[Effectif 2012-2013] La revue du groupe

L'attaque de l'OM file "droit au but"

Avec le retour au premier plan de Gignac, le secteur offensif donne satisfaction depuis le début de saison.

Ils sont fidèles à la devise de l'OM. Depuis les trois coups de la saison, l'attaque olympienne se révèle être un des points forts de la bande à Élie Baup (6e au classement de la L1 avec 12 buts, derrière le trio Saint-Étienne, Lorient, PSG et la doublette Lyon - VA).

"C'est un secteur où on est bien armé dans l'immédiat, mais aussi pour le futur. C'est hyper positif, très intéressant et utile pour l'équipe", confie le technicien haut-garonnais, qui prône un état d'esprit résolument offensif. Le meilleur exemple a été donné dimanche dernier quand Baup, à 2-2, a choisi de lancer deux joueurs offensifs alors que le "Mister" Ancelotti faisait entrer... deux arrières latéraux !

"La meilleure défense, c'est l'attaque", aime-t-il d'ailleurs répéter à ses ouailles. "Pouvoir jouer, poser des problèmes à l'adversaire sur le plan offensif, c'est la chose la plus intéressante. Je suis dans l'idée de jouer : on a le ballon, on joue. Dès qu'on le perd, on le récupère le plus vite possible pour relancer, rejouer, explique l'ancien gardien de but. Je répète sans cesse que l'action se termine quand on a récupéré le ballon, ça signifie qu'il faut travailler pour l'équipe à la récupération et après, avoir envie de jouer."

Hier matin, à La Commanderie, André-Pierre Gignac, Loïc Rémy et Jordan Ayew ont encore appliqué les consignes de leur coach sur la pelouse du centre Robert Louis-Dreyfus. Tout comme Florian Raspentino. Zoom sur le secteur offensif de l'OM.

Gignac au taquet

Le renouveau, la rédemption, la renaissance... Appelez cela comme vous le souhaitez, Gignac est de retour. Pas le André-Pierre qui, hormis son euphorie toulousaine, n'a jamais marqué plus de 9 buts par saison, mais bel et bien le "Dédé" qui enflamma la Ville rose avec 24 réalisations et un titre honorifique de meilleur buteur du championnat 2008-2009.

Débarrassé de ses blessures, affûté dès le début de saison, rasséréné par la confiance du coach, le Martégal carbure au super et ne doute plus. Et pour cause, il plante des buts à gogo : 5 en L1 après huit matches joués (697 minutes) - ce qui en fait le 3e meilleur buteur du championnat à égalité avec Aubameyang et Khlifa-, 3 en Ligue Europe (plus une passe décisive) en six rencontres (296 minutes).

"Il a pris de l'avance sur les autres"

, commente un membre du staff. Et il commence même à rattraper son retard dans le train pour les Bleus. Deschamps l'avait d'ailleurs préconvoqué pour les doubles confrontations face au Japon et à l'Espagne. Pour ne rien gâcher, il a étoffé son jeu dans d'autres compartiments pour répondre aux exigences de Baup, à savoir un pressing défensif constant, où il harcèle les premiers relanceurs et une présence sur les coups francs défensifs, où il est placé au premier poteau pour couper les trajectoires.

Rémy sur courant alternatif

Après un Euro raté sur blessure et un problème de cicatrisation en préparation, contre Benfica (0-2), on lui a prédit les pires maux. L'ancien Lyonnais attendait juste, quant à lui, de retrouver le chemin des filets après une période de flottement. "Je claque à l'entraînement, il faut juste que je marque en match", disait-il alors.

C'est désormais chose faite, après son doublé contre Limassol jeudi dernier. Avant cela, l'ancien Lyonnais a collectionné les bouts de matches en L1 (5 sans jamais être titulaire, pour 74 minutes de jeu) avant de retrouver ses sensations en coupe d'Europe (4 matches joués, 3 en tant que titulaires et 236 minutes). Son positionnement sur le côté droit peut également apporter une association savoureuse avec Gignac.

L'interrogation principale porte sur sa présence à l'OM au-delà du prochain mercato hivernal. Une chose est sûre : il ne partira plus pour un montant supérieur à 20M€, comme Tottenham l'avait proposé. Courtisé par Chelsea, qui l'a encore observé dimanche au Vélodrome, l'attaquant tricolore a un "bon de sortie", selon l'expression présidentielle.

Jordan Ayew sur la bonne voie

Il était "prêt" pour aller à Nice. Mais son départ avorté chez les Aiglons, avant le bouclage du mercato estival, semble l'avoir regonflé à bloc. Prêt à se battre pour gagner sa place, le minot du centre de formation s'est épanché en stage de préparation et a laissé transpirer ses états d'âme, en réclamant du temps de jeu. Auteur de deux buts en Ligue 1 (8 matches, 2 titularisations) et trois réalisations en Ligue Europe (6 matches, 3 titularisations), l'international ghanéen a déjà joué 595 minutes (sur 1260).

En épurant son jeu et en croquant moins le ballon, un avis partagé par ses coéquipiers, le fils cadet d'Abedi Pelé gagnerait en efficacité. Mais pour son âge (21 ans), il réalise de belles performances, qui plus est à Marseille. Sa polyvalence est d'ailleurs un atout non négligeable, puisqu'elle lui permet de rentrer aussi bien en pointe (en remplacement de Gignac ou de Rémy) que sur les côtés (pour suppléer André, son frère, mais aussi Amalfitano ou Valbuena).

À noter qu'il est l'attaquant olympien le plus averti, avec 5 cartons jaunes en 14 matches, toutes compétitions confondues. Son caractère lui joue des mauvais tours et renvoie une image pas nécessairement conforme à sa mentalité. Car c'est un battant qui ne laisse pas sa part aux chiens, et pas seulement un enfant gâté, comme on a trop tendance à le présenter.

:La Provence:

Un tweet accuse des joueurs de l'OM d'être « alcoolisés de bon matin »


Journaliste à la Provence, Jean-Claude Leblois a envoyé ce lundi matin un message via Tweeter qui risque de faire du bruit du côté de l’Olympique de Marseille. Notre confrère, qui s'exprime en son nom et pas au nom de son journal, affirme en effet que « des membres du staff de l’OM sont fatigués de voir certains joueurs alcoolisés de bon matin. Et Brandao n’est plus là ! ». Une accusation faite en moins de 140 signes et sans donner d’autres précisions sur les joueurs concernés par ce supposé problème nocturne. Fort évidemment, aussitôt en ligne, ce message a été retweeté des centaines de fois, provoquant de nombreuses réactions. Du côté de l’OM, c’est silence radio pour le moment, mais nul doute que le club ne pourra pas échapper à une question sur ce sujet.

:Foot01:

Pourtant Deschamps n'est plus là non plus

J’espère que le mec qui a dit ça a des preuves, parce que ça peut aller très loin. Des mecs qui viennent tranquilou s’entraîner avec un coup dans le cornet, c'est limite une faute professionnelle.

Citation :

------------------ Mandanda
------ Fanni - Diawara - N'Koulou - Morel
------------------- Barton
---------- Amalfitano - A.Ayew
----------------- Valbuena
----------- J.Ayew * - Gignac

* Ou Rémy

On pourrait pas faire ça ? Marre de Kaboré et Cheyrou sérieux.

En fait on devrait surtout vendre les deux, et acheter deux bons joueurs. Là déjà ça serait mieux, mais bon money is money...

Et Mendes. Pourquoi c'est toujours Morel ?

United-13 a écrit:

Et Mendes. Pourquoi c'est toujours Morel ?

Pour moi le problème c'est le milieu cette saison, pas l'arrière gauche. Morel est très bon cette saison. Pourquoi changer ?

J'avoue comparé à l'an passé, Morel a changé de visage. Je retrouve un peu plus celui de Lorient.

« C’est vrai qu’on n’a pas un effectif super large, et on a des joueurs qui ont moins de bouteille on va dire, quand on le compare à ceux de Paris ou de Lyon… Je peux comprendre les inquiétudes mais moi, je pense qu’on a quand même ce qu’il faut pour tenir la route.» @ Fanni

L'OM, la preuve par les buts

Cette saison, l'OM est une équipe à réaction, qui réagit souvent après avoir encaissé un but.

Lors des 25 matchs officiels joués depuis le début de saison, les Olympiens ont encaissé 28 buts, pour 35 marqués.

Si l'on se penche sur la répartition de ces buts, on remarque que l'OM a une différence de but de -5 en première période, contre +12 en seconde !

C'est entre la 16e et la 30e minute que les Olympiens encaissent le plus de buts (7, soit 25%). En revanche, le dernier quart d'heure du match, arrêts de jeu compris, est la période la plus prolifique avec 13 buts marqués, soit 37% !

Répartition des buts marqués et encaissés par l'OM en 25 matchs



:Le Phoceen:

« Nkoulou et Mendes m’ont donné satisfaction et comme Souley n’est pas à 100%, je n’ai pas à me poser des questions. Ce sont deux joueurs qui réfléchissent ensemble. Dans une paire défensive, il est important qu’il y ait de la communication, mais aussi qu’ils sentent le jeu de la même manière. Il faut contrôler à la fois ce qu’il se passe dans leur dos tout en étant capable de défendre en avançant. C’est toute la difficulté d’une paire. Et ce sont deux joueurs qui se complètent bien » @ Baup

L'effectif olympien à la loupe

Qui a été bon, qui a déçu jusqu'à la trêve ? Petit coup de projecteur sur les performances individuelles
Si André-Pierre Gignac a été la révélation de cette première partie de saison, Nicolas Nkoulou (à g.) et Rod Fanni (à d.) ont eux aussi donné satisfaction. À leurs coéquipiers désormais de se mettre au diapason en 2013...

La trêve est l'occasion des bilans. Élie Baup l'avait d'ailleurs ébauché, quelques heures avant de défier Saint-Étienne. "Ce que je retiens en premier point, c'est que ces six premiers mois nous ont permis de révéler des jeunes, je pense notamment à Rafi Abdullah. D'autres ont commencé à ressentir l'exigence du haut niveau ; c'est important pour tous les formateurs et l'ensemble du club". L'entraîneur olympien peut lui-même faire partie des satisfactions ; prendre la succession de Didier Deschamps, même après une saison décevante, et avec un effectif restreint, ce n'était pas franchement un cadeau.

Avec le bilan comptable qu'il présente aujourd'hui, le pari a été relevé avec brio. Au sein de son effectif, les satisfactions sont logiquement nombreuses. État des lieux individuel à mi-parcours.

Les révélations

De moribond, André-Pierre Gignac est devenu essentiel. Sans sa blessure au pied, il serait sans doute sur le podium des meilleurs buteurs de la L1 et l'OM, peut-être seul en tête du championnat. Auteur de buts exceptionnels, il est devenu le leader qu'on n'attendait plus.

Arrivé à Marseille le même jour que Joey Barton, Lucas Mendes est presque passé inaperçu. D'abord lancé à gauche, le Brésilien a prouvé qu'il était une très sérieuse alternative dans l'axe de la défense. Et ce, alors qu'il a quitté son club formateur et, donc, son pays pour la première fois, et reste isolé dans le vestiaire par la barrière de la langue (il ne parle que le Portugais). Ça laisse présager de belles promesses.

Mais la grande révélation de la première partie de championnat reste Rafidine Abdullah. Anonyme en début de saison, le minot a su séduire Élie Baup et s'imposer au sein du groupe pro. À bientôt 19 ans (le 15 janvier), son calme et sa sûreté étonnent. Il symbolise désormais le centre de formation du club.

Les satisfactions

Les valeurs sûres sont toujours là. Capitaine irréprochable, Steve Mandanda a rapporté son lot de points malgré un petit passage à vide, à l'image de ses partenaires. Nicolas Nkoulou confirme également qu'il est le taulier de la défense, où Rod Fanni a rendu d'immenses services d'abord dans l'axe, puis en s'imposant sur le côté droit abandonné par Azpilicueta où il a terminé l'année en boulet de canon. À gauche, Jérémy Morel a su surmonter une première saison difficile pour réaliser une première moitié de championnat des plus correctes.

Au milieu, Benoît Cheyrou, en dépit de quelques trous et des pépins physiques, impose par son à-propos et son expérience.

Débarqué avec l'étiquette de Bad Boy collée à la peau, Joey Barton a surpris d'abord par sa disponibilité et son sens de la communication, puis par ses qualités de footballeurs. L'Anglais sait tout faire : récupérer, orienter, replacer ses partenaires. En plus, il ne coûte presque rien au club. C'est le vrai bon coup.

Sur le plan offensif, Mathieu Valbuena reste le baromètre de l'équipe, son monsieur plus, combatif à l'extrême. Après un début de saison délicat, André Ayew a peu à peu retrouvé sa percussion et son efficacité. Son frère, Jordan Ayew a connu des hauts et des bas, mais poursuit sa progression. En l'absence de Gignac, il a supporté sur ses épaules le poids de l'attaque. Avec les honneurs.

Les déceptions

C'est le flop de cette première partie de saison. Une énigme, même. Loïc Rémy n'est plus que l'ombre du buteur vorace qu'il était encore il y a un semestre. Un but (anecdotique) en L1, face à Lyon, deux en Ligue Europe contre Limassol, le bilan est maigre ; son temps de jeu, famélique. Entre blessures et moral en berne, Rémy inquiète. Son avenir au club reste incertain.

Charles Kaboré a démarré la saison dans la peau d'un titulaire au milieu de terrain. Un rôle qu'il a semblé avoir du mal à assumer, au point de semer le doute dans l'esprit d'Élie Baup. Morgan Amalfitano n'arrive pas, lui non plus, à trouver la bonne carburation. Ses éclairs sont rares, il reste nerveux et guère décisif. Il peut pourtant tellement mieux faire...

:La Provence:

Euh what is the fuck?! Cheyrou une satisfaction?! ON doit pas voir les même matches alors. C'est violent cette clémence.

A mon avis c'est une erreur.

Une stat qui doit faire plaisir à E.Baup, l’OM n’a pas encaissé de but sur corner depuis cinq matches.

Les joueurs sont tranquilles, repas de fin de saison à Cannes

L’équipe type d’Elie Baup



Chiffres à l’appui, voici les onze joueurs le plus utilisés cette saison par Elie Baup poste par poste. Logique et sans surprise.

Nous avons fait les comptes. Nous avons totalisé les minutes jouées et le nombre de titularisations en championnat. Voici donc l’équipe favorite de l’entraîneur marseillais durant toute la saison de Ligue 1.
C’est une équipe sans surprise, logique en tout cas. Devant l’incontournable Mandanda (38 titularisations, 3420 minutes), on retrouve une défense à quatre assez classique avec Rod Fanni à droite (33 titularisations, 2927 minutes), l’axe central Nicolas Nkoulou (33, 3404) et Lucas Mendes (22, 1993), enfin à gauche Jérémy Morel (36, 3203).

Au milieu, apparaît le duo Joey Barton (20, 1701)-Benoît Cheyrou (25,2111) en soutien de l’incontournable Mathieu Valbuena (37, 3146). Enfin, le trio offensif est également conforme avec les frères Ayew : Jordan (19, 1965) à droite et André à gauche (35, 3108), qui entourent la pointe DD Gignac (28, 2436).

L’équipe type

Gardien de but : Steve Mandanda (38, 3420).
Le taulier. 38 matchs sur 38. Le portier international a fait le plein.
Un coup de « moins bien » en milieu de saison, mais un final en
trombe ! Avec des arrêts décisifs, des parades exceptionnelles, une
maîtrise dans le domaine aérien, de l’autorité dans sa zone… Le
capitaine olympien a tenu parfaitement son rôle et son influence dans la
réussite sportive est probablement bien plus importante que l’on peut
l’imaginer.

Latéral droit : Rod Fanni (33, 2927).
Le Martégal a débuté la saison parfois dans l’axe. Pour rendre service.
Mais c’est dans son couloir droit qu’il s’exprime le mieux. Au point de
retrouver l’équipe de France lors des deux rendez-vous internationaux
de mars 2013 (Géorgie et Espagne). Rod Fanni a contribué à asseoir le
socle défensif tout en participant à l’animation offensive au point de
réussir deux buts et trois passes décisives.

Axe central : Nicolas NKoulou (38, 3404).
Le Camerounais est l’un des meilleurs défenseurs de la Ligue 1. Si ce
n’est le meilleur. Ses statistiques le démontrent. Titularisé à 38
reprises (en Ligue 1) par son entraîneur, Nkoulou est l’homme de base de
cette équipe. Celui sur lequel tout repose. Rarement bousculé par son
aisance, une capacité physique capable de lutter avec les plus costauds
du championnat, un bagage technique au-dessus de la moyenne, il s’est
adapté quel que soit le partenaire (Fanni, Mendes ou Diawara) qui lui
était associé. Mention très bien.

Axe central : Lucas Mendes (22, 1953).
Arrivé du Brésil dans l’anonymat, ce jeune défenseur a eu la patience
de s’acclimater. A cours de forme, le staff lui a accordé suffisamment
de temps pour se préparer après une saison harassante dans le
championnat brésilien. Au fil des apparitions, il s’est installé dans
l’équipe, formant avec Nkoulou un axe central complémentaire et
efficace. Dans un registre différent, un peu moins rapide, un peu moins
puissant mais excellent dans le placement et l’anticipation et, très bon
de la tête, Mendes a donné raison aux dirigeants olympiens qui lui ont
fait confiance et sont allés le chercher à Porte Allegre.

Latéral gauche : Jérémy Morel (36, 3203).
Le Réunionnais vient donc d’achever sa deuxième saison olympienne. Une
saison pleine. Qu’on le veuille ou non, Elie Baup lui a fait confiance
en le titularisant à 36 reprises, pour un total de 3203 minutes de jeu
en Ligue 1. Un chiffre relativement important pour un joueur critiqué
d’un bout à l’autre de la saison. Jérémy a su faire face. Faire front,
enchaînant rencontres après rencontres avec beaucoup de
professionnalisme, sans jamais se plaindre. Félicitations !

Milieu : Joey Barton (20, 1701).
L’Anglais est tombé sous le charme de Marseille. Sans doute car le
geste des dirigeants marseillais de l’engager malgré sa suspension en
championnat (12 matchs), l’a marqué. Sa première apparition était
attendue par toute la France du foot. Il n’a pas déçu. Joey,
professionnel expérimenté, habitué aux joutes britanniques a secoué le
vestiaire notamment en début d’année. Avec l’arrivée dans l’effectif de
Romao (janvier 2013), l’Anglais a partagé la 2^e place de
titulaire au milieu avec le Togolais, en alternance aussi avec Benoît
Cheyrou. L’Anglais a gagné le cœur des supporters, de ses équipiers et
du club dans son ensemble.

Milieu : Benoît Cheyrou (25, 2111). Le
gaucher a connu cette année une absence de plus d’un mois et demi, sans
doute sa plus longue période d’indisponibilité depuis qu’il est à l’OM
(2007). Mais, ce dinosaure de la Ligue 1 (13 saisons) qui a tout
gagné (champion de France de L1, L2, Trophées des Champions, Coupes de
la Ligue et de France…) a néanmoins totalise son actif 25
titularisations et 2111 minutes. Il faut dire que cette saison la
concurrence a été rude au milieu (Barton,Kaboré, Romao, Abdullah), mais
avec son expérience et sa qualité technique, Benoît demeure un atout
précieux de l’effectif marseillais.

Milieu : Mathieu Valbuena (37, 3146).
La saison parfaite. Il est dans tous les bons coups. De tous les bons
coups. Au point de faire son trou en équipe de France où il a gagné ses
galons de titulaire aux yeux du sélectionneur Didier Deschamps. Meilleur
passeur du championnat de Ligue 1 (12 passes décisives), le meneur de
jeu olympien continue d’écrire saison après saison, son histoire
extraordinaire.

Attaquant : Jordan Ayew (19, 1965).
Le cadet des Ayew (7 buts) a eu le temps de jeu qu’il souhaitait. Et
même s’il doit certainement encore dépouiller son jeu, Jordan s’est
montré à son avantage cette saison au point de débuter à 13 reprises en
Ligue 1. Il poursuit son apprentissage du haut niveau. De bon augure
pour la suite.

Attaquant : André-Pierre Gignac (28, 2436).
Après deux saisons très compliquées, DD Gignac s’est enfin exprimé sous
le maillot olympien. Et quelle expression ! Il termine la saison
meilleur buteur du club avec 13 buts en Ligue 1… 13 buts qui comptent !
Que dire de plus ? Titularisé à 28 reprises, il a dans la mire la
Coupe du Monde 2014, histoire d’effacer le Mondial 2010. Mais pour cela,
il a conscience des efforts qu’il doit encore accomplir.

Attaquant : André Ayew (35, 3108).
Positionné sur la gauche de l’attaque marseillaise au cours de la
saison, André Ayew (9 buts, 2 passes décisives) a disputé 35 matchs de
Ligue1 et trouvé neuf fois le chemin des buts puis délivré deux passes.
Le frère aîné de Jordan, rêverait de retrouver sa position initiale,
milieu relayeur. Pourtant c’est bel et bien dans le registre actuel
qu’il s’exprime parfaitement, au nom du sacrifice collectif. Il peut
user de sa pointe de vitesse et de capacité d’accélération pour
déstabiliser et perforer les défenses adverses. Enfin, DD est doté d’un
jeu de tête particulièrement efficace.

Les remplaçants :

Morgan Amalfitano (20, 1646) : Longtemps absent en
raison d’une blessure importante, l’ancien Lorientais a connu une saison
correcte malgré tout avec 20 titularisations.

Alaixys Romao (19, 1331) : Le Togolais engagé au
mercato d’hiver a enchaîné les matchs dès son arrivée. Il illustre la
valeur du mercato hivernal dont l’idée conductrice était de l’effectif
pour la fin de saison et vue de la saison prochaine.

Kassim Abdallah (11, 870) : Recruté en Ligue 2, ce
jeune Marseillais s’est contenté de bouts de matchs, voire de quelques
titularisations notamment pour pallier l’absence de Rod Fanni. Pour une
première saison dans le premier club français, ce n’est pas si mal et il
poursuit son apprentissage aux contacts de l’effectif d’Elie Baup.

Souley Diawara (8, 756) : Le Sénégalais, taulier du
vestiaire, s’est contenté sans s’apitoyer sur son sort, de quelques
bouts de matchs, répondant toujours présent dès lors que le coach l’a
sollicité. Un exemple.