[Ancien entraineur] Jean Fernandez

Jean Fernandez : "J'aime me lever le matin"

Inquiet avant de recevoir l'OM, dimanche, l'entraîneur de Nancy évoque les limites de son effectif et son enthousiasme

Jean Fernandez ne change pas. Ou si peu. "J'aime quand une discussion sur le football s'engage", souligne-t-il comme s'il était besoin de le préciser. Quand il rappelle, il garde cette délicate attention de s'excuser pour ne pas avoir répondu à temps, ou avoir rappelé un peu trop tard. Jean est ainsi: un condensé de sincérité, de respect, de communion. Avec ses soucis: ceux d'une équipe encore coincée dans le bas du classement.

- Vous avez bien entamé le championnat et...
Jean Fernandez : La panne ! J'attends de voir comment organiser l'équipe pour la réception de l'OM. Mais, on est encore parti pour jouer le maintien.

- On vous sent démoralisé.
L'idée est d'être sur le terrain tous les jours, permettre au groupe de progresser. Tant que la passion est là, ne nourrissez aucune inquiétude sur mon moral. Dans une équipe comme la nôtre dès que deux joueurs sont absents, c'est difficile. J'aimerais aussi être l'entraîneur d'un club qui gagne tous ses matches (il rit...).

- Avec votre expérience, n'aspirez-vous pas à travailler dans un club plus ambitieux ?
Oui, comme beaucoup d'autres. Je ne suis pas le seul dans cette situation. L'idée est de trouver LE club. Il y a deux ans, j'avais des contacts avec Bordeaux, auparavant à Monaco. Là, en fin de contrat, aucune opportunité ne s'est présentée. Mais ici, les conditions de travail sont bonnes. Le président vous laisse oeuvrer dans la sérénité, il n'y a pas de pression excessive. Jouer le maintien est un autre métier. Je ne me plains pas, je suis en Ligue 1 et beaucoup aimeraient être à ma place. Je relativise, car je prends toujours autant de plaisir dans le travail, même si cela n'est pas facile.

- Est-ce le bon moment pour rencontrer l'OM ?
Non. Quand ce club vit dans le doute, on espère. Là... Tout tourne, l'équipe ne prend pas de but, elle en inscrit. J'ai regardé tous ses matches. Il y a de la solidarité, la volonté de faire les efforts l'un pour l'autre, des joueurs en regain de confiance. En football, tout est possible, mais les Olympiens se disent qu'après avoir gagné à Montpellier, ils peuvent faire pareil à Picot. Nous, on se dit que comme ils se sont imposés chez le champion de France, ils ont les armes pour nous battre.

- On sent un vent de défaitisme...
Pas du tout, juste lucide. Il convient de toujours y croire. L'an dernier, chez nous, nous avons battu Lyon, PSG, Montpellier... Mais pour leur poser des problèmes, nous devons réaliser un grand match et eux vivre un jour sans. Si on joue comme lors de nos deux dernières sorties, on est mal !

- Vous essayez d'endormir tout le monde !
Absolument pas. Je sais par expérience quand un collectif est bien, quand il ne l'est pas, quand il joue l'esbroufe. J'ai été aussi un joueur de haut niveau. Quand je doutais, je n'étais pas bien. Quand la confiance m'accompagnait, je me surpassais. L'OM est sur une dynamique que nous n'avons pas. Et ça engendre la réussite.

:La Provence:

La place de lanterne rouge de Nancy serait difficilement supportable pour l'entraîneur Jean Fernandez, qui aurait demandé à partir. D'après :Lequipe: , le coach lorrain serait persuadé que son discours ne passerait plus au sein de son effectif et serait enclin à quitter le navire. Mais une clause de départ dans son contrat, estimée à 1,2 millions d'euros, le ferait encore hésiter. En cas de démission, l'ASNL pourrait se tourner vers une solution interne avec Vincent Hognon ou Frédéric Biancalani. Le retour de Pablo Correa est également une piste envisageable.

Selon L'Est Républicain, Jean Fernandez a décidé de quitter son poste d'entraîneur de l'AS Nancy-Lorraine. L'ancien coach de l'OM l'a annoncé jeudi matin via son agent, Jean-Pierre Bernès.

Fernandez: «Une grande responsabilité»

Dans un entretien à l'Est Républicain, Jean Fernandez a assumé ses responsabilités quant à la situation sportive catastrophique de Nancy qu'il a quitté jeudi.

Quelques heures après avoir quitté Nancy, Jean Fernandez ne s'est pas caché dans un entretien accordé à l'Est Républicain. «Ma part de responsabilités dans la première moitié de saison ratée est grande car j'étais le patron du sportif. J'assume, c'est normal. (...) Si j’avais eu une lueur d’espoir que l’équipe puisse de nouveau s’en sortir avec moi, je me serais battu au maximum mais ce n’était pas le cas. Il n’y a pas les moyens de renforcer l’équipe comme on l’avait fait l’hiver dernier en prenant Puygrenier et Mollo. C’est la logique financière qui l’emporte aujourd’hui pour la pérennité du club et mon départ va dans ce sens. C'était inéluctable», a expliqué le technicien de 58 ans.

De retour en L1 au mois de juin ?

Ce dernier, qui souhaite à tout prix que le club de sauve, va devoir désormais s'inventer une vie sans être sur un banc pendant quelques mois : «Mon moteur, c’est la passion du foot et de mon métier. Savez-vous ce qui m’a beaucoup embêté dans la réflexion concernant mon départ ? Eh bien, c’est le fait de ne plus me lever le matin en allant sur le terrain avec un challenge et des objectifs. (...) Je ne me suis jamais retrouvé sans club. J’ai décidé de voyager à l’étranger, de regarder beaucoup de matches. Je vais commencer par aller en Espagne pendant un moment, je vais sortir mon cahier et mes stylos pour apprendre encore et toujours. J’ai 58 ans mais il faut se remettre en cause à tout âge pour avancer. (...) Mon but, c’est de rebondir le plus vite possible dans le foot français. (...) On verra ce qui se passera en juin.»

:Lequipe:

J.Fernandez revient sur son départ

C'est un Jean Fernandez très en colère qui est revenu pour la première fois sur son départ de Nancy.

« J'ai entendu dire que j'étais parti de l'ASNL comme un voleur, en catimini, avec l'état d'esprit d'un mercenaire, c'est faux, a estimé Jean Fernandez dimanche soir sur Canal+, plus de deux semaines après son départ de Nancy. J'étais prêt à me battre avec cette équipe, nous étions à 8 points du premier non-relégable et il y avait encore un espoir. J'ai appris par la presse que le club ne comptait plus sur moi et que des joueurs allaient partir sans que j'aie mon mot à dire. Comme le club n'a pas eu le courage de me dire de partir, j'ai pris les devants »

« L’attitude des dirigeants m’a fait mal, poursuit l’ancien entraîneur de Marseille. Je sentais autour de ma personne un climat délétère, un climat difficile et en plus une pression qu'on mettait aussi indirectement sur les joueurs ». Parti par la « petite porte », Jean Fernandez, « atteint physiquement et psychologiquement », a annoncé vouloir prendre un peu de recul avant de « rebondir dans un club de L2 qui vise la montée ou dans un club de L1 ». La fin de son aventure avec l’ASNL risque de laisser des traces.

:Foot365:

J'ai vu son interview dans le CFC.

Je l'ai jamais vu remonté comme ça

Avant son départ, il n'a pas pu voir son président. Je trouve que c'est abusé

Jean Fernandez futur entraîneur de Montpellier

L'ancien entraîneur de l'Olympique de Marseille (en 1992 et en 2005/06), Jean Fernandez sera l’entraîneur de Montpellier la saison prochaine. L’annonce a été faite ce lundi matin par Louis Nicollin, président du MHSC.

Jean Fernandez remplacera donc René Girard, qui avait conduit le club jusqu’au titre de champion de France en mai 2012, à compter du 1er juillet 2012.

:OM.net:

Bonne nouvelle.

Il aurait pu entrainer le QSG

"J’ai dit non. D’abord parce qu’il y avait un entraîneur en place, Antoine Kombouaré. Et puis, il y a des choses que je ne ferai pas. Moi, je suis du Sud. J’apprécie le travail fait par les Qatariens, j’ai beaucoup de respect pour Paris, mais moi, c’est Marseille et Montpellier, pas Paris".

Voila, enfin quelqu'un de vrai. Ca existe encore !

Espére rien on va t'exploser Jeannot !!

Jean Fernandez démissionne de Montpellier, espérons qu'il prenne désormais sa retraite. Pour le bien de la L1.

Il était au Vélodrome hier soir.

Jean Fernandez signe au Qatar, il va entrainer Al-Khor SC.