[Marseille - Arsenal] Rageant !!!OM 1-2 Arsenal : Pourtant, l'OM était à la hauteur
Bien que battu, l’OM a montré qu’il était de taille. Les Olympiens ont craqué à la 65e minute sur leur seule erreur, alors qu’ils auraient mérité de mener au score.
OM 1-2 Arsenal0-1 :
WALCOTT (65e)
0-2 :
RAMSEY (84e)
1-2 :
AYEW (90e)
Si les matches de Ligue des Champions sont précédés d’un hymne emblématique, c’est aussi, souvent, à la fin, la même chanson pour "l'outsider". Elle fait beaucoup moins rêver. Elle a le son d’une équipe et de ses supporters qui sont tombés de haut après avoir tutoyé les étoiles.
Car les joueurs de Baup se sont élevés à la hauteur de l’événement et de l’adversaire. Ils ont donné beaucoup, et tellement peu reçu en retour. La fermeté de leur capitaine Steve Mandanda les a maintenus dans le match dans leurs temps faibles. Alors que les temps forts ont même été très forts.
Dans ce Vélodrome que l’on se plait à redécouvrir bouillant à mesure qu'il se couvre, Valbuena et ses coéquipiers ont déjugé tous ceux qui les condamnaient aux pires maux. Ils ont été de taille, mais ne comptent au final aucun point, tandis que Naples est venu à bout de Dortmund à San Paolo (2-1) dans l’autre match du « groupe de la mort ».
Mercredi soir, l’OM n’a pas fait beaucoup d’erreurs. En a-t-il fait plus d’une ? Ce n’est même pas certain. Mais, sur la plus grande scène footballistique, cela pardonne rarement, pour ne pas dire jamais. Ce ne fut pas un coup de canon (encore que Walcott n’y est pas allée avec le dos de la cuillère) plutôt un coup de bambou. Jérémy Morel n’a-t-il pas senti l’attaquant anglais dans son dos sur le centre de Gibbs, ou bien n’a-t-il tout simplement pas assez appuyé sa tête ? Toujours est-il que l’international britannique n’a pas cherché à comprendre en exécutant Mandanda du droit (0-1, 65e).
La conclusion avait le goût de l’injustice, mais, là encore, la Ligue des Champions ménage peu de place à ce genre de sentiments.
Bien sûr, Aaron Ramsey augmentera ensuite l’écart au score, en perforant l’axe et bénéficiant d’une infime mais décisive déviation du pied de Nkoulou sur son tir victorieux (0-2, 83e). Ce qui donnera une allure différente à l’analyse, surtout que les deux buts d’Arsenal sont venus corroborer un net regain d’ambition dans la formation d’Arsène Wenger après le repos.
Mais pour l’OM, le rappel n’en est pas moins sévère. Sa domination d’ensemble et surtout sa générosité aurait du lui éviter ce sort-là. Mais toutes ses tentatives ont échoué, et à chaque fois de très peu. Ce qui alourdit naturellement les regrets.
A la pause, l’équipe d’Elie Baup aurait du être devant. Une tête d’André Ayew, dans son plus pur style, ainsi qu’une autre de Gignac sur corner, ont rasé les montants. Tandis que Mertesacker a sauvé comme il pouvait un centre de Payet, privant l’aîné des Ayew de la juste récompense à son immense débauche d’énergie. Et, dès la reprise par Fanni, les Olympiens ont attesté qu’ils ne comptaient pas en rester là.
Eteindre Özil, bloquer Giroud, et tourmenter toute l’arrière-garde des Gunners jusqu’au portier n’a pourtant pas suffi. L’Olympique de Marseille n’est certes pas resté éternellement muet. Jordan Ayew a fini par faire scintiller le tableau d’affichage sur un penalty en pleine lucarne, obtenu par son grand fère. Mais c’était tard. Trop tard (1-2, 92e).
Notes des membres:L'Olympien du match :Imbula a été l'olympien du match avec une note de 7,50.Le boulet du match coté Olympien :Gignac a été l'olympien le moins en vue avec une note de 2,75.