Gerets. On s’entraîne beaucoup, c’est dur mais c’est normal car on se prépare pour la suite de la saison».
Le coach marseillais n’hésite pas à l’utiliser lors des rencontres amicales qui rythment la préparation olympienne. Une mi-temps contre Istres et Bastia, 17 minutes face à Nantes, 18 contre Neuchâtel, 5 contre Bordeaux, 24 face à Monaco et enfin une demi-heure à Ajaccio.
«Les matches de préparation se sont bien passés. Je n’ai pas joué beaucoup mais pour moi c’est déjà énorme. En plus, le groupe est super !» se réjouit Milos Krstic.
184 minutes de jeu qui lui ont valu les compliments d’Eric Gerets.
«Il m’a impressionné. Il se rend compte qu’il n’est plus une doublure et qu’il était beaucoup plus proche de l’équipe première que l’année dernière» avait déclaré l’entraîneur olympien.
«Je suis très content de ce qu’il a dit. C’est bien pour l’avenir mais je dois progresser pour être encore meilleur et faire de bons matches» relativise Milos Krstic.
Si ses premiers mois à Marseille ont parfois été compliqués, Milos est désormais parfaitement intégré.
«Au début c’était très dur car je ne parlais pas français. Aujourd’hui, je parle un peu. En plus, il y a de grosses différences entre la vie en Serbie et ici. Maintenant, je me sens bien à Marseille». Internet et le téléphone lui permettent de garder le lien avec sa famille et ses proches en Serbie. Sa petite amie vient d’ailleurs régulièrement à Marseille.
Peut-être le verra-t-elle, cette saison, effectuer son premier match de compétition avec l’équipe fanion…
OM.net