[Édito] Fabien Barthez

Beye13 a écrit:

Au final, il aura achevé son parcours en club sur une finale de Coupe de France et sa carrière en sélection sur une finale de Coupe du Monde: je ne sais pas si on peut rêver mieux ![/color]" a déclaré José Anigo.

Si, les gagner toute les deux...

Barthez n’a pas prolongé car il pensait déjà à la retraite
L’ancien capitaine olympien vient d’affirmer à Téléfoot sur TF1 qu’il avait décidé de ne pas engager des négociations avec la direction de l’OM pour une éventuelle prolongation de contrat car il avait déjà en tête une possible retraite.
Au mois de mai, il a donc décidé de ne pas bloquer l’OM en indiquant au staff olympien qu’il ne re-signerait pas un nouveau contrat après la Coupe du Monde.
Tout ceci pour permettre aux dirigeants de ne pas attendre le mois de juillet pour savoir qui garderait le but phocéen cette saison.

Cette interview met fin aux rumeurs qui indiquait que le tout jeune retraité avait décidé de ne pas prolonger à l’OM en raison de problèmes avec certaines personnes de l’entourage du club.

OMplanéte



Mille merci, encore, Fabien. Tu seras a jamais dans nos coeurs.

et pour sa retraite, je vois déja ce qu'il pourrait faire.

Vous avez remarqué :
- la question de PPDA à Barthez vendredi où celui-ci lui demandait s'il pourrait être consultant en Rugby ?
Voici sa réponse : "Pourquoi pas, ça serait intéressant, avoir un oeil extérieur, de sportif aussi, je suis né dedans".

- et l'allusion de Gilardi dans téléfoot ?

Une question et allusion pas si bete si on s'intéresse au passé du divin chauve et surtout au contexte actuel...
En effet, s'il on y regarde de plus près, Barthez a fait du rugby dans sa jeunesse et comme il le dit lui même : je suis né dedans mais surtout, la coupe du monde de rugby en 2007 arrive à grand pas et devinez qui va diffuser en exclu ce mondial ?
Et oui, dans le mille : TF1 !

Citation :

TF1 double France Télévisions

Lundi 6 décembre 2004

Pendant les deux prochaines années, France Télévisions va faire la promotion de l'équipe de France de rugby et de la Coupe du Monde 2007 que la France organise. Mais c'est TF1 qui empochera la mise en diffusant en exclusivité l'événement.

source : sport.fr

donc, on peut imaginer facilement que Fabulous Fab est en négociation avec TF1 de la meme manière que l'avaient été Dugarry et Leboeuf avec M6.

Tu m'apprends quelque chose Jo'. Je savais pas, qu'il avait fait du rugby notre Fabulous Fab.

Il aimait en faire avant de se mettre au foot.

Il est né dans la région de Rugby, et son père était rugbyman je crois bien

Auxerrois a écrit:

Il est né dans la région de Rugby, et son père était rugbyman je crois bien

Oui il a eu le coup de foudre pour le poste de gardien de but à l'école

Rock1 a écrit:

Tu m'apprends quelque chose Jo'. Je savais pas, qu'il avait fait du rugby notre Fabulous Fab.

Bien sûr, enfant de Lavelanet (Ariège), il a longtemps eu de la difficulté à choisir quel allait être son premier sport. On peut dire qu'il ne s'est pas trop trompé (quoi que j'aurais bien aimé le voir au Rugby).

En tout cas, quoi qu'on en dise, Fabien, c'est le meilleur. Franchement, qui a donné plus envie aux jeunes de se lancer avec plaisir dans la boue ou de potentiellement devenir gardien de but ? C'est pas Coupet qui peut en dire autant. Fabien c'est des excentricitées hors normes, un instinct hors du commun et un sens du foot incomparable. En tout cas je peux te dire que j'ai vécu de grands moments grâce à toi

Foot - Bienfaisance : Barthez joue jeudi à Nîmes

Une semaine après l'annonce de sa retraite sportive, Fabien Barthez va rechausser les crampons jeudi soir pour ce qui sera sa première apparition sur un terrain depuis la finale de la Coupe du monde, le 9 juillet.

L'ancien gardien des Bleus participera à un match de bienfaisance au stade des Costières de Nîmes (19 heures) au profit de l'association Plus de vie qui vient aide aux personnes âgées hospitalisées. Le «Divin chauve» retrouvera Laurent Blanc et quatre autres champions du monde 1998 (Dugarry, Deschamps, Desailly et Karembeu) au sein du Variétés Club de France qui sera opposé à l'équipe de France de la Poste.

Lequipe

Citation :

Match de bienfaisance : Barthez a rejoué
Rédaction Football365 - jeudi 12 octobre 2006 - 21h38

Fabien Barthez a, pour la première fois depuis la finale de la Coupe du monde et sa récente retraite professionnelle, disputé un match jeudi soir au stade des Costières de Nîmes. A l'occasion d'un match de bienfaisance au profit de l'opération « Plus de vie » face à l'équipe de France de La Poste (0-0), « Fabulous Fab » a évolué une mi-temps dans les buts du Variétés Club de France avant de finir la rencontre à l'attaque.

Fabien Barthez a rechaussé les crampons jeudi à Nîmes pour un match de bienfaisance en faveur de l'opération « Plus de vie » dont la présidente est Bernadette Chirac et les parrains Aimé Jacquet et Henri Salvador. En compagnie de cinq champions du monde 1998 (Desailly, Blanc, Deschamps, Karembeu et Dugarry), l'ancien gardien des Bleus et de l'OM, qui a annoncé la semaine dernière qu'il mettait un terme à sa carrière, a évolué avec le Variétés Club de France. Une mi-temps dans les buts, l'autre en attaque.

Citation :

Barthez : « Le foot c'est notre vie »
Rédaction Football365 - jeudi 12 octobre 2006 - 23h42

L'ex gardien de but de l'équipe de France a rejoué pour la première fois depuis le Mondial 2006. Une mi-temps dans le but du Variétés Club de France, une mi-temps attaquant, Fabien Barthez a été ovationné par le public du stade des Costières à Nîmes.

Fabien Barthez, vous venez d'annoncer votre retraite, et vous avez fêté ça en jouant, avec le VCF…
Le football c'est notre vie, on vit là-dedans, c'est comme vous avec votre micro. Quelques mois après, c'est agréable d'y revenir. On s'est revu avec les autres, et ça sera tout le temps comme ça. C'est agréable.

Avec vos copains de France 98 vous allez rejouer pour des actions caritatives ?
Oui, là les gens ont répondu présent. C'est vraiment extraordinaire, il faut remercier tout le monde d'y avoir participé.

Fabien, ça ne vous donne pas envie de rejouer, votre décision est-elle définitive ?
C'est fini, on n'est là pour parler de cette soirée, et pas du reste. On est là pour parler de cette super opération. On s'est fait plaisir. Mais le plus important est de faire plaisir aux autres.

Sport365

Rock1 a écrit:

Tu m'apprends quelque chose Jo'. Je savais pas, qu'il avait fait du rugby notre Fabulous Fab.

il parait que c'etait un joueur moyen au rugby!
par contre il a toujours garder son coup de pied!

Citation :

Barthez à Chelsea ?
Le 18/10/2006 à 08:34

Plusieurs médias anglais, l’AFP et enfin Canal+ ont relayé l’information selon laquelle Fabien Barthez pourrait bien être appelé par José Mourinho. Après les graves blessures de Petr Cech et Claudio Cudicini (respectivement gardien n°1 et n°2), Chelsea se retrouve en effet aujourd’hui dans une impasse.

Fabien a pourtant été clair quand il a annoncé sa retraite il y a quelques jours tout en laissant toutefois entendre qu’il aurait bien continué mais qu’il n’avait reçu aucun contrat intéressant (rappelons que le divin chauve était même prêt à faire de gros efforts financiers pour jouer à Toulouse, son club formateur).

Du coup, on peut évidemment se poser la question suivante : Fabulous Fab relèvera-t-il un dernier défi du côté de l’Angleterre ? Réponses dans les heures ou les jours à venir…

lephoceen.fr

les 2 blessures ont été causés lors du meme match, c'est Terry qui a fait le gardien apres ces 2 blessures successives.

Barthez à Chelsea çà serait surprenant mais pas illogique.

ca serait cool pour eux

Ca serait cool pour nous , revoir Fabulous

Comme le dit si bien l'expression " Il n'y a que les cons qui ne change pas d'avis."

Selon Canal+pendant Toulouse-Lens: Barthez pourrait avoir des contacts de Nantes-Toulouse et l'étranger.... je dis sa mais bon faut pas croire non plus.

La nouvelle vie de Barthez

L’ancien gardien de l’équipe de France laisse glisser le temps au sud de Toulouse. Où nous l’avons rencontré.

Depuis son dernier match avec Nantes, il y a neuf mois, Fabien Barthez avait disparu. Le temps que naisse son deuxième enfant, de s’établir dans une autre vie. Le temps de faire d’autres projets, de s’essayer au volant d’une Porsche GT 3 et surtout de créer dans le Gers, avec Élie Baup, une académie des gardiens de but. Confidences dans une belle maison, la sienne, à 12 kilomètres au sud de Toulouse.



C’est une belle demeure. Un bâtiment du XVIIe siècle, harmonieux et dissimulé. De la route, on ne voit qu’un portail et un corps de ferme en travaux. Sa compagne, Aurélie, avec au creux de son bras un enfant de trois semaines, ouvre la porte. Elle a la beauté lumineuse d’une Vierge à l’enfant d’un tableau flamand. Fabien Barthez fait les présentations : « Il s’appelle Aldo. Comme Aldo Quaglio, l’un des meilleurs piliers de l’histoire du quinze de France. Un grand ami de mon père et un homme très doux. Je trouve que ce prénom, Aldo, ça fait homme. »
Léni, quatre ans et demi, est à l’école. Son père : « Je me lève à 7 h 30 pour lui préparer son petit déjeuner. Puis je l’accompagne à la maternelle toute proche. Je me régale. » Puis, dans un accès de gravité soudain : « J’ai conscience de n’être que de passage sur terre et j’ai peur de la mort. Alors, je veux préparer le petit déjeuner de mon fils le plus souvent possible. »
Le chien cogne à la porte-fenêtre. Léni, revenu de l’école, ouvre au terre-neuve déjà imposant. « Bouba n’a que cinq semaines. Il va doubler de taille, atteindre 70 kg. » Derrière la maison, une prairie. Une fontaine à réhabiliter, une piscine à déplacer, des ballons ronds et ovales de toutes tailles. Au fond, une petite porte : « Trois fois par semaine, je pars par là faire mon parcours de santé, dans la forêt enchantée. Footing, VTT... »
Il remplit le biberon, change les couches, range les courses. Puis il prépare le repas. Et grille une cigarette, de temps à autre. « Je veux être libre, et je l’ai toujours voulu, affirme-t-il. Je ne calcule jamais. Je n’ai jamais su faire semblant. Je me suis fixé une seule obligation : m’installer dans la région toulousaine. J’aime la mentalité, la lumière et la terre. Je suis d’une région de paysans. Venez, tout près, en face de la maison, il y a le confluent exact de la Garonne et de l’Ariège. Un signe, pour moi, l’Ariégeois. »
Il n’a pas rejoué depuis le 28 avril 2007 (Nantes-Rennes, 0-2), mais, physiquement, il n’a pas changé. Il lui faudrait deux mois pour revenir en forme, affirme-t-il. Puis il se reprend : « Non, à mon âge, je ne pourrais pas. Le foot évolue trop vite. Il faut être réaliste, c’est fini. J’ai trente-six ans. Qu’espérer ? Jouer un an de plus ? Il y a trop de paramètres. Je dérange, aussi, alors que je n’aime pas déranger. » Pour demeurer discret, il utilise une Peugeot 306 utilitaire, laissant sa Porsche bien cachée. « J’ai tout vu, tout connu. Le foot ne me manque pas. Je ne joue même pas de petits matches. Je suis allé m’entraîner une fois, à Balma (à l’est de Toulouse), une petite équipe. Joueur de champ, évidemment. »
Un café, puis un autre. Les confidences viennent naturellement dans la grande cuisine apaisante. Table en métal, fauteuils en rotin. Aux murs, tous les tons de gris. Élégance. « Bien sûr, tous les jours, j’ai des flashes. Une odeur, une image. Le tir au but de Del Piero revient le plus, en finale de la Coupe du monde. Je voulais partir là où il l’a frappé. Au dernier moment, j’ai changé. Pas un regret, juste une image... »
Les copains téléphonent. « Liza (Lizarazu), Lolo (Blanc), Manu Petit, Pat Vieira, Youri (Djorkaeff) le New-Yorkais, Willy Sagnol, Zizou, Laurent Spinosi, l’entraîneur des gardiens de Marseille... On s’appelle moins souvent. On n’a pas besoin, on sait. C’est à nous. Zizou ne m’avait pas appelé depuis la finale de la Coupe du monde. Il m’a téléphoné avant la naissance de mon fils, puis juste après. »
Après l’aventure nantaise, Fabien Barthez n’a pas cherché de club. Les propositions sont arrivées d’Angleterre, d’Italie, d’Espagne. « Il aurait fallu que j’aie envie à 200 %. Ce n’était pas le cas. Ça n’aurait pas marché. » L’argent ? « Tout le monde sait que la génération 98 en a gagné pas mal. Ça me suffit. L’argent n’a jamais été mon moteur, mais le terrain. » Il s’est laissé glisser dans le bleu du temps. « Il n’y a pas eu de rupture. On devient stagiaire, pro, retraité, comme on est parent, puis grand-parent, c’est la continuité de la vie. »
La liberté. Pour sa famille. Pour jouer au beach-soccer avec Pascal Olmeta, en Corse, l’été. « Mais pas question de faire le Championnat du monde. Le niveau, maintenant, est trop élevé. » La liberté de jouer au tarot chaque vendredi soir. De regarder Marseille en Coupe d’Europe. De parler à Rudi Roussillon, son président nantais : « Je n’ai jamais rencontré un président aussi gentil. Trop, sans doute. » Ou de continuer d’entretenir des contacts avec le kiné nantais, son ancien coéquipier Jean-Jacques Pierre et deux membres de la sécurité. La liberté de ne pas donner suite à sa plainte déposée pour agression. « Ça n’aurait rien fait avancer. »
Il se sent si bien qu’il évoque Manchester United, qu’il a préféré quitter quand il n’a plus été titulaire. « Les Américains ont pris les rênes, le gardien était lui-même américain. Moi, à ce moment-là, je n’étais pas à mon meilleur niveau. J’ai toujours aimé la vie et je profitais de tout en même temps. » Pas d’allusion à la maladie de sa mère, par pudeur. Et avec Raymond Domenech ? « Ça s’est super bien passé avec lui. Il a été réglo du début à la fin. Avant la Coupe du monde, alors que je revenais de mon claquage au mollet, il m’a dit : “ Il te reste sept matches. Il faut que tu les joues tous. Et que tu ne te plantes pas. Sinon, tu ne seras pas titulaire. ” » Un challenge, donc, sans complaisance. « Il a été droit, tout comme Bruno Martini. Et moi aussi. Quand tu es choisi pour jouer la Coupe du monde, c’est que tu es le meilleur sur le terrain et en dehors. Et c’est tout. »
Forcément, il regarde jouer Karim Benzema : « Il va très vite. Il arme son tir en pleine course et on ne le voit pas armer. Maintenant, tous ces jeunes attaquants doivent travailler défensivement, c’est la priorité collective. » Il piste Hugo Lloris (Nice) et Steve Mandanda (OM), « les deux meilleurs » des jeunes gardiens. « J’aime beaucoup Lloris parce qu’il ne subit pas le jeu, parce qu’il prend des risques. Mais l’un comme l’autre n’en sont qu’au début. » Il s’attarde sur ce poste de gardien de but, « qui a beaucoup évolué. Les joueurs sont plus puissants, les ballons sont plus légers, les trajectoires plus aléatoires. Sur des corners, des coups francs excentrés, le gardien ne peut plus sortir comme il y a cinq ans. Il faut des gardiens de 1,90 m. Dix centimètres de plus que moi. En 2020, je n’aurais peut-être pas fait la carrière que j’ai accomplie. »
L’heure du biberon, déjà. Fabien Barthez ne sera pas à l’Euro, mais en Corse. Il a refusé aussi de rejoindre la bande des consultants de Canal +. Il ne veut aucune obligation. Il s’est pris d’une autre passion, un loisir, dit-il, qu’il aborde avec le plus grand sérieux.
Flash-back sur Barthez et Sagnol faisant la course dans La Turbie, au volant de leurs Porsche respectives. « On était inconscients. » Fabien Barthez veut participer aux Coupes de Pâques sur le circuit de Nogaro (à 147 km à l’ouest, à proximité de Mont-de-Marsan), sur une Porsche GT 3. Pas pareil. Alors, il apprend. Avec le pilote Olivier Pla. Mais aussi avec Jérôme Policand et l’écurie de la Sofrev. « J’ai intégré l’idée du danger. Piloter sur un circuit m’intéresse, car ce n’est pas dangereux. Quand on sort, il n’y a pas de platanes. » Il rit.
Il nous montre sa Porsche GT 3 blanche de 415 ch, à l’abri dans une grange. « Je suis en train de l’équiper. Juste pour le circuit. À côté, la 997, on dirait une berline ! Je n’y ai plus touché. » Ses yeux brillent : « Je me suis commandé la combinaison, les gants, le casque, c’est magnifique. » Il aime l’ambiance de Nogaro, l’équipe, « Caro, son père, Didier, Henri... Ils ont beaucoup d’humanité. » Mercredi, il a fait 50 tours sur une monoplace. « J’ai raté les biberons de la nuit, tellement j’avais mal partout. Comme si on m’avait frappé à coups de batte de base-ball. » Hier, monoplace puis Porsche GT 3. Aujourd’hui, que de la GT 3. Fabien Barthez : « Je suis comme un gamin, comme quand j’ai eu mes premiers gants de gardien. Mais je ne veux pas être ridicule. »
La nuit tombe. Dans un angle du parc, Fabien Barthez nous fait visiter une petite chapelle. Il dit : « C’est là que je ferai baptiser mon fils. Je me vois à 70 ou 80 balais avec mes petits-enfants qui viendront ici passer leurs vacances. Si j’ai un objectif à atteindre, c’est celui-là : que cette maison devienne et demeure la maison de famille. »

Il y a plein de trucs que j'ignorais ! Je pensais pas Barthez comme ça !
De tout façon qui ne se doutais pas qu'il ne reviendrais pas ?!
C'était un peu gros....