[C'était le 26 mai 93] A Jamais les Premiers

Le temps passe vite

Petite pensée aux Parisien et Lyonnais (enfin surtout Aulas) qui ne l'a gagneront jamais.

Le pire c'est qu'aujourd'hui le QSG à plus de chance de la "gagner" que l'OL.

Un couple d"Ultras marseillais" c'est marié aujourd'hui. Ils on attendus que le 26 Mai tombe un samedi

Une pensée nostalgique...

Extra-terrestres en visite !

16/09/12 - Les 20 ans de Munich

Glentoran Belfast 0-5 OM

Pallier le départ simultané de trois monstres sacrés du calibre de Mozer, Waddle et Papin…

En cet été 1992, c’est à la quadrature du cercle qu’est confronté l’OM de Jean Fernandez, successeur de Raymond Goethals, toujours présent au club mais qui a souhaité prendre du recul.

A priori, la tâche semble presque impossible, même si ceux qui remplacent les trois stars olympiennes ne sont pas les premiers venus ! Mais Marcel Desailly n’est pas encore l’immense défenseur international qu’il deviendra par la suite et l’attaquant croate Alen Boksic (privé de licence pendant un an pour raisons administratives) n’a pour l’instant démontré sa virtuosité qu’aux habitués de la Commanderie.

Quant au champion du monde allemand Rudi Völler, si ses talents de buteur sont unanimement reconnus, il accuse 32 printemps, ce qui fait ricaner les éternels sceptiques…

Personne ne pourrait donc envisager, en ce début de saison, que l’OM va enfin conquérir le Graal européen et réussir là où il a échoué seize mois plus tôt à Bari avec une équipe apparemment plus brillante.

Champions de France depuis quatre ans (1989-1992), les Marseillais ont pris un bon départ en D1 et sont invaincus (4 victoires, 2 nuls) lorsqu’ils débarquent à Belfast. Ils ne connaîtront d’ailleurs leur première défaite qu’en octobre, à Bordeaux (0-1), lors de la 10e Journée.

Le FC Glentoran, lui, est à peu près inconnu dans l’Hexagone, en dépit d’un palmarès éloquent, déjà fort de 19 titres et de 15 Coupes d’Irlande du Nord …

Tout ce que l’on sait de ce club, c’est qu’il possède un coq sur son blason, par ailleurs agrémenté d’une devise française (« Le jeu avant tout »)…

Et un maillot qualifié en secret de « pas beau » (« du nouer, du veert, du rouche… ») par Raymond Goethals qui est allé jouer les espions en Ulster. Pour le reste, le vieux coach - ainsi qu’il se dénomme lui-même - n’est pas revenu inquiet de son voyage.

De fait, il n’y aura pas véritablement de match ! Völler, en récupérant un ballon dans les pieds des deux défenseurs centraux Devine et Morrison, ouvre le score dès la 4e minute…

L’Espagnol Rafael Martin Vasquez - qui, comme le Camerounais François Omam-Biyik, n’effectuera qu’un bref passage à l’OM - doublera la mise à la 21e en reprenant du gauche un tir sur le poteau de Sauzée. L’ex-surdoué du Real, arrivé du Torino, récidivera en demi-volée (30e) sur un centre de Völler. Et pour faire bonne mesure, Franck Sauzée, d’une frappe monumentale, expédiera un coup franc en pleine lucarne peu avant la pause (42e).

La seconde période, malgré le froid et la pluie, prendra donc des allures de training, même si Jean-Marc Ferreri l’enjolivera dans les dernières minutes d’un 5e but, sur passe de Boli.

A noter que le capitaine olympien est Bernard Casoni et qu’il le restera jusqu’en février-mars, période à laquelle une blessure au pied lui vaudra de perdre sa place de titulaire et par conséquent le brassard, attribué dès lors définitivement à Didier Deschamps.

Quant à la presse britannique, elle s’avouera particulièrement frustrée : non seulement elle n’a pu approcher les joueurs marseillais la veille de la rencontre mais elle n’a pas pu les voir non plus à l’issue du match, les Olympiens filant, sitôt rhabillés, vers le « champ d’aviation » (comme aime à le dire encore Raymond Goethals)…

Ce qui amènera plusieurs journaux à parler de « Visite des extra-terrestres », en référence au déroulement du match mais aussi à ce passage-éclair des Blancs dans le ciel nord-irlandais…

:OM.net:

Citation :

1992-1993 : Vingt ans déjà...

Ceux qui ont vécu l’aventure ont un peu de mal à le réaliser mais l’OM fête bel et bien cette saison le vingtième anniversaire de sa victoire en Ligue des Champions.

Victoire qui, à ce jour, demeure la seule enlevée par un club français dans la plus belle des compétitions européennes…

Pour commémorer cet événement unique, notre historien, Alain Pécheral, évoquera donc tout au long de cette saison, de Belfast à Munich et à chaque date anniversaire, les onze étapes de ce mémorable.

Retour arrière…

Pour les nostalgiques Ce topic va vibrer toute la saison

Les débuts de Barthez

30/09/12 - Les 20 ans de Munich


A l'occasion du vingtième anniversaire de la victoire de l'OM à Munichen finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions, OM.net vous fait revivre le parcours, match après match, des Olympiens dans cette compétition.

30 septembre 1992

OM 3-0 Glentoran Belfast

C’est le premier match officiel de Fabien Barthez sous le maillot de l’OM ! Pascal Olmeta est en effet en disgrâce. Ou, plus exactement, le talent de Barthez est tel, et son aisance à l’entraînement si impressionnante, que sa titularisation est devenue une évidence.
Transféré trois mois plus tôt pour 10 millions de francs (1,5 million d’euros) - bien qu’il ait joué à peine 26 matches de D1 avec Toulouse ! - le débutant surdoué a brûlé les étapes, comme il l‘avait fait au TFC… A 21 ans, et encore frisé comme un mouton de son Lavelanet natal, il va s’emparer du poste à l’OM et devenir le plus jeune gardien vainqueur de la C1, record que lui ravira plus tard l’Espagnol Iker Casillas qui, en 2000, enlèvera le trophée à 19 ans avec le Real Madrid. Mais il convient de tordre ici le cou à une légende : c’est à son talent seul que Barthez doit cette fulgurante promotion et non à une blessure d’Olmeta, qui ne se cassera la jambe que deux mois (et onze matches) plus tard, le 27 novembre à l’entraînement.

Au demeurant, Jean Fernandez a choisi de faire largement tourner son effectif pour ce match sans enjeu. Rudi Völler, Alen Boksic, Franck Sauzée, Jean-Marc Ferreri sont ainsi laissés au repos, Jocelyn Angloma et le capitaine Bernard Casoni sur le banc.
L’équipe olympienne n’en a pas moins fière allure avec Barthez, Amoros, Boli, Desailly, Di Meco, Eydelie, Deschamps (Durand), Thomas, Martin-Vasquez, Omam-Biyik et Abédi Pelé (Marquet).
Le Stade-Vélodrome, quant à lui, sonne le creux : dix mille personnes à peine, ce qui peut s’expliquer par de multiples raisons. L’absence d’enjeu, la modestie de l’adversaire, la circulation rendue difficile par la Foire de Marseille et puis aussi des résultats jugés insuffisants par des supporters qui, après la conquête de 4 titres d’affilée, sont devenus très exigeants…
Songez donc : après 8 Journées, l’OM ne compte « que » 4 victoires et 4 nuls… ! Quatrième à une longueur du leader (PSG), sa position n’est pourtant pas inquiétante.

Mais le public en veut plus, d’autant que dans la foulée du large succès enlevé en Irlande (5-0), les Olympiens ont concédé deux matches nuls. Le premier à domicile contre Le Havre (1-1) et à deux futurs Marseillais, Ibou Ba et Teddy Bertin (d’ailleurs auteur du but normand). Le second à Lens face à Guillaume Warmuz et Frédéric Déhu (2-2). Un match que les Marseillais, pourtant en supériorité numérique durant une heure, ont laissé filer assez bêtement.
Sans Deschamps et Di Meco (suspendus) il est vrai, ni Martin-Vasquez retenu en équipe d’Espagne. La France, elle, a joué, la semaine précédente, ce qui a amené les internationaux marseillais, et ils sont nombreux, à disputer 4 rencontres en 10 jours… !
En matière de « stats » cet OM – Glentoran est aussi le 23e match sans défaite des Olympiens, invaincus depuis le 15 février (Lens-OM 2-1). Et il ne laisse évidemment pas la moindre place à l’incertitude. D’autant que, comme à Belfast, une erreur irlandaise permet aux Marseillais de marquer très vite, le Camerounais François Omam-Biyik (bientôt Lensois) inscrivant là son seul but sous le maillot blanc (1-0, 6e).
Le deuxième (12e) est absolument superbe : centre de Thomas et reprise de volée à l’horizontale d’un Abédi Pelé offrant un véritable récital durant les 45 minutes qu’il passe sur le terrain.
Boli de la tête (déjà… !), sur un centre de Martin-Vasquez (72e), mettra fin à ce double intermède champêtre.

Il va être temps de passer aux choses sérieuses !

:OM.net:

Ce samedi, retrouvez avec :Lequipe: , l'Equipe Magazine spécial 26Mai1993 ! (71 pages)

Le site LEquipe.fr a fait une page spéciale de l'OM 93. A voir absolument !

http://www.lequipe.fr/Football/Om-93/

Citation :

« A Munich, l’ambiance était très chaude. C’était bizarre d’arriver et de voir le stade à moitié rouge et noir, à moitié ciel et blanc. Ça reste énorme. Le soir même, on a fêté la victoire, mais on n’a pas veillé très tard par rapport à l’échéance pour le titre de champion de France, trois jours plus tard, contre le PSG. Par contre, quand on est revenus sur Marseille, c’était la folie totale... Je me souviens de l’atterrissage à Marignane, des gens dans les arbres autour du Vélodrome. L’image qui me reste vraiment en tête est notre arrivée sur Marseille. Je me revois sur l’avenue du Prado, avec ces milliers de supporters tout autour. C’était noir de monde ! Dans le bus, on se disait : Mais pourquoi ne sont-ils pas dans le stade ? Sauf que le Vel’ était déjà archi-comble ! » @ Deschamps

Boksic: « Ça a changé ma vie »

A l'occasion des 20 ans de la victoire de l'Olympique de Marseille en Ligue des champions, Alen Boksic, avant-centre de l'équipe championne d'Europe, revient sur ces moments qui ont marqué sa carrière.



La finale de Munich, ses ex-coéquipiers, l'entraîneur Raymond Goethals ou l'emblématique président Bernard Tapie, Alen Boksic évoque pour nous tous ces sujets avec émotion. Des moments qui ont marqué sa carrière autant que sa vie. Un entretien réalisé par Alban Traquet.

:Lequipe:

En mémoire de nos 20 ans de Ligue des Champions, j'aurais préféré avoir le maillot de 1993. Comme maillot domicile ou troisième maillot, peu importe. C'est dommage, il était magnifique !

Voller, Di Méco et Desailly ne seront pas là dimanche.

Deschamps lui sera bien là. C'est d'ailleurs le premier à avoir répondu favorablement à l'invitation.

C'est dommage.

Eydelie sera de la partie

Boksic serait absent aussi. Tous les autres seront présents.

Un grand concert est également prévue en juillet pour fêter les 20 ans et la saison.

Citation :

« On finance un grand concert gratuit en juillet qui aurait lieu en ville afin de fêter les 20 ans de Munich mais aussi la bonne saison faite par notre équipe. On essaie de faire un concert avec Manu Chao qui a des valeurs proches des nôtres et qui est un fan de sport » @ Vincent Labrune

Dimanche on aurait dû jouer avec ce maillot 1993 sa aurait été super beau !

Oui, meme toute la saison prochaine.

Beye13 a écrit:

Voller, Di Méco et Desailly ne seront pas là dimanche.

Deschamps lui sera bien là. C'est d'ailleurs le premier à avoir répondu favorablement à l'invitation.

Finalement, non. Officiellement en raison de la préparation du rassemblement des Bleus.

Citation :

Didier Deschamps ne sera pas de la fête organisée par le club marseillais à l'occasion des 20 ans de la victoire en Ligue des champions le 26 mai 1993. Plusieurs champions d'Europe seront également absents pour cet anniversaire : Alen Boksic, Rudi Völler, Fabien Barthez, Marcel Desailly et Eric Di Meco. En revanche, Jean-Jacques Eydelie, Basile Boli, Jean-Philippe Durand, Jean-Marc Ferreri, Jocelyn Angloma, Pascal Olmeta, Franck Sauzée, Bernard Casoni et les membres du staff de l'époque ainsi que Bernard Tapie seront bien là.

Vraiment dommage que certains anciens nous rejette de cette façon !

Tant pis pour eux.

le_marseillais a écrit:

Vraiment dommage que certains anciens nous rejette de cette façon !

J'aimerais bien connaitre les raisons des absences avant de critiquer

Deschamps, on sait pourquoi. Idem pour Di Meco (BIS). Le reste, on verra