[Ligue 1 7ème Journée] Le Mans - OM {1-1}

Parce qu’il y a des soirs, où l’on ne devrait pas le faire
Mais on le fait
Parce qu’il y a des soirs, où même si on le fait on s'en moque
Parce que c’est un bon soir
Parce que c’est un mauvais soir, on s’emporte et on crie plus fort
On est con quand même
Parce que c’est un mauvais soir on ne s’en rend pas compte
Mais qu’est ce qu’on est con
Mais c’est un mauvais soir
Un soir où il n’y a rien à faire
Un soir ou quoi que l’on dise ou que l’on fasse ça ne passe pas
Et on ne s’excuse pas
La aussi c’est con
Il y a des soirs où le forum va mal
Et c’est notre faute
Mais il y a des soirs ou il va bien
La aussi c’est notre fautes
Il y a des soirs ou tous les avis seront entendus
Et d’autres où ils seront mal perçus
Mais on est vraiment à la limite de l’absurdité

Parce qu’il y a tous ces soirs
L’OM existe
Parce qu’il y a tous ces soirs
Le forum existe

Mais
tous ses soirs, ne sont rien à coté d’un peu de respect et d’écoute.
Alors plutôt que de perdre foi, gardons là. Plutôt que de s’engueuler,
gueulons après notre équipe. Plutôt que de passer pour des cons,
écoutons nous.

Rock1

Lettre à Mamadou.

Cher Mamadou Niang,

Si aujourd'hui je prends ma plume pour t'envoyer cette simple lettre, ce n'est pas parce que je te voue un amour immodéré cher Mamadou, je suis désolé de t'annoncer que cette lettre ne sera pas identique aux nombreuses que tu dois recevoir chaque semaine, venue de la France entière et expédiées par tes nombreux admirateurs. Non, je ne fais pas parti de tes admirateurs. Certains veulent même me mettre dans le groupe de tes détracteurs. C'est dire. Mais mon ami, si aujourd'hui je décide de t'écrire c'est aussi pour te dire qu'au plus profond des cœurs Marseillais, tu es aimé. Oui, Mamadou, je te l'annonce, tu es aimé. Tu es loin d'être une star, celles que l'OM et son public rejette de manière récurrente. Non, assurément tu n'es pas une stature. Tu n'en as pas la carrure peut être, pas l'envergure, sûrement. Tu as vécu des moments difficiles, compliqués, tu as vu défiler de nombreux attaquants pour venir t'épauler, jusqu'à aujourd'hui où tu es devenu l'attaquant vedette de ton équipe, de l'OM. Mais comment as tu fait Mamadou pour être aimé de la sorte? Certes, tu es talentueux, mais bien moins que tes anciens collègues Rib€ry, Nasri, ou de tes prédécesseurs Didier Drogba, et Jean Pierre Papin. Alors quelle est ta recette? Ta générosité? Sûrement. Marseille aime te voir suer, transpirer, te dépenser sans compter dans leur amour de tunique blanche et bleue. Ils en arrivent presque à te pardonner tes multiples manqués et tes problèmes de finition récurrent qui te hantent depuis le début de ta carrière. Te rends tu comptes Mamadou? Tu as réussi à conquérir le cœur d'un des publics les plus étranges, et les plus exigeants de France. Mais sûrement l'un des plus beau, aussi. Tu as réussi à faire oublier à Marseille ses propres enfants, dont Samir Nasri, partis sous d'autres cieux, sans avoir gouter à la victoire sous le maillot Phocéen. Rien que pour ça Mamadou, tu mérites les félicitations, et les éloges. Même si l'on ne t'aime pas, même si l'on trouve que tu n'es pas un finisseur, même si l'on sait tous que tu n'es pas Drogba, et que tu ne le seras jamais, même si... Je préfère m'arrêter là, de peur que tu ne froisses la feuille à la lecture de ce passage. Ce n'est pas mon but, loin de là. Le tien, Mamadou est plus difficile que le mien. Beaucoup plus. Et tu le sais intérieurement, tu t'en rends compte au fur et à mesure des rencontres, des affrontements, des contres performances. Tu commences à comprendre que seul, dans cette attaque Marseillaise constellée d'étoiles, tu n'arrives pas à montrer l'étendue de tes qualités, telles qu'elles sont. Tu n'arrives plus à briller comme il se doit. Tu le sais, hein Mamadou? Mais tu continues, sans pouvoir rien changer à ce problème, pour l'instant sans solution, qui tracasse l'animation offensive de l'OM. Tu patientes, sans être attentiste. Tu patientes, en continuant le combat. Tu patientes, sans attendre, sans te laisser abattre. Tu ne patientes pas tant que ça en fait. Mais comment te le reprocher? Comment t'en vouloir, à toi, Mamadou Niang? Alors continues de gambader sur les verdoyantes pelouses de France et de Navarre, et puis continues à entretenir cette illusion, continues ton combat, ton chemin. Juste une chose avant que je ne doive te quitter, Mamadou, je t'en prie, je t'en supplie même, ne glisse pas un mot sur nos échanges épistolaires à Djibril. Pas à mon Djibril. Il risquerait de mal le prendre. Et lui, tu le connais il ne patiente pas non plus. Au fait, il ne te manque pas trop Djibril? L'an dernier, contre Le Mans, votre association s'était avérée victorieuse, et tu avais marqué. C'était beau avec Djibril. Il te manque...Mais il ne reviendra plus. Pour combler ce manque affectif et offensif, un nom revient avec insistance celui de Bafetimbi Gomis

Auxerrois