[Elie Baup] L'homme à la casquette licencié

Le mal est profond, c'est pire que se que je pensais.

Citation :

Pourtant, si l'on se fie aux témoignages de joueurs olympiens recueillis dans Le Parisien, il était temps que le technicien à la casquette laisse sa place. "Baup n'est pas un mec tordu, loin de là. Mais on n'a pas saisi où il voulait en venir, dans le jeu comme dans la gestion de l'effectif" explique un cadre sous couvert de l'anonymat. Un autre commente : "La claque de Gignac sur le crâne de Baup après son but à Ajaccio, tu ne verras ça dans aucun autre grand club. Baup n'osait plus parler à Cheyrou". Des déclarations fortes qui amènent même finalement à se demander si Baup n'est pas démis de ses fonctions trop tard, alors que le podium est virtuellement à 11 points.

Cette fracture avec les cadres n'est pas nouvelle, Baup a notamment reproché à certains éléments de l'avoir lâché lors du dernier match, mais le fossé s'était creusé dernièrement avec les mauvais résultats. "Difficile de donner une Ferrari à un chauffeur de bus" a notamment expliqué un proche du club à La Provence. José Anigo aura cette mission, rassembler les troupes pour sauver la saison olympienne.

"Hier, Vous m'avez donnez envie de vomir. Vous avez oublié deux choses, d’abord que vous jouez a l'OM et ensuite que vous êtes des Footballeur Professionnel" @ Labrune
J'aime beaucoup. Dans la lancée de ce qu'il a fait, a la trêve il vire le staff aussi.

Des joueurs de l'OM ont-ils fêté le départ de Baup ?

Le quotidien La Provence, que l’on ne peut pas soupçonner d’être contre l’OM, affirme ce lundi qu’une partie de l’effectif marseillais s’est couchée très tôt dimanche matin, après avoir fait la fête une partie de la nuit. Quelques heures après avoir appris le limogeage d’Elie Baup de la bouche de Vincent Labrune, les joueurs auraient d’abord diné dans un « établissement bien connu des noctambules » comme le décrit le quotidien régional, avant qu’une dizaine d’entre eux soient vus dans deux discothèques de la cité phocéenne, et pas uniquement pour danser. Et la Provence va plus loin en décrivant le « menu » des festivités pour ces quelques joueurs de l’OM : « Avec force champagne et autres breuvages alcoolisés, moins destinés à graisser leurs gosiers qu’à arroser les michetonneuses. Vous savez, ces oiseaux de nuit féminins qui pullulent autour des professionnels en crampon. » Notre confrère ne veut pas pousser le bouchon trop loin en affirmant que ces footballeurs fêtaient le départ de leur désormais ancien entraîneur, mais il recommande à ces derniers d’être plus discrets et surtout de plus se remuer lors des matches afin de mieux « éliminer les toxines » accumulées durant cette nuit festive.

 :Foot01: 

  

A ce point là quand même...

L'auteur de l'article est ridicule, car il oublie le principal : Grâce à la caisse des joueurs (retard,..) les joueurs avaient prévus d'aller au Mama Shelter.

Après, libre à certains d'aller en boite ou autres.

«Je remercie chaleureusement Elie Baup pour son passage à l’Olympique de Marseille. Je le remercie au nom du Club, à titre personnel et au nom de l’actionnaire. C’est quelqu’un de compétent qui nous permis l’année dernière de revenir à la deuxième place et de retrouver la Champions League. C’est quelqu’un de loyal, honnête et droit. Cette décision a été humainement compliquée à prendre. On a été rattrapé par le principe de réalité, à l »’OM, le degré d’exigence est plus élevé qu’ailleurs. On a perdu 50% de nos matches officiels et on n’a pas vu de progrès majeur dans le jeu de l’équipe. Vendredi soir, on a touché le fond dans le contenu et l’état d’esprit. Il n’est pas question d’accabler quiconque. On est tous coupables, des joueurs aux Président en passant par les joueurs, le staff et la direction. Mais le premier responsable, c’est l’entraîneur. Je suis chef d’entreprise et je dois prendre des décisions dans l’intérêt du club pour respecter nos objectifs.» @ Labrune

« Quand on écoute les propos de Vincent Labrune, on a l’impression que rien n’allait. Les résultats n’étaient pas là, l’état d’esprit n’était pas là non plus. Tout était négatif ! En ayant cette vision des choses, il ne pouvait pas continuer avec Elie Baup, c’est sûr. Moi, je crois qu’Elie, c’est un entraîneur qui a eu de la chance au début, après un peu moins. Il a évolué dans la tactique, en tant que coach, c’est clair. Le tirage au sort de la C1 l’a condamné. Mais pour moi, le match perdu contre le PSG est le déclic. Oui, le déclic de sa déchéance » @ Dugarry

Citation :

L’OM va logiquement devoir payer des indemnités de licenciement, plusieurs chiffres ont été avancé mais selon  :leParisien:  de ce mercredi, le montant devrait être compris entre 1,2 et 1,4M€. L’accord aurait été finalisé ce lundi entre les avocats des deux parties.

Raisonnable.

Ca change des 3M évoqués il y a quelques jours

Baup taillé dans son dos au soir d'OM-PSG ?

Limogé de son poste d’entraîneur de l’OM début décembre par Vincent Labrune, au lendemain d’une défaite face à Nantes, Elie Baup reste plutôt discret depuis cet événement. S’il semble que son groupe de joueurs lui soit resté fidèle jusqu’au bout, on se souvient même qu’André-Pierre Gignac avait tenté de faire changer d’avis son président, les choses seraient nettement moins évidentes dans le staff de l’Olympique de Marseille, où Baup n’avait placé aucun des siens. Ainsi, selon l’Equipe, au soir de la défaite au Vélodrome contre le PSG, un membre de son propre staff a été surpris en train de tailler l’entraîneur de l’OM et son travail, mais pas à n'importe qui puisque c'était directement à un de ses homologues du Paris Saint-Germain. Une attitude qui a évidemment été rapportée à Elie Baup, lequel aurait qualifié ce proche de « fourbe ». Évidemment, dans une ambiance aussi peu sereine, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille savait qu’il ne pouvait pas compter sur grand monde au premier coup de chaud et c’est ce qui est arrivé quelques semaines plus tard.

 :Foot01: 

Logique en même temps non ?

Le Maroc veut engager Baup.

 :Foot Mercato: 

C'est pas comme ça que le Maroc va redevenir un grand d'Afrique.  

Citation :

L'été dernier, Elie Baup a écarté la piste Vincent Aboubakar, libre de tout contrat, car "il a les pieds carrés."@ Mathieu Grégoire correspondant du Parisien-Aujourd'hui en France à Marseille

Bilan à ce jour, 12 buts, 3 passes décisives.

Un formateur parait-il, un œil de lynx. Bravo.

Il a signé chez Bein.

Citation :

« La chaîne m’a contacté il y a trois semaines pour suivre la Coupe du monde. C’est un événement pour le milieu du foot et beIN Sports m’offre la chance d’y participer. Je serai dans l’émission ‘’Le Club Brasil’’ pour analyser les matches et livrer mon expérience du jeu. Je reste un entraîneur qui a encore envie d’entraîner mais je connais aussi le métier de consultant.» @ Baup

Baup : « J’ai été bien traité à Marseille »

Invité de Luis Attaque, Elie Baup est revenu sur son éviction de l’OM en décembre. Sans aigreur, l’entraîneur à la casquette assure qu’il croyait encore à la C1 au moment de son remplacement et se dit prêt à prendre les rênes d’un nouveau...

Elie, avez-vous lu des choses qui vous ont déplu depuis votre éviction de l'OM en décembre dernier ?
J’ai fait abstraction de mon cas personnel. Ce qui m’intéressait, c’est de voir l’évolution de notre équipe. Je connaissais le groupe et il est resté sur ce qu’on avait connu lors de la première partie de saison. Il n’y a pas eu beaucoup de changements puisque la moyenne des points pris est identique à celle des 17 premiers matches quand j’étais là. C’était finalement sa valeur sur la saison.

Quand vous étiez là, certains jeunes ne jouaient pas et n'ont pas retrouvé beaucoup de temps de jeu après votre départ. Qu'en pensez-vous ?
Certains ont débuté la saison, comme Imbula, avant de moins jouer. Ils sont talentueux, à l’image d’un Thauvin. A Marseille, il faut des résultats immédiats mais il faut un peu de patience avec les jeunes. Il faut qu’ils apprennent le métier. Il faut être un bon joueur de football et ils le sont. Mais il faut aussi être un bon joueur d’équipe et ils sont dans l’apprentissage. Il faut en faire des équipiers avec des contraintes de travail et des systèmes de jeu.

Au moment de votre départ
Je n’en fais pas une affaire de personne. L’an dernier, on a fini deuxième contre toute attente. Puis on a eu une Ligue des champions très compliquée (6défaites en 6 matches, ndlr) avec un tirage vraiment complexe pour nous. Au moment où j’ai été licencié, je pensais que je pouvais y arriver. Être licencié en cours de saison, c’est délicat. Mais une fois qu’on n’est plus là, il ne faut pas ressasser tout ça. Il faut se projeter sur le futur et ne pas chercher à savoir s’il a eu tort ou non. On peut aussi dire qu’il a eu raison de me prendre aussi puisque l’équipe n’était pas bien et on a fini deuxième, avec une qualification en Ligue des champions. A-t-il eu raison de me lâcher ? C’est autre chose.

« Je ne baissais pas les bras »

Avez-vous accepté la décision ?
Il y a un temps pour tout. Quand je suis parti, je pensais que je pouvais arriver à être troisième. Je ne baissais pas les bras, il restait les coupes. Il n’y a qu’en Ligue des champions que c’était terminé. J’avais un pourcentage de résultats qui me disait que je pouvais y arriver avec une meilleure connaissance du groupe qu’au début de saison. Mais une fois que la décision est prise, il ne faut pas refaire l’histoire. Il faut passer à autre chose et se projeter sur l’avenir.

Beaucoup de commentaires sur l'état d'esprit du groupe ont accompagné votre départ. Existait-il une tension entre joueurs ?
Un groupe s’était construit la saison précédente à travers avec beaucoup de solidarité. Il était  quantitativement limité parce que j’avais utilisé 15 ou 16 joueurs. Le groupe existait dans le combat. Il s’est élargi avec des joueurs d’ambition comme Payet et des jeunes pour permettre au groupe d’être plus élargi et compétitif sur plusieurs compétitions. Il faut que la mayonnaise prenne, c’est la difficulté des groupes élargis. Un joueur de foot, ce n’est pas uniquement le talent technique, c’est aussi la capacité à se fondre dans l’identité d’un club. Et Marseille est un club à forte identité. L’OM est au-dessus de tout. Les joueurs et les entraîneurs, même Marcelo Bielsa qui est un monstre, passeront mais l’OM sera toujours là avec son stade. C’est un club où il faut se mettre minable tout le temps, se donner à fond avec une mentalité spéciale. Les jeunes doivent avancer en sachant que le plus important, c’est la performance collective.

Avez-vous le sentiment que les jeunes ont eu votre tête ?
Non. C’est comme ça, c’est le foot. On m’a pris, on m’a mis de côté même si je pensais qu’on pouvait encore y arriver. Je pensais à la performance d’Antoine Kombouaré, qui était leader et qui a été remplacé pendant la trêve (lors de la saison 2011-2012 avec le PSG, ndlr). Dans notre métier, il faut être prêt à accepter certaines choses. Il ne faut pas être marqué, touché, meurtri ou aigri envers les gens. Avec l’expérience et le vécu que j’ai, il faut digérer ça le plus vite possible et se projeter dans le futur.

« J'ai encore envie de travailler dans le football »

Marcelo Bielsa peut-il réussir avec ce groupe ?
J’ai beaucoup d’amis du côté de Bilbao. Les gens gardent un bon souvenir et de belles choses de ce que Bielsa a fait là-bas. Derrière, Valverde a pris le groupe et s’est qualifié en Ligue des champions cette année. Bielsa a laissé le club dans un très bon état, il l’a marqué de son empreinte. Il aura les clés de l’OM au niveau sportif puisqu’il a plus un profil de manager sportif avec la formation et le recrutement.

Travailler à Marseille est-il réellement difficile avec la pression ?
Si j’avais entraîné à Marseille à mes débuts, j’aurais peut-être eu une autre appréciation. Là, je me suis éclaté. C’est une rencontre de passion. J’ai été très bien traité. J’y suis revenu depuis que je n’y suis plus. Il n’y a rien à dire. Si on m’a savonné la planche ?  Non. Tout ça, ce sont des conneries. Des choix ont été pris par rapport à une situation.

Bordeaux, Bastia ou Lorient n'ont plus d'entraineur
(Il rit et balbutie). Ce sont tous des bons clubs de L1. Si j’ai envie de reprendre un club ? J’ai eu la chance de remettre le pied à l’étrier. J’ai l’impression d’avoir fait de bonnes choses puisque sur les 55 matches de L1 avec l’OM, il y a 53% de victoires. J’ai encore envie de travailler dans le football. J’ai encore des possibilités et je suis reparti tout neuf.

 :RMC Sport: