[Elie Baup] L'homme à la casquette licencié

Baup : «Intéressant de découvrir ces jeunes»

Comment avez-vous vécu ce match contre Sion ?
Je n’ai pas l’impression d’avoir quitté le banc depuis longtemps. Avec les entraînements et la dynamique du match, on est rapidement dans le bain. L’opposition, en face, nous a obligés à vraiment être dans un match engagé.

Avez-vous beaucoup appris ce soir ?
On est à huit jours de préparation avec beaucoup de jeunes. C’est intéressant de découvrir ces jeunes que je ne connais pas forcément. C’est intéressant de les découvrir dans un vrai match.

Avez-vous des envies au niveau du recrutement ?
Pour le moment, on va continuer de travailler avec tout le monde. Il y a également des joueurs en vacances. On va poursuivre notre travail.

Le but de Remy en fin de match fait du bien…
Oui, car c’est toujours ennuyeux de commencer par une défaite même s’il y a un décalage entre notre préparation et celle de Sion.

:OM.net:

Baup : "On avisera en temps voulu"


Baup et le retour des internationaux par lephoceen

L'entraîneur de l'OM Élie Baup fait le point sur la situation de sa nouvelle équipe après une première semaine de travail.

Élie, beaucoup de supporters de l'OM sont inquiets : qu'avez-vous à leur répondre pour les rassurer ?

Élie Baup : "Il ne faut pas aller plus vite que le temps d'aujourd'hui. Avec le retour des internationaux, il y aura un effectif plus conséquent, plus expérimenté. Avec des joueurs qui ont un grand vécu des joutes de la Ligue 1 et de la coupe d'Europe. Quand tout le monde sera là, il y aura vraiment un effectif pour travailler. Au fil des jours on verra comment on avance."

Vous avez demandé aux internationaux de revenir plus tôt ?

E.B. : "Oui, car je trouve qu'il y a des échéances qui vont arriver très vite, avec le tour de qualification de l'Europa League (le 2 et 9 août). Il faut qu'ils aient des vacances, c'est important, mais j'estime que le temps qui leur a été donné est bon : à partir du lundi 16 juillet, c'est bien qu'ils soient là. "

Avez-vous déjà évalué quels seront les besoins pour le mercato ?

E.B. : "La première étape c'est de bien connaitre les jeunes. C'est pour ça qu'ils ont participé au match contre Sion et qu'ils participeront aussi aux matchs contre Benfica (ce vendredi) et Nîmes (le 20 juillet). Il me faut déjà un bon retour sur ces jeunes pour savoir comment on va continuer. Après, pour le reste de l'effectif, avec la direction du club on avisera en temps voulu, mais tout le monde sera averti dans le temps d'éventuelles situations. Cela concerne à la fois gens qui sont là et les gens qui peuvent venir de l'extérieur. Mais ça, c'est dans le temps qu'on parlera de tout cela."

:Le Phoceen:

C'est bien d'avoir rappelé les internationaux plus tôt. Bonne initiative. Bien aussi pour son autorité, il veut mettre tout le monde au travail pour être prêt le jour J.

Ils reviennent donc le 16 juillet, alors qu'ils devaient revenir quand ?

Plus de jeu avec Baup ?

Le nouvel entraîneur marseillais semble vouloir amener l'équipe olympienne à produire du jeu. Ce projet de jeu est-il viable avec cet OM-là ?

Lors de sa présentation officielle il y a une semaine, nous avions demandé à Élie Baup quelle était sa philosophie de jeu. Le nouvel entraîneur de l'OM avait répondu : "Pour moi il faut d'abord jouer, avoir le ballon. Tout part de l'utilisation du ballon. L'essence même du foot c'est, comment je fais pour aller marquer." Était-ce un discours de circonstance pour séduire les supporters marseillais ou une réelle conviction prête à être appliquée cette saison à l'OM ?

Baup, un entraîneur défensif ?

"Élie cherche toujours la victoire en marquant plus de buts plutôt qu'en pensant en prendre un de moins que l'adversaire" assure Pierre Labat, l'ex-adjoint de Baup à Bordeaux, dans France Football. Voilà une mentalité qui diffère de celle Didier Deschamps, qui, comme le disait Pape Diouf dans les colonnes de La Provence en avril, "est sans doute plus proche de Helenio Herrera (l'inventeur du catenaccio), qui disait : "Pour gagner, il faut prendre un but de moins que l’adversaire", que de Gusztav Sebes (l'inventeur de 4-2-4 précurseur du football total) qui affirmait : "Pour gagner, il faut marquer un but de plus que l’adversaire."

Se démarquer des années Deschamps

Pourtant, l'OM sous Deschamps avait fini deux fois 2e meilleure attaque de Ligue 1 lors des deux premières saisons. Coach DD s'était surtout appliqué de rééquilibrer l'héritage offensif laissé par Gerets (l'OM meilleure attaque de France en 2008-2009) en consolidant les bases arrières afin de rendre l'équipe encore plus efficace. Le jeu n'était ainsi pas spécialement spectaculaire, même lors de la saison du titre, où l'OM a marqué de nombreux buts sur coups de pied arrêtés (ah ! les corners de Lucho...).

La célèbre phrase entendue et re entendue au Vélodrome, "On s'ennuie au stade", a pris plus encore plus de sens la saison dernière, où l'attaque olympienne a pointé à la 10e place. Deschamps avait néanmoins pris le pari en début de saison de produire plus de jeu, avec une préparation plus technique que physique. Mais au bout d'un mois de compétition sans aucune victoire, il était vite revenu à ses fondamentaux défensifs, conscient de ne pas avoir le bon profil de joueurs, pour la plupart plus athlétiques.

À l'entraînement, ça bosse avec le ballon

Depuis, l'équipe n'a pas changé. Mais Baup semble donc prendre le risque de l'amener à produire du jeu. "On a une philosophie, on aime le jeu. On aimerait donner un style offensif" concède Franck Passi. Le coach adjoint de Baup a ainsi mis en place depuis son arrivée des séances d'entraînement très portées sur le ballon, ce qui est plutôt rare en tout début de préparation estivale. "C'est Elie tout craché, ça ! s'exclame "Pierrot" Labat, toujours dans France Football. On n'a jamais vu un pianiste faire des gammes sans piano. Il ne faut pas enlever au footballeur le ballon. C'est en regardant jouer un footballeur et non pas en le regardant courir qu'on va voir ses qualités."

Ce ne sont pas les joueurs olympiens qui vont s'en plaindre. Morgan Amalfitano, qui fut parfois nostalgique du jeu lorientais avec Gourcuff, apprécie les nouvelles directives collectives de Baup : "Il veut ressortir la balle de derrière pour essayer de construire" souffle-t-il. Et Baup s'efforce à le faire travailler lors des séances d'entraînement, avec beaucoup de jeu. "Il faut faire attention à ce qu'on appelle jeu, note le nouveau technicien marseillais. Des jeux, ça ne veut rien dire. Pour moi, chaque situation à l'entraînement est en relation avec le match. Tout ce qui peut être fait avec le ballon doit pouvoir être transferé ensuite dans une réalité du match."

Baup a-t-il les moyens de ses ambitions ?

Par le passé, Baup misait clairement sur l'offensive, notamment lors de ses années bordelaises avec un 4-4-2 qui s'est par la suite transformé dans un souci d'équilibre en un plus défensif 4-5-1, en témoigne la faiblesse de l'attaque du Nantes de 2009 (18e attaque de L1), du Toulouse du 2008 (14e attaque) et 2007 (10e) et du St Étienne du 2006 (18e attaque). Mais pendant ses trois dernières années passées à l'écart du banc touche, Baup a de nouveau évolué dans sa réflexion, se rapprochant de la philosophie d'un Joaquim Low par exemple et louant les réussites par le jeu de Lille et Montpellier.

Peut-il réussir ce pari à l'OM ? A-t-il les armes pour ? Pour le moment, le secteur offensif ne prête guère de garanties. Rémy et André Ayew (qui espère toujours être replacé au milieu) ? L'un des deux peut partir à tout moment en cas de belle offre. Gignac ? Il est loin d'avoir dissipé tous les doutes à son sujet. Jordan Ayew ? On ne sait toujours pas s'il a les épaules pour s'imposer comme titulaire. Alors que seul le novice Raspentino est arrivé, remplaçant numériquement Brandao, on se dit qu'il manque cruellement un renfort en pointe à l'OM, le fameux "grand attaquant" que réclamait en vain Deschamps. Mais pour le moment, l'OM n'a pas les moyens de recruter. Pourtant, il en faudrait pour mener à bien l'exigeant projet de jeu de Baup, sinon...

United-13 a écrit:

Ils reviennent donc le 16 juillet, alors qu'ils devaient revenir quand ?

Ils devaient revenir le 19.

Baup : "Ils ont tout donné"

Au micro du Phocéen, Élie Baup, l'entraîneur de l'OM, s'est exprimé après le deuxième match amical contre Benfica (0-2).

Élie, quels enseignements tirer de cette rencontre ?

Élie Baup : "Encore une fois, on a essayé de lutter avec notre jeunesse et notre enthousiasme. Il y a eu la volonté de mettre en place des situations construites, de s'engager dans la récupération collectivement. On a fini avec sept joueurs qui sont nés en 1994, et Sy en 1995. C'est une équipe de l'OM très jeune. Ils ont tout donné, ils ont essayé de répondre à l'adversité, face à une équipe de haut niveau, car en première période, c'était l'équipe type de Benfica."

C'était un match engagé...

E.B. : "C'est toujours délicat pour les joueurs et l'entraîneur, on ne peut plus parler de match amical. Ce sont des matchs costauds, où l'on a toujours peur de perdre un ou deux joueurs."

Au-delà de cette rencontre, quels enseignements tirez-vous de ce stage ?

E.B. : "Je vois qu'il y a des jeunes qui sont dans une dynamique de travail intéressante. L'ensemble du club est solidaire pour aller de l'avant, afin de construire quelque chose pour travailler avec ces jeunes, même si en nombre massif comme cela, ça ne pourra pas le faire. Mais j'ai bon espoir qu'encadrés avec nos cadres, sur la saison, des jeunes se révèlent, mais cela ne va pas se faire du jour au lendemain. Il y a l'envie pour moi de les accompagner et de les faire progresser. Ils ont un côté très réceptif et attentif à la construction du jeu, c'est le plus important. Ils y mettent beaucoup de coeur, c'est intéressant."

:Le Phoceen:

Les bonnes surprises d’Élie Baup

Le nouvel entraîneur de l’OM revient sur ses premiers pas à la tête de l’équipe et évoque la suite.

Il n’a pas passé la nuit à Sion avec ses troupes. Quelques instants après le coup de sifflet final de la rencontre amicale perdue face au Benfica Lisbonne (0-2), vendredi, Élie Baup a filé à Lyon en automobile, où l’attendait un avion pour Toulouse, hier matin. Le nouveau technicien olympien est parti se ressourcer chez lui après neuf jours de stage à Crans Montana. L’occasion, sans doute de ressasser, aussi, ses premiers pas à la tête de l’OM.

Avant de s’éclipser du stade de Tourbillon, l’ancien entraîneur de Bordeaux ou de Saint-Étienne a confié ses impressions, comme il nous l’avait promis en milieu de semaine. Sa nouvelle aventure, il l’a entamée sans a priori. Il est rapidement tombé sous le charme : "Franchement, je voulais prendre le pouls de l’état d’esprit de tout le club. Enfin de tous ceux qui étaient présents. C’est vraiment très positif."

"Une adhésion participative"

Arrivé seul alors que le staff était déjà en place, il a été immédiatement adopté. "Quelque part, j’ai la chance d’avoir trouvé dans les personnes en place mais aussi dans l’environnement un partage du travail, et l’envie de beaucoup travailler, que ce soit dans la préparation athlétique, les soins, l’encadrement ou le cadre de vie. J’ai senti qu’on était dans une adhésion participative. Je n’ai pas trouvé des gens qui attendaient. Tout le monde est engagé, se trouve dans l’esprit pour avancer.

"C’est réconfortant. Je n’ai pas l’impression d’être arrivé tout seul. Je ne l’ai jamais ressenti à travers des détails de tous les jours, même en dehors du terrain. Tout le monde va dans le même sens. Il y a tout un ensemble du club qui est solidaire, qui a la volonté d’aller de l’avant."

"L’envie de construire est là"

Une implication collective qui a facilité son travail dans les Alpes suisses et lui a permis de mettre en place tout ce qu’il voulait, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. "L’envie de construire et de travailler est là, relève-t-il. Je ne connaissais pas bien tous ces jeunes. J’ai pris mes repères, eu de bonnes surprises, comme Leyti N’Diaye, Mango ou les latéraux contre Benfica (Aloé et Mango, ndlr), même si je n’aime pas trop évoquer les individualités. En tant qu’entraîneur, quand tu vois des joueurs réceptifs qui ne rechignent pas, c’est intéressant." Certains jeunes ont marqué des points et seront du voyage à Divonne-les-Bains pour le second stage (22-28 juillet).

"J’espère que certains jeunes vont se révéler"

Tous ces novices sont habités par un excellent état d’esprit, même s’il a fallu calmer leur enthousiasme, tant dans les exercices physiques accomplis à vive allure que dans les oppositions, plutôt musclées.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans :La Provence: de ce dimanche

Ah bonne nouvelle il a apprécié les performances de Mango et Aloé, par contre pour N'Diaye je ne comprends pas.

Mango moi je l'ai trouvé excellent contre Sion d'ailleurs assez bizarre de se dire que l'ASM ne lui à pas laissé sa chance.

Baup : «Un nouveau départ»



Arrivé depuis deux semaines à l’Olympique de Marseille, Elie Baup s’est immédiatement inscrit dans le projet du club. « Un nouveau départ » pour le Club et lui.

Avez-vous pris vos marques ? Que ressentez-vous désormais ?
Le plus important, c’est que le club est au-dessus de tout. J’essaie d’entrer dans le projet qui m’a été proposé, de reconstruire, de travailler avec de jeunes joueurs et des plus expérimentés pour bâtir une équipe compétitive. Cela passe par du travail athlétique, des gammes techniques, du travail tactique mais aussi une mentalité de comportement et de jeu.

Le Club a un projet de reconstruction avec des idées de jeu, une dynamique collective. Cela correspond à l’idée que je me fais d’un groupe. Il faut être uni, solidaire, dans la même dynamique, tenir le même langage. Quand on avance avec solidarité et que vous faîtes preuve d’initiative collective, vous ne pouvez qu’avancer. Montpellier, l’an dernier, en est l’exemple.

L’individu n’est rien sans l’équipe. On doit trouver un projet de jeu qui corresponde à notre potentiel, avec de la cohérence dans nos investissements, de la complémentarité. Tous les joueurs doivent être dans la dynamique du Club.

Je suis la tête dans le guidon avec mes joueurs dans le travail.

Etes-vous dans les temps pour une première échéance le 2 août ?
On a fait un premier stage avec des jeunes. Ils étaient en nombre important, il fallait que je les découvre, que j’apprécie leurs qualités, leur professionnalisme, comment ils peuvent nous être utile tout au long d’une saison qui sera longue. Lundi, les joueurs plus expérimentés sont arrivés, ils doivent entrer dans la saison pour être opérationnels, compétitifs et efficaces dans les premiers matches qui arrivent. Les matches de préparation n’ont rien d’amicaux. C’est important pour les joueurs, pour les équipes. Il faut être prêt pour ces matches.

Je suis la tête dans le guidon avec mes joueurs dans le travail. Il y a de la ré-athlétisation, une remise à niveau, de la tactique… Comment on récupère le ballon, comment on va jouer les coups de pied arrêtés…

Il faudra être uni dans le collectif, que l’on avance en se serrant les coudes tous ensemble. On veut être combattif et ne pas être dans la réactivité.

Savez-vous comment vous allez faire jouer l’équipe ?
Oui, j’ai une petite idée… L’important, ce sont les principes de jeu. Les systèmes de jeu ne valent que par l’animation. L’équipe doit avoir des principes de jeu en rapport avec son potentiel. Il ne faut pas jeter les ballons. Il y a plusieurs phases dans le football : j’ai le ballon, j’essaye de bien jouer, je le perds, je fais tout pour le récupérer et quand c’est fait, il faut relancer. Cela paraît simpliste mais les joueurs doivent l’intégrer car l’essence même du foot c’est ce que je fais avec le ballon et comment faire pour marquer.

Pour le moment, je vois une adhésion des joueurs à cette volonté d’être disponible par rapport au porteur du ballon, à jouer. Il faut répéter tous les jours des situations où on veut avancer et construire.

Quels sont les objectifs du Club ?
Il y a des objectifs entre nous. Mais dans un premier temps, on doit reconstruire. Il n’y a pas à se fixer des objectifs. C’est incohérent de parler d’objectif à l’heure actuelle. On verra bien. Toutefois, il faudra être uni dans le collectif, que l’on avance en se serrant les coudes tous ensemble. On veut être combattif et ne pas être dans la réactivité.

Les jeunes ne sont pas prêts à être titulaire et faire 38 matches.

Comment faire progresser ces jeunes quand on connaît les exigences de l’OM ?
Pour faire progresser un jeune et lui permettre de réussir, les jeunes ne doivent pas arriver en masse dans l’équipe. Dans l’effectif, il y a un gros noyau de joueurs expérimentés qui doit aider les jeunes à progresser. Il faut les intégrer progressivement pour ne pas les griller. On a un jeune gardien, qui en travaillant avec Steve Mandanda, peut faire un bon énorme. Les jeunes ne sont pas prêts à être titulaire et faire 38 matches.

L’an passé, vous avez suivi l’OM en tant que consultant. Quelle est votre analyse du parcours de l’OM ?
L’OM a eu son parcours et a gagné des titres. Aujourd’hui, c’est un nouveau départ.

L’OM va être engagé dans quatre compétitions. Est-ce que l’équipe pourra tout jouer ou faudra-t-il faire des choix ?
On va voir comment va évoluer l’effectif. La première échéance est le 2 août. On va commencer par jouer ce tour préliminaire pour le gagner. Comme contre Reims lors de la première journée. On a l’envie d’en découdre mais aussi celle de travailler au quotidien. C’est lourd pour les joueurs car il y a beaucoup de séances mais moi je suis dans l’idée de travailler pour être prêt le 2 août.

:OM.net:

Baup expose sa philosophie

Après deux semaines à la tête de l'OM, le nouvel entraineur marseillais Élie Baup a été passé au crible. Le nouveau coach n'a esquivé aucune question.

Élie, vous êtes là depuis une quinzaine de jours, comme ça se passe, vous avez pris vos marques ?

Élie Baup : "J'essaye de rentrer dans ce projet qui m'a été proposé, de reconstruire, de repartir, de travailler avec à la fois des jeunes joueurs et des joueurs plus expérimentés pour arriver à mettre en place une équipe compétitive. Cela passe un le travail athlétique, par des gammes techniques et surtout un travail tactique permanent. Aussi par une mentalité à la fois de comportement et de jeu, c'est tout le travail d'entraîneur. Le club est au dessus de toutes les personnes. Il faut remettre ça dans l'ordre des mentalités. Le club est au dessus de tout."

"Il faut remettre en place des idées de jeu"

C'est un lourd handicap de venir entraîner l'OM aujourd'hui ?

E.B. : "Le club a un projet de restructuration, le président Labrune l'a bien décrit lors de la première conférence de presse. Il veut une phase de reconstruction à travers les jeunes, plus des joueurs qui sont déjà là. Il faut remettre en place des idées de jeu, se remettre dans une dynamique collective ce qui correspond à l'idée que j'ai d'un groupe. D'abord être unis, dans une même dynamique, tous tenir le même langage et avancer avec solidarité. Avec ça, on ne peut avoir que de bonnes surprises. J’en veux pour exemple l'équipe de Montpellier la saison passée. C'était une équipe cohérente, qui se tient, qui se bat et qui est dans une force d'expression collective."

Vous prenez l'exemple de Montpellier où les joueurs étaient là depuis plusieurs saisons, comme l'entraîneur...

E.B. : "J'ai voulu mettre l'accent sur le fait que l'individu n'est rien sans l'équipe. Ce qui est important, c'est de trouver un projet de jeu correspondant à notre potentiel. Qu'il y a ait de la cohérence, de la complémentarité, de la solidarité, et que les 30 joueurs soient dans cette dynamique de club. Après on peut avoir de bonnes surprises avec les jeunes. Il faut mettre en place une dimension collective un projet de jeu et un investissement fort dans le travail."

Aujourd'hui il y a des objectifs ?

E.B. : "Il y a des objectifs entre nous. Dans un premier temps, c'est une reconstruction. Il n'y a pas à se fixer d'objectifs. C'est complètement incohérent d'annoncer cela vu ou l'on est aujourd'hui. On verra, mais c'est qui est sûr c'est qu'il faut être uni, dans le collectif, fort ensemble. Il faut qu'il y ait une cohérence dans le club et qu'on avance en ses serrant les coudes. On veut être combatifs, dans l'initiative, et pas dans la réactivité. C’est une évidence."

"La réalité c'est que tout le monde est là, et si quelqu'un sort, je suis sûr qu'on le remplacera"

Vous avez un groupe qui n'est par forcément définitif ?

E.B. : "Aujourd'hui je suis en étroit contact avec notre direction, mais il n'y a rien de concert. La réalité c'est que tout le monde est là, et si quelqu'un sort, je suis sûr qu'on le remplacera. Aujourd"hui il y a une équipe qui est en place, et si tous les joueurs qui sont là restent, ce qui est le cas actuellement, il y a une équipe qui est là, avec en plus des jeunes qui pointent le bout de leur nez."

Sans faire offense aux jeunes qui ont eu du mal à se maintenir en CFA 2, comment peut-on espérer qu'ils s'imposent en équipe première ?

E.B. : "Pour faire progresser des jeunes, il ne faut pas qu'ils arrivent en masse, à 5 ou 6 dans l'équipe. Aujourd'hui il y a un gros noyau de joueurs confirmé qui doit aider des joueurs comme Abdulah dans le rôle de milieu défensif à progresser. Pour moi il faut intégrer ces jeunes progressivement, au contact des joueurs expérimentés comme Steve Mandanda. Il ne faut pas mettre les jeunes pour être titulaire et faire 38 matchs. Ils ne sont pas prêts à ça."

L'OM a fini 10e, ça va être dur de redresser la barre ?

E.B. : "L'OM a eu son parcours, son passé, a gagné des titres. Aujourd'hui c'est un nouveau départ."

L'OM c'est aussi fort, aussi grisant que ce que vous pensiez ?

E.B. : "J'ai la tête dans le guidon avec les joueurs. Dans le travail. Il y un travail de la réathlétisation, de remise à niveau, un travail tactique important. Comment utiliser le ballon, le récupérer, comment jouer les coups de pied arrêtés. Il y a toujours quelque chose de fort dans l'expression d'une équipe à travailler tous les jours à l'entrainement. C’est ça la préoccupation d'un entraîneur, ce n'est pas de s’exprimer émotionnellement."

Vous savez comment vous aller jouer ?

E.B : "Oui, j'ai une idée, mais il faut se laisser du temps pour améliorer tout ça. Ce qui est important ce sont les principes de jeu. Les systèmes de jeu n'ont de valeur que par leur animation. Il faut que l'équipe ait des principes qui correspondent à son potentiel. Je suis contre le fait de jeter des ballons. Les phases du football sont : 'J'ai le ballon, j'essaye de bien jouer, je le perds, et j'essaie de le récupérer.' Il faut que ce soit reçu, assimilé et intégré par les joueurs, même si ça parait simpliste"

"Peu importe le schéma, 4-4-2 ou 4-3-3, ce qui est important ce sont les principes"

Avez-vous eu des garanties des dirigeants que certains joueurs-cadres resteraient coute que coute ?

E.B. : "Pour le moment, il n'y a pas de discussion sur des cas précis. On connait le mot d'ordre. Pas d'entrée tant qu'il n'y a pas de départ. Mais dans la mesure où il n'y a pas de départ, il n'y a pas de discussions non plus. Il n'y a pas de discussion de mon côté sur des cas précis."

Élie, vous êtes favorable à un schéma tactique différent de Didier Deschamps, comment faire passer le message, et est-ce que l'écoute est satisfaisante ?

E.B. : "Ça se construit tous les jours. Je prends pour exemple le jeu à trois : 'J'ai le ballon, un autre joueur est dos au jeu, l'autre en mouvement, il se déplace pour être dans le champ de vision de celui qui a le ballon' ce qui signifie du mouvement autour du porteur. Ce sont des choses que l'on traduit tous les jours à l'entraînement. Ca commence par le jeu à trois, mais, peu importe le schéma, 4-4-2 ou 4-3-3, ce qui est important ce sont les principes, et de ce que je vois il y a une adhésion des joueurs à être disponible par rapport au porteur du ballon, et de vouloir jouer. Il faut répéter ces situations tous les jours."

Il n'y a pas une forme de masochisme, de venir à l'OM, qui a des difficultés alors que vous étiez consultant ?

E.B. : "Mon métier, c'est tout de même entraîneur. Le fait d'avoir été consultant m'a permis d'avoir une certaine forme de recul. J'ai eu la chance de passer du temps dans des grands clubs européens et de voir les mécanismes de fonctionnement. J'ai rectifié certaines idées d'entraineur que j'avais dans le jeu. Pour moi c'est quelque chose de fort que j'ai envie de transmettre et j'ai la chance de pouvoir le faire dans de très grands clubs. Ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas d'objectifs, au contraire, il y a un groupe de joueurs costauds avec qui il y a moyens de faire des résultats."

Est-ce que en tant qu'entraîneur, à l'image de l'équipe de France que vous devez prendre en compte le look, le comportement, l'attitude des joueurs, c'est un nouveau critère pour un entraîneur ?

E.B. : "Il faut avoir conscience que le footballeur à des devoirs au delà d'être compétiteur , d'être bon sur le terrain, de se battre et de donner la meilleure image du sportif. Il y a aussi une attitude par rapport à l'extérieur, et elle passe souvent par des détails, car les gens ne retiennent malheureusement souvent que cette image extérieure. Chez les jeunes joueurs, ce qui les motive c'est de jouer, de réussir leur carrière, et inconsciemment parfois, avec des attitudes marginales, ils renvoient une autre image d'eux même. Il faut les aider à ce qu'ils renvoient une image de sportif avec beaucoup de correction, de respect. Le mot humilité est important. Quand on voit l'attitude des plus grands comme Xavi ou Iniesta que j'ai eu la chance de croiser, ils renvoient l'image de joueur de grand niveau, mais aussi de simplicité, d'humilité et de respect. Il faut s'imprégner de ça. C’est un grand chantier, mais il faut qu'on comprenne ça de manière générale."

Vous serez intransigeant ?

E.B. : "Tout à fait, c'est dans l'intérêt de tout le monde, et dans l'intérêt de la réussite de tous nos joueurs."

:Le Phoceen:

Baup : «Un test grandeur nature»

L’entraîneur olympien juge intéressante la prestation de ses joueurs confrontés à un adversaire prêt et motivé. Il tire un coup de chapeau aux jeunes de son effectif, exemplaires dans la générosité.

Les matches de préparation sont tout sauf des matches amicaux, vous l’avez dit en conférence de presse. Quels enseignements tirez-vous de celui-ci ?
Face à une équipe de Nîmes bien préparée qui joue dans une semaine, on a essayé de répondre présent, mais on a aussi senti que la préparation pesait lourd car on est dans une période où les joueurs ont encaissé beaucoup de travail. Cela s’est senti par moments. Il y avait des fautes que l’on aurait pu éviter. Les jeunes apprennent encore une fois l’exigence nécessaire au plus haut niveau.

Justement, on sent ces jeunes motivés à l’idée de se montrer ?
En termes de motivation, d’engagement, d’investissement, il n’y a rien à leur reprocher. Maintenant, ces jeunes n’ont pour la plupart que quelques matches en CFA2 et font un grand bond. Il y a des étapes intermédiaires qu’ils vont devoir vivre pour vraiment progresser, mais on ne peut surtout pas leur reprocher leur générosité. Dans d’autres domaines, ils ont encore à travailler, comme l’aspect tactique, l’aspect technique ou des détails dans les placements. Ils vont apprendre mais ils viennent de loin, de CFA2 et il y a une marge importante pour aller jusqu’en première division.

L’OM est encore en phase de rodage dans cette préparation. Le retour des internationaux, rentrés lundi et donc trop courts pour disputer ce match, va faire du bien ?
Je n’ai pas voulu prendre de risque. C’est important d’avoir tout le monde au moment voulu. Et le moment voulu, c’est le premier match en Europa League, puis pour la première journée de championnat. Il faut amener progressivement nos internationaux, qui ont eu une coupure normale de congés, vers leur meilleur état physique. Cinq jours après leur reprise, je ne voulais pas prendre de risque.

Ce match amical était un bon test face à une équipe de Ligue 2 bien en jambes…
Dans l’envie, le désir de jeu, le replacement pour récupérer le ballon, c’était effectivement un test grandeur nature. L’équipe de Nîmes était prête, soutenue par son stade et déterminée. Tout cela fait que l’on a disputé un vrai match et pas un match amical.

:OM.net:

Cette analyse me confirme ce que je pensais, c'est vraiment un excellent analyste.

4 matches, 0 victoire, Baup DEMISSION!

OM: Baup et l’obligation de produire du jeu

Elie Baup a évoqué ce vendredi en conférence de presse ses plans de jeu pour la saison avenir. L’entraineur de l’Olympique de Marseille pense que les résultats passent impérativement par le jeu. « Le système je ne m’y attache pas tant que ça, mais pour moi, jouer c’est la base pour le moyen et le long terme. Ça, il ne faut pas le perdre. Ça passe par des relances. Même quand nos adversaires font un pressing très haut. Il ne faut pas se dire a ce moment là “tiens, on balance les ballons”. Il faut essayer de trouver des solutions. L’esprit, c’est de dire on va jouer, et il faut insister dessus. »

Le coach Olympien a par ailleurs rappelé les critiques du public et des observateurs sur la pauvreté du jeu de Chelsea, pourtant vainqueur de la ligue des Champions « Vous (les journalistes) l’avez exprimés, tout le monde l’a exprimé… il y avait quand même une frustration pour les gens qui aiment le football… il y a eu des débats sur ça. Il faut donner du spectacle, faire du jeu.» a déclaré Baup devant la presse.

footballclubdemarseille

" «Il faut toujours essayer de gagner des matches. Il n'y a pas de matches gratuits. Je retiens surtout les sept ou huit grosses occasions que nous nous sommes procurées et il faudra les traduire par plus d'efficacité mais il est important d'en avoir. Il y a peut-être un hors-jeu sur le but concédé. Il y a encore beaucoup de choses à travailler notamment dans la récupération du ballon qui se veut collective. En seconde période, nous avons pu rectifier et nous étions plus en place. Il y avait moins d'espaces qui se sont ouverts pour l'adversaire. Nous avions en face de nous une équipe telle que nous en aurons souvent, une formation qui défend bien et qui est agressive sur le porteur du ballon et évoluant en contres. Cela nous met dans l'état d'esprit de ce qui nous attendra sur les matches à l'extérieur. Le gros du travail de la préparation a été effectué. Il reste encore beaucoup de choses à améliorer mais ce sera avec le temps. Le match de Ligue Europa est sans doute prématuré mais nous n'avons pas le choix. Notre prochain match sera un match officiel.»" @ Baup

Baup mis en examen

L'entraîneur de l'Olympique de Marseille Elie Baup et sa compagne ont récemment été mis en examen dans le cadre d'une enquête pour escroquerie aux allocations chômage. Le technicien est soupçonné d'avoir perçu une rémunération pour ses interventions en tant que consultant sur Canal+ en même temps que des allocations chômage considérables après son départ du FC Nantes, en 2009. Le juge toulousain Didier Suc a mis en examen M. Baup juste avant sa nomination à l'OM, selon une source proche du dossier. C'est Pôle Emploi, s'estimant victime de centaines de milliers d'euros de préjudice, qui a signalé les faits présumés au parquet de Toulouse. Celui-ci était compétent parce que M. Baup résidait alors en Haute-Garonne.

:Lequipe:

Comment ils ressortent l'affaire !!! Sa date de février... Mais forcément maintenant vu qu'il est à l'OM c'est plus intéressant.

Geeeeniaaaaaaaaal...

Ah bah d'accord, ça arrive qu'à nous ce genre de choses..

« Il n’y a pas lieu de dramatiser. Je n’ai eu à verser aucune caution et je ne fais l’objet d’aucun contrôle judiciaire. Cette mise en examen va pouvoir me permettre d’organiser ma défense. Dans cette affaire, que ce soit bien clair, je n’avais aucune intention de frauder. Aucune. C’est ce que j’ai dit au juge en février dernier. En fait, j’ai été très mal conseillé, notamment par des juristes, qui m’assuraient que leur montage était légal. Je n’ai fait que suivre leurs recommandations » @ Baup

Citation :

« Cette histoire ne regarde l’institution OM ni de près, ni de loin. Cette histoire est publique depuis février, pourtant personne ne l’a relevée quand nous avons pris Elie. Je crois en sa bonne foi, il a été mal conseillé par son juriste et son expert-comptable » @ Labrune

Bien dit ! En février l'histoire n'intéressait personne, sauf depuis qu'il est à l'OM.

Beye13 a écrit:

Citation :

« Cette histoire ne regarde l’institution OM ni de près, ni de loin. Cette histoire est publique depuis février, pourtant personne ne l’a relevée quand nous avons pris Elie. Je crois en sa bonne foi, il a été mal conseillé par son juriste et son expert-comptable » @ Labrune

Bien dit ! En février l'histoire n'intéressait personne, sauf depuis qu'il est à l'OM.

Labrune a parlé ! Incroyable ! Rarissime !

«On est à la mi-temps de cette confrontation, il reste un autre match pour la qualification. Il y a des enseignements à tirer, mais tout reste encore possible. Il faut se remettre au travail, se reconcentrer. Même si collectivement cela a été intéressant. Cette équipe turque a de la qualité, elle est très dangereuse sur les coups de pied arrêtés. On a commis trop de fautes à mon goût, c'est dur pour les défenseurs de subir autant de pression sur coups de pied arrêtés. Il y a encore pas mal de détails à régler dans l'animation offensive. On a eu des situations à égalité numérique où on peut mieux faire, c'est un travail qui nous reste a améliorer. On peut mieux finir effectivement à partir du moment où on a ce jeu vers l'avant, il faut s'améliorer dans la finition. Tout reste possible, c'est un adversaire qui est capable à l'extérieur de faire des bons matches, il n'y a rien de fait. Les Turcs, je n'ai pas été surpris par leurs qualités, c'est une équipe tactiquement bien organisée et qui reste forte sur les coups de pied arrêtés, on est loin d'être qualifiés. On a franchi un cap sur l'organisation défensive et sur la capacité à ne pas reculer à aller au pressing dans les zones plus hautes, on a essayé de ne pas reculer et d'être fort collectivement.» @ Baup

Je commence à être très sérieusement inquiet quand je le vois hier sur son banc complètement amorphe, j'ai eu l'impression qu'il se disait "oh Put*in qu'est-ce que je dois faire maintenant ?"
J'ai peur qu'on ressemble au FC Nantes qu'il a fait coulé (bien que j'y crois pas) mais déjà en prépa et surtout hier j'ai rien vu de rassurant et dans le jeu j'ai rien vu comme amélioration par rapport à Deschamps l'escroc qu'a jamais rien gagné.

Bah s'il est obligé de titulariser Morel - Fanni - Kaboré - Cheyrou ensemble à chaque match effectivement on va couler. Et là il n'y est pour rien.

Il faut recruter en même temps.

Ah non c'est vrai, on est un petit club sans prétention, ni ambition, ni moyen.