[UEFA] Michel Platini le président

12h35 : Michel Platini est élu président de l'UEFA à l'unanimité avec vingt-sept voix favorables contre vingt-trois pour Lennart Johansson.

12h35 : Michel Platini est élu président de l'UEFA à l'unanimité avec vingt-sept voix favorables contre vingt-trois pour Lennart Johansson. Le Suédois quittent donc ses fonctions après dix-sept années de présidence.

Michel Platini, la voix voilée. «Je suis ému, très ému, et heureux. Quand j'étais footballeur, qu'on avait une grande victoire, on recevait une coupe et on faisait le tour du terrain avec les amis. C'est une grande victoire pour moi, mais je ne fais pas le tour du terrain, car c'est une énorme aventure qui commence. J'ai vraiment beaucoup d'émotion et beaucoup de bonheur. Dans mon coeur, il n'y a pas 27 contre 23 mais 52 associations reines.»

«J'ai une grande admiration pour Lennart, je vous demande de vous lever et d'accepter qu'il devienne président d'honneur de l'UEFA. » M. Johansson semble aussi au bord des larmes. La scène est impressionnante.»

«Nous allons travailler ensemble» insiste Platini. Michel Platini a une «grosse pensée» pour Jacques Goerges, ancien président de la FFF et de l'UEFA (1983-1990), décédé en 2004. Un Lorrain, comme lui. Le XXXIe Congrès se poursuit par l'élection de six membres du comité exécutif de l'UEFA


L'équipe.fr

drogba76 a écrit:

12h35 : Michel Platini est élu président de l'UEFA à l'unanimité avec vingt-sept voix favorables contre vingt-trois pour Lennart Johansson.

serrer

Bon, bravo à Platini, donc

Platini : « Je suis parti de loin »

Même si le cadre et les fonctions en jeu appelaient de la retenue, il planait une ambiance de grand match, vendredi dans la salle des congrès de Düsseldorf, où Michel Platini a été élu sixième président de l'UEFA par 27 voix contre 23 au sortant suédois Lennart Johansson (deux bulletins nuls). Quelques délégués ont brisé la tension qui s'était emparé de l'immense espace en explosant de joie à l'annonce du résultat par Senes Erzik, à quelques encablures de la table française. Mais Platini était encore dans le registre de l'émotion et de la concentration quand il a pris la parole à la tribune. Quelques minutes plus tard, entre deux tours d'un autre scrutin, après les félicitations de Sepp Blatter et Jean-Pierre Escalettes, il est redevenu Platoche, avec son second degré et cet inimitable sourire orgueilleux. Lessivé par la campagne, comblé par son mandat de quatre ans.



« Michel Platini, vous êtes président de l'UEFA. Quelle est votre première réaction ?
Obtenir vingt-sept voix, cela a été très difficile. C'est une belle victoire, une grande victoire contre un establishment qui a combattu en faveur de Lennart Johansson. Heureusement que beaucoup d'amis m'ont aidé à gagner. Comme je l'ai dit dans mon discours : avant, on me donnait un trophée après une victoire. Là, le travail commence.

Quels grands chantiers souhaitez-vous lancer, maintenant ?
Attendez, on a le temps. Laissez moi récupérer. Pour ouvrir de grands chantiers, il fallait gagner. C'est fait, et on va réfléchir tranquillement tous ensemble.

En vous levant ce matin, avez-vous pensé que vous alliez gagner ?
Il valait mieux venir pour gagner.

Donc, ce n'est pas une surprise ?
Beaucoup de travail a été effectué ces deux derniers jours à Düsseldorf. Vingt-sept voix, c'est un bon résultat.

Vous voulez dire que l'élection s'est gagnée durant ces deux derniers jours ?
Lennart aurait pu la gagner ici.

Il faut comprendre que vous avez maintenu votre avance, ces dernières heures ?
Je pense que je l'ai maintenue difficilement.

Qu'est-ce qui a pesé dans la balance ?
Je ne sais pas, il faut demander aux associations.

Le soutien de Sepp Blatter peut-être ?
Peut-être en bien pour certaines associations, peut-être dans l'autre sens pour d'autres. Sepp a donné son sentiment. J'ai insisté sur le fait que j'étais un homme libre qui travaillerait pour l'UEFA. Il a tenu le discours qu'il devait tenir, selon lui.

Un mot sur l'hommage que vous avez rendu à Lennart Johansson, que vous avez fait élire président d'honneur ?
C'est normal, après dix-sept ans de présidence. Et j'ai toujours dit que lui, dans cette affaire, avait été courageux.

Un joueur aux grandes responsabilités, c'est nouveau...
J'ai dû être le premier à faire des publicités, de la télévision, de la radio. Je vis avec mon temps . Je suis né en même temps que l'UEFA (1954 pour la confédération, 1955 pour Platini), j'ai grandi avec elle.

Pensez-vous servir d'exemple ?
(Ironique) Regardons déjà si c'est une bonne chose qu'un sportif soit président. Alors, les autres s'y intéresseront peut-être.

Michel, revenons sur la campagne. Vous partiez de très loin. Quand avez-vous senti le vent tourner ?
Difficile de savoir, mais c'est vrai que je suis parti de loin. J'ai voyagé, j'ai voulu m'investir là-dedans. Aujourd'hui, j'allais devenir soit président de l'UEFA, soit rien du tout, et je me dirigeais vers une autre vie, peut-être ailleurs. J'ai essayé de gagner et de convaincre. Les joueurs ont joué, en ma faveur, et c'est formidable. Je n'ai jamais eu de signe favorable. Il est très difficile de savoir qui vote pour qui.

L'équipe.fr

Bien joué platoche,

il pourrait pas modifié le systeme UEFA pour que la L1 gagne les 3, 4 places en Champion's League ?

ludom80 a écrit:

Platini j'espère
Il a les petites puissances du foot et quelques grandes avec lui, forcément ca pèse lourd
Ca devrait faire un truc du genre
Johannson 23 votes, Paltini 29

Sans les votes blancs j'avais trouvé le score

Bravo Platoche :heureux:

Félicitation à Platini pour cette nomination et respect pour avoir demandé à ce que Johansson soit président d'Honneur

Félicitation à Michel Platini qui fut déja un très grand joueur et qui sera très certainement un excellent président bravo a toi platoche

je suis contente que cela soit Platini le nouveau président alors : bravo Platini !!! :heureux:

Oui bravo à lui et j'espere qu'il va faire ce qu'il a dis pour la C1 vis à vis des petits pays .

Olsson démissionne de l'UEFA

Lars Christer Olsson a démissionné, jeudi, de son poste de directeur général de l'UEFA.

Soutien à Lennart Johansson, il quitte logiquement son poste suite à l'élection de Michel Platini à la présidence de la fédération européenne.

L'Italien Gianni Infantino, 36 ans et directeur des affaires juridiques de l'UEFA depuis 2004, a été nommé directeur général par intérim.

Eurosport.fr

On sait déjà ce que va faire Platini où c'est encore trop tôt ?

il faudrait qu'il divise le salaire des Arbitres par le nombres d'erreurs qu'il font par match...ils feraient pa les cons...
vivement que platoche recadre tout sa...

Platini se représente

Michel Platini a annoncé jeudi à Tel-Aviv qu'il briguerait un deuxième mandat à la tête de l'instance européenne lors du prochain congrès électif, en 2011. «Je suis un homme heureux, un président heureux, je suis très heureux de vous connaître. Je suis très heureux de travailler avec vous», a déclaré le président de l'UEFA, 54 ans, au terme du congrès de l'Union européenne de football (UEFA), qui réunissait les responsables des 53 fédérations membres.

«Nous avons déjà fait beaucoup de choses ensemble (...) et je sais qu'on va faire énormément de choses dans l'avenir, c'est pour ça que j'annonce ma candidature à la présidence de l'UEFA», dont le vote aura lieu lors du prochain congrès, dans un an à Paris, a-t-il poursuivi. Cette annonce de Michel Platini, élu début 2007 pour un mandat de quatre ans, a été saluée d'une standing ovation par les participants au congrès, qui seront donc l'an prochain les électeurs chargés de le réélire ou pas.
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Blatter «heureux» pour Platini

Joseph Blatter s'est dit «heureux» pour Michel Platini, qui a annoncé jeudi qu'il briguerait un deuxième mandat à la tête de l'UEFA. «Je suis heureux, c'est la suite normale de sa carrière, a commenté le président de la FIFA, interrogé en marge du Congrès de l'UEFA à Tel-Aviv. Vous avez vu la réception de son annonce dans la salle». A la fin de son annonce, Michel Platini a eu une standing ovation.

«On travaille ensemble depuis 1998 et je me vois très bien poursuivre avec lui, a ajouté le dirigeant suisse. Il m'avait mis dans la confidence et m'avait fait promettre de ne rien dire. Il y a une amitié profonde entre Michel et moi. Son bilan est très bon». «Je veux continuer ma mission (M. Blatter est candidat à sa propre succession à la FIFA) et, oui, je compte pour cela sur un soutien de sa part, a-t-il encore confié. Même si on n'est pas toujours d'accord, il y a une amitié profonde entre nous».

lequipe

La vidéo c'est pas pour toute de suite.

Manifestations anti-Platini à Majorque

Durant la rencontre entre Majorque et le Real Madrid (0-0), dimanche, les supporters locaux ont entonné à plusieurs reprises des chants d'insulte à l'encontre de Michel Platini. Ils reprochent au président de l'UEFA, l'interdiction infligée au club majorquin de disputer la Ligue Europa pour des raisons financières, alors que le club s'était qualifié sur le terrain avec une cinquième place. « Platini, comment j'explique cela a mes enfants ?», pouvait-on également lire sur une banderole en face de la tribune présidentielle du stade Son Moix.

Fin juillet, les joueurs de Majorque avaient écrit à Platini pour lui demander de faire passer les critères sportifs avant tout, oubliant ainsi les 60 millions de dette du club. L'effectif avait également appuyé sur le fait que bien d'autres clubs engagés en coupe d'Europe sont endettés.

lequipe

Bah voyons...

Platini a été réélu

Seul candidat à sa succession, Michel Platini a été réélu sans surprise président de l'UEFA pour un second mandat de quatre ans par le congrès réunissant mardi à Paris les 53 fédérations composant l'organe dirigeant du football européen. Le vote s'est fait par acclamation. Les représentants des fédérations du vieux continent avaient le choix entre un vote classique ou la simple acclamation.

L'ancien capitaine de l'équipe de France (41 buts en 72 sélections) avait été élu pour la première fois le 26 janvier 2007, lors du précédent congrès électif à Düsseldorf (Allemagne), gagnant le scrutin face au Suédois Lennart Johansson, alors président sortant. Michel Platini avait été élu sur un score serré (27 voix contre 23, deux bulletins non valides, l'UEFA ne comptant à cette époque que 52 membres). Rien à voir en tout cas avec une réélection quatre ans plus tard en forme de triomphe sur ses terres, en France, dans le cadre du somptueux Grand Palais de Paris.
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Platini est «fier de continuer»

Avant sa réélection pour quatre ans à la tête de l'UEFA, Michel Platini a tenu à faire part de sa fierté de continuer à oeuvrer pour l'instance européenne.

Président de l'UEFA depuis 2007 et unique candidat à sa succession, Michel Platini a fait part mardi matin de sa fierté et de son émotion devant les membres du congrès de l'instance européenne du football qui doivent le réélire pour un second mandat en début d'après-midi mardi au Grand Palais à Paris. « Je suis fier de continuer à être à votre service», a-t-il dit en préambule. C'est «spécial et émouvant car jamais le petit-fils d'immigrés italiens que je suis et qui a grandi dans un petit village de Lorraine n'aurait pensé un jour se retrouver à s'adresser à vous, au Grand Palais, en tant que président de l'UEFA», a-t-il d'abord déclaré.

«Au cours de ma carrière de joueur, j'ai connu des moments intenses, a-t-il poursuivi. Mais une de mes plus belles émotions restera sans doute celle que vous m'avez offerte il y a quatre ans, lorsqu'à Düsseldorf vous m'aviez élu à la tête de cette prestigieuse institution». «Nous avons notamment comme devoir de penser à la prochaine génération, a-t-il ajouté. De penser au football que nous voulons laisser à nos enfants et petits-enfants. Alors continuons d'avoir le courage de prendre les décisions qui s'imposent pour protéger le football tel que nous l'aimons».
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Les chantiers de Platini

Seul candidat à sa succession à la présidence de l'UEFA, Michel Platini va être officiellement réélu mardi. L'occasion d'évoquer ses chantiers, passés et à venir.

Le fair-play financier

Michel Platini a déjà réussi un tour de force : convaincre la majeure partie des acteurs du football de la nécessité de mettre en place un fair-play financier. De quoi lancer, doucement, une petite révolution. Un club ne pourra pas dépenser plus qu'il ne gagne, sous peine, dès 2014, de sanctions pouvant aller jusqu'à l'exclusion pure et simple de la Ligue des champions, par exemple. «Les clubs connaissent les règles et je leur écrirai avant l'été pour leur rappeler que notre crédibilité nous obligera à aller au bout, déclarait l'ancien meneur des Bleus dans les colonnes de L'Equipe, vendredi dernier. Si la question est de savoir si j'aurais le courage de sanctionner des clubs de renom, la réponse est oui.»

L'arbitrage

Fervent détracteur de la vidéo, Michel Platini a son idée : cinq arbitres au lieu de quatre. Une mesure que les compétitions de l'UEFA ont ou vont adopter, à l'image de l'Euro 2012. La mission est donc...presque réussie. Pour étendre cette règle à la Coupe du monde (dès 2014 ?), il va falloir convaincre la FIFA mais aussi les confédérations. «On ne peut pas prendre que des arbitres européens, il faut prendre des arbitres partout dans le monde, or c'est une question d'argent d'avoir des arbitres supplémentaires... Ça va être dur de convaincre les autres confédérations», explique Platini à l'AFP.

La lutte contre la corruption

«Il faut lutter contre ce fléau, mais nous n'avons pas de pouvoir d'investigation», déclarait Michel Platini dans son entretien à L'Equipe. Le président de l'UEFA, qui veut «travailler en coopération avec les procureurs de plusieurs pays», souhaite surtout que les joueurs soient responsabilisés concernant cette problématique. «Je veux aussi avancer dans ce domaine avec le syndicat des joueurs, la FIFPRO. Ce sont les joueurs qui doivent protéger le football.»

La place des sélections nationales

«Il faut avoir une réflexion pour promouvoir davantage le foot des équipes nationales.» Choqué d'entendre, de la bouche de certains joueurs, que la Ligue des champions revêt plus d'importance qu'une Coupe du monde, Michel Platini veut que les sélections gagnent du poids par rapport aux clubs. Une partie du dossier est financière, les clubs ayant commencé à percevoir des dédommagements lorsque leurs joueurs sont appelés en sélections. Un autre versant du problème est lié au calendrier, qui ne laisse par exemple place qu'à de très brefs rassemblements. «Le calendrier international court jusqu'en 2014. Après, on peut tout faire. Ne rien changer, le faire évoluer ou le révolutionner», a affirmé Platini, après avoir annoncé que jouer le Mondial 2022 en décembre serait «super.»

Articles lequipe

« Je n’aime pas le dernier OM-PSG. Je n’aime pas le clasico. Déjà parce que c’est un nom qui n’est pas français, c’est un fantasme des journalistes de Canal +. Je n’aime pas l’atmosphère, je n’aime pas l’électricité, le fait que l’on parle de tout le monde sauf des footballeurs. On parle de l’antagonisme, des violences, des incidents. Je n’aime pas ça. Je n’aime pas tout ce qui tourne autour du football, la mousse qui monte, l’atmosphère. Je n’aime pas le système des transferts tel qu’il est, avec des joueurs qui signent pour trois ans et qui partent le lendemain. C’est tout un système qui est fondé sur le commerce de joueurs que je n’aime pas. Et là je peux en parler facilement, car je suis toujours allé au bout de mes contrats » @ Michel Platini

La Croatie critique Platini

La Croatie a critiqué ce lundi Michel Platini pour sa communication «inappropriée» avec son Premier ministre, Zoran Milanovic, à qui le président de l'UEFA a demandé récemment d'agir contre le hooliganisme dans le football.

«Nous considérons que cette façon de s'adresser au Premier ministre croate, dans une lettre ouverte, est diplomatiquement inappropriée, peut-on lire dans une réponse adressée au dirigeant français par les ministres croates de l'Intérieur et du Sport. Nous sommes convaincus et nous nous attendons à ce que toutes les parties concernées fassent le nécessaire pour que le match entre les sélections croate et serbe se déroule sans incidents, pour qu'on évite à l'avenir que les institutions concernées croates soient interpellées sans raison.»

Platini a mis en garde la Croatie et la Serbie au mois de février avant leur premier match de qualification au Mondial 2014 (le 22 mars à Zagreb, ndlr), et appelé les chefs de gouvernements à lutter contre le hooliganisme.

:France Foot:

Michel Platini réélu président de l'UEFA.