[Éffectif 2009-2010] Le puzzle prend forme

J-1. Quatre semaines après sa présentation aux côtés de Pape Diouf, une semaine après l’arrivée de Jean-Claude Dassier, Didier Deschamps sera de retour demain à La Commanderie. Le mardi, avec le nouvel entraîneur de l’OM, il se passe toujours quelque chose. Peut-être viendra-t-il accompagné de Souleymane Diawara, voire de Lucho Gonzalèz, histoire de planter le décor du futur exercice ? Deux noms qui, depuis la prise de fonction de Deschamps, figurent en têtes de liste. Deux joueurs sur lesquels l’ex-champion du monde et d’Europe compte s’appuyer afin de muscler son onze de départ... et de lui donner un visage définitif. Car hormis un départ de Lorik Cana, qui conditionnerait l’arrivée d’un milieu récupérateur placé devant la défense (du style M’Bia, le Rennais), l’équipe est déjà en place. Le point poste par poste

GARDIENS : MANDANDA INCONTOURNABLE

Numéro un chez les Bleus à moins d’un an de la coupe du monde en Afrique du Sud, Steve Mandanda sera une nouvelle fois le pilier de la défense olympienne. Ses doublures ne changeront pas : Rudy Riou et Hilaire Munoz. Le contrat de Dmytro Nepogodov n’ayant pas été prolongé - il a signé à l’AS Cannes, dirigée par Albert Emon, le quatrième portier sera Samir Kouakbi, qui évolue avec l’équipe des 18 ans nationaux, invité à participer au stage d’Évian.

DÉFENSE : QUI APRÈS BOCALY ET DIAWARA?

Laurent Bonnart, dont le contrat court jusqu’en juin 2010 et ne devrait pas être prolongé, et Taye Taiwo sont les favoris pour occuper les couloirs ; Garry Bocaly, de retour de Monpellier, et Charley Fomen, recruté à la Panthère Sportive de Ndé au Cameroun, sont promis au rôle de réservistes, même si Charles Kaboré (à droite), voire Jean-Philippe Sabo (à gauche) s’il séduit le coach à Évian, peuvent rendre service.

Dans l’axe, le point faible de l’équipe la saison passée, Souleymane Diawara dont l’arrivée ne serait qu’une question d’heures, vient avec son statut de champion de France. Sera-t-il associé à Vitorino Hilton ? Probable, même si l’OM, qui a perdu Givet et Civelli et s’apprête à voir partir Zubar, manque de spécialistes pour évoluer en charnière centrale, où il ne faut pas enterrer trop vite Rodriguez. Et tenterait donc d’engager, sans se presser, un autre défenseur.

S’agira-t-il d’un titulaire en puissance (Servet Cetin, à condition que Galatasaray arrête de croire au Père Noël) ou bien d’un joueur à moindre coût, appelé à sortir du banc à l’occasion ?

MILIEU DE TERRAIN : AVEC LUCHO GONZALÈZ, MAIS QUID DE CANA?

Le FC Porto et l’OM s’étant entendus sur le montant du transfert aux alentours de 18M€ - restent à déterminer les bonus -, les dirigeants marseillais vont rapidement tenter de conclure le dossier Lucho Gonzalèz. Mais si la venue de l’Argentin semble en très bonne voie, nul ne sait si Lorik Cana va rester. Le capitaine a demandé à quitter le navire... ce que le staff olympien lui autorisera s’il lui trouve un successeur. Stéphane M’Bia pourrait être celui-là mais, à ce jour, il est hors de prix (12M€). Édouard Cissé est lui aussi pressenti mais plutôt dans un rôle de "joker" ; comme Jaroslav Plasil, qui viendrait seconder Benoît Cheyrou, Kaboré, mais aussi... Karim Ziani, qui devra convaincre son entraîneur.

ATTAQUE : ATTENTION À L’EMBOUTEILLAGE !

Brandao et Mamadou Niang, parti pour rester, sont incontestables dans un plan offensif à trois. À droite, en revanche, Hatem Ben Arfa et Bakari Koné se partagent le poste ; sachant qu’à ce jour, ni Mathieu Valbuena, ni Elliot Grandin n’ont fait leurs valises. Deschamps souhaite-t-il les garder ? Une chose est sûre, il vise un attaquant axial de plus, pour faire souffler le buteur brésilien ; s’il avait été bon, Mamadou Samassa aurait rempli cette fonction. Mais ce sera un autre...



Article laprovence

Walter Pandiani

Je sais pas ce qu'il vaut aujourd'hui..

Je pense qu'il nous faut un véritable attaquant, un milieu

Quand ils parlent de depart, j'espere qu'ils prennent en compte les prets egalement. Des joueurs comme Sabo, Ayew ou Gnabouyou j'aiemerais bien les voir d'ici 1 an à condition qu'ils aient joué dans leur club.

Oui oui pour la plupart c'est des prêts, enfin ceux qui ont un minimum de talent.

OMG, l'affaire du siècle.

Samassa s'est presque fait apparemment ?

Et comme Deschamps l'avait annoncé, on a changé 30% du 11 titulaire, et fait tourner les remplaçants. Merci Beye Comme quoi, on n'a pas tellement bouleversé l'effectif par rapport aux années précédentes.

Vent de folie sur l’attaque



Un contre Toulouse, six contre Zurich et cinq contre Lyon. En une semaine, les joueurs olympiens ont trouvé douze fois le chemin des filets en trois matches. Retour sur cette déferlante de buts.

Il y a 20 ans, c’est un vent de liberté qui s’emparait de l’Europe de l’Est à commencer par Berlin qui voyait chuter son tristement célèbre mur. La semaine dernière c’est un vent de folie qui a soufflé sur l’attaque marseillaise. En trois rencontres, les joueurs olympiens ont marqué douze buts, soit une moyenne de quatre buts par match. Brandao a ouvert les hostilités offensives contre Toulouse (1-1) au stade Vélodrome. Le festival s’est poursuivi en Champions League lors de la réception du FC Zurich (6-1) avec un score digne d’un set de tennis. La semaine s’est terminée par un match fou, fou, fou à Garland contre Lyon et un score hallucinant (tout comme le scénario d’ailleurs) de 5 à 5.

Face à Toulouse, malgré une équipe regroupée devant sa surface, Brandao a finalement trouvé le chemin des filets, sur un centre de Koné, pour arracher le point du match nul. Contre Zurich, trois jours plus tard, l’attaque marseillaise avait revêtit son costume de gala. C’est pourtant un joueur adverse qui a rapidement ouvert la marque contre son camp. Ensuite, c’est comme si la foudre était tombée sur les buts suisses. Abriel, Niang, Hilton, Cheyrou et Brandao y sont tous allés de leur éclair. Un festival offensif qui a ravit les nombreux supporters présents au stade. Enfin, à Gerland, dimanche soir devant notamment les 2 millions de téléspectateurs de Canal+, l’attaque marseillaise a été en réussite en passant cinq buts au portier international Hugo Lloris.

Douze buts en trois matches, le tout en huit jours. Dans le même temps, l’OM en a encaissé sept. Sept, c’est également le nombre de buteurs marseillais qui ont participé à ce festival offensif. Brandao arrive en tête avec trois réalisations (une dans chaque rencontre). Niang et Koné, habitués aux avant-postes, ont marqué une fois chacun. Le milieu de terrain Benoît Cheyrou a lui marqué deux fois (contre Zurich et Lyon). Deux frappes lointaines et puissantes qui ont fait mouche. Fabrice Abriel a lui aussi marqué mais il s’est surtout fait remarqué avec trois passes décisives contre l’OL, dimanche soir. Deux adversaires ont contribué à cette folie offensive : Aegerter pour le premier but contre Zurich et Toulalan pour le dernier but du match nul à Lyon.

Cette cascade de buts n’a pas été synonyme d’avalanche de points. Le succès contre Zurich a permis à l’OM de conserver l’espoir de poursuivre la Champions League tout en faisant un pas décisif vers l’Europa League. En revanche en championnat, Les six buts marqués n’ont apporté que deux points en Ligue 1…

Citation :

OL - OM : L’équivalent de trois matches de L1

Jusqu’à ce match fou à Gerland, l’Olympique de Marseille avait marqué 17 buts en 10 matches de Ligue 1, soit 1,7 but par rencontre. En un seul match, Les joueurs olympiens, en marquant cinq fois, ont donc marqué sur la pelouse lyonnaise l’équivalent de trois parties de L1.

Après le match à Lyon, L'OM est la deuxième meilleure attaque avec 22 buts (comme l'OL). Marseille qui compte un match en moins n'est devancé que d'un but par Valenciennes.

OM.net

J'attends avec impatience un article de OM.net sur la défense.

Je te rassure Didier, nous aussi on espérait mieux.