[Pro] 31.Guy Gnabouyou

Koné le feu-follet a écrit:

Beye13 a écrit:

Il avait jouer que 13 minutes.

Oui c'etait face au Mans !

Ah c'est tout...

Sonnygoal a écrit:

Ouai mais c'etait ces meilleure 13 minutes de sa carriére en L1 et les seule dailleur

En sachant que son coeur avait de problème, c'est un peu logique.

Rock1 a écrit:

Sonnygoal a écrit:

Ouai mais c'etait ces meilleure 13 minutes de sa carriére en L1 et les seule dailleur

En sachant que son coeur avait de problème, c'est un peu logique.

Je siat bien Rock, c'etait juste une blagounette

La renaissance de Gnabouyou

Opéré il y a quatre mois d’une dilatation de l’aorte suite eux examens réalisés durant la période de préparation qui précède la saison, Guy Gnabouyou a retrouvé la compétition le week-end dernier à l’occasion du 32e de finale de Coupe de France à Besançon. Une véritable renaissance pour ce jeune attaquant. «Ce fut un choc. Je me suis senti perdu pendant quelques temps» s’est rappelé Guy Gnabouyou pour nos confrères de La Provence. «J’avais surtout peur de ne pas pouvoir reprendre le foot, mon métier, ma passion». Malgré plusieurs jours de souffrance suite à l’opération, le moral de Guy n’a cessé de s’améliorer, soutenu notamment par sa famille, ses amis, ses proches et le staff de l’OM.
Après une longue rééducation, il a retrouvé ses camarades pour l’entraînement collectif lors de la reprise après les fêtes de Noël. Un premier pas important. «Au début j’ai eu un peu de retenue dans les sprints et les contacts» reconnaît-il mais gonflé à bloc par cette épreuve que la vie lui a mis en travers de la route, il a continué de se battre. Et cela a payé plus vite qu’il ne le pensait. Retenu dans le groupe par Erik Gerets pour le déplacement à Besançon, il remplace Modeste M’Bami après 80 minutes de jeu. Un moment «bien plus fort que mes débuts en pro» (le 19 mai 2008 au Mans, 0-0).
Désormais, la carrière de Guy Gnabouyou a repris sa course avec, sans aucun doute, plus d’envie et de détermination. «J’ai la volonté de ceux qui ont failli tout perdre» conclut-il.

om.net

Gnabouyou , enfin une lumiere dans le centre de formation ...

derka_92 a écrit:

Gnabouyou , enfin une lumiere dans le centre de formation ...

Flamini, Carasso, Nasri ? c'etait de la merde ?

belgo_om a écrit:

derka_92 a écrit:

Gnabouyou , enfin une lumiere dans le centre de formation ...

Flamini, Carasso, Nasri ? c'etait de la merde ?

Flamini cire le banc au Milan,Carasso n'est pas exeptionnel non plus(Il est bon,sans plus).Nasri OK.Ca fait peu...

Flamini cire le banc pour le moment, je pense pas que ça dure eternellement.
c'est un exellent joueur, il a bien plus prouvé que Nasri en tout cas.

Bref ça fait pas grand chose quand meme c'est vrai.

Peut être qu'il aura l'occasion de jouer samedi, à ce qu'il parait, il a beaucoup de potentiel.

Vous êtes durs avec Carasso quand même, il a fait 6 excellents premiers mois.

Paquito a écrit:

Vous êtes durs avec Carasso quand même, il a fait 6 excellents premiers mois.

C'était le titulaire, un de nos sauveurs.

Les gens oublient vite, trop vite..

En meme temp Menzo dit juste qu'il n'est pas si exeptionnelle, juste un bon gardien.
Il dit pas qu'il est nul..

Sonnygoal a écrit:

En meme temp Menzo dit juste qu'il n'est pas si exeptionnelle, juste un bon gardien.
Il dit pas qu'il est nul..

Tout a fait.Je n'oublie pas qu'il avait fait un gros debut de saison avant sa blessure l'an dernier,mais je n'oublie pas non plus certaines de ses bourdres.Donc c'est un bon voir tres bon gardien de L1,mais ca s'arrete la.

Le combat de Gnabouyou



Opéré en septembre 2008 d’une anomalie cardiaque, Guy Gnabouyou a retrouvé les terrains en décembre et la compétition en janvier 2009. Retour sur une aventure hors du commun.

Le ciel est tombé sur la tête de Guy Gnabouyou en ce jour d’été 2008 lorsqu’un médecin lui annonce qu’il a une anomalie cardiaque. A peine arrivé chez les professionnels, ce jeune attaquant de 18 ans connaît sa première grosse difficulté. «Comme à chaque début d’année avec les pros, il y a une visite médicale générale. C’était la première fois que j’en faisais une comme cela, se rappelle Guy. A l’issue de celle-ci, le docteur m’a dit que j’avais une petite dilatation, que ce n’était pas grave mais qu’il fallait surveiller cela».

Guy Gnabouyou reprend l’entraînement mais prend rendez-vous pour faire des examens complémentaires. «J’ai fait des tests à La Timone. Là, ils ont découvert une dilatation importante de l’aorte qui pouvait être compromettante pour la suite de ma carrière».

Sous le choc, il est complètement déboussolé et ne pense qu’à une chose : le football. «J’étais dégouté, je ne savais pas quoi penser, ni quoi faire mais j’appréhendais le moment où on allait me dire si je pouvais reprendre le foot ou pas». Plus que tout, son envie de jouer au foot, de vivre sa passion à fond, ce pourquoi il travaille dur depuis tant d’années, l’obsède et il redoute ce moment où tout aurait pu s’arrêter. «Ce qui domine, c’est la peur de ne pas devenir pro, d’arrêter ma carrière et d’arrêter ma passion».

Heureusement, les médecins l’ont vite rassuré. «J’ai mis environ cinq jours à digérer, le temps d'avoir les résultats. C'est là que l'on m’a dit qu’après l’opération, je pourrais reprendre le football».

Pour lui, le plus dur était passé. Peu importe l’opération, le fait de savoir qu’il pourrait refouler un terrain de football le met en confiance. Ses proches, évidemment, sont là depuis le début. «Ma famille, mes amis, mes agents, tous me rassuraient. Dès que j’ai appris que je pourrai rejouer au foot, tout allait déjà mieux. Je n’avais pas trop peur de l’opération. Mon entourage devait avoir peur mais il essayait de ne pas me le montrer».



Rassuré, Guy l’est également en se renseignant sur les joueurs qui ont vécu la même histoire et qui ont pu rejouer au foot. On pense bien évidemment au nigérian Kanu. «J’ai su qu’il n’y avait pas eu de soucis et qu’ils avaient pu reprendre leur carrière normalement».

Le 4 septembre, Guy Gnabouyou est opéré par le Professeur Collard. «J’ai eu la pression au moment d’entrer au bloc» se souvient-il. L’intervention se déroule très bien et il sort de l’hôpital rapidement. Le premier combat est gagné. Désormais celui qui se profile est peut-être le plus difficile. Le jeune marseillais entame alors une période de rééducation, longue et éprouvante. «Il y avait un gros travail avec Serge Conesa à base d’endurance, de renforcement musculaire du bas du corps car je ne pouvais pas travailler le haut du corps. C’était difficile mentalement car je venais à l’entraînement pour courir, c’était vraiment dur. J’avais très envie de jouer mais on m’a dit de ne pas brûler les étapes, de bien faire ma rééducation pour mieux revenir». Qu’importe les épreuves, Guy n’a qu’un objectif en tête.



A la fin du mois de décembre, il voit le bout du tunnel. Quatre mois après son opération, il retrouve l’entraînement collectif. Lui, qui pensait attendre encore avant d’être retenu pour une rencontre est très surpris lorsqu’il apprend que l’entraîneur marseillais le sélectionne pour le premier match de l’année 2009, à Besançon. «J’étais vraiment heureux de retrouver les terrains et cette ambiance. Je remercie Erik Gerets car cela m’a fait très plaisir».

Sur le banc au début du match, Guy Gnabouyou fait son entrée à dix minutes de la fin du temps réglementaire. «Je n’ai pas eu d’appréhension, j’ai essayé de me faire plaisir. En plus, quand je suis entré en jeu, on perdait 1-0 donc je n’ai pensé qu’à marquer ou être décisif».

La seconde bataille est gagnée. La suite dépend de lui désormais.



Même s’il doit être régulièrement suivi, Guy Gnabouyou porte un regard très posé sur cet épisode qui marquera à tout jamais le début de sa carrière. «Cela m’a forgé le mental car cette épreuve (opération, rééducation, retour) va me permettre de prendre du recul par rapport aux autres blessures».

OM.net